samedi 25 octobre 2025

Alien Romulus de Fede Alvarez, 2024

 

ALIEN ROMULUS

De Fede Alvarez

2024

Etats unis

Avec Cailee Spaeny, Robert Bobrockzyi, Isabela Merced, David Jonsson, Ian Holm, Archie Renaux  

Science-fiction

119 minutes

Synopsis :

9 février 2142. Un vaisseau automatisé appartenant à la compagnie Weyland-Yutani récupère un cocon dérivant dans l'espace au milieu des débris du vaisseau Nostromo. Ce morceau est ramené sur la station Renaissance et ouvert.

(source : Wikipedia)

Mon avis :

Alors voici le nouvel opus de la mythique saga des « Alien », l’action se situe chronologiquement entre le premier de Ridley Scott et le deuxième de James Cameron et soyons clairs et nets : c’est une immense réussite !

Bénéficiant d’un budget colossal, « Alien Romulus » est parfaitement à la hauteur des précédents et s’inscrit très bien dans la continuité instaurée et propre à la saga, à savoir, science-fiction/action/gore…

Tous les acteurs sont jeunes et méconnus du grand public et s’en sortent très bien, l’atmosphère devient très vite étouffante et l’étau se resserre inexorablement avec des séquences angoissantes voire terrifiantes, Fede Alvarez sait comment faire pour distiller la peur et bourre son film de clins d’œil (on pense beaucoup au Cameron), il dirige ses acteurs de manière impeccable, personne ne surjoue et ça reste crédible de bout en bout (Andy l’androïde n’hésite pas à sacrifier la fille enceinte !), on peut dire que « Alien Romulus » est parfois cruel même !

C’est un segment très moderne et fascinant, dans les échelons niveau qualité si on le compare aux autres, « Alien Romulus » tient la dragée haute et n’a pas à rougir par rapport à ses prédécesseurs, le spectateur fanatique de la saga se régalera et les cinéphiles simples ne pourront qu’à apprécier un grand spectacle de space opera qui se déroule pratiquement en permanence dans un huis clos, on est pris dans l’histoire et rien ne nous fait décrocher jusqu’à l’issue…

Bourré de bonnes idées, « Alien Romulus » nous fait plaisir en reprenant des gimmicks comme les fusils mitrailleurs utilisés par les Marines dans « Aliens » de 1986 et même la fameuse réplique « Lâche là, sale pute ! » envoyée par Ripley à la reine alien !

Bref, ça barde grave, très peu de temps morts, on a à peine le temps de reprendre son souffle qu’une scène est assénée dans la seconde pour nous en mettre plein la tronche, l’action est vive et très tonique !

Même si la dynamique est surpuissante, « Alien Romulus » prend aussi le temps d’évoquer des thématiques plus graves voire dramatiques (le fait d’être orphelin, la survie à tout prix, la solidarité de la fratrie, la peur de mourir dans des conditions atroces…).

« Alien Romulus » est une grande réussite et s’inscrit fidèlement dans la saga, Fede Alvarez a rempli son contrat et peut être fier ; les décors et la musique confèrent à renforcer la qualité de ce métrage que je ne peux que vous recommander chaudement !

Très très bon !

Note : 8.5/10




mardi 7 octobre 2025

Godzilla Minus One de Takashi Yamazaki, 2023

 

GODZILLA MINUS ONE

De Takashi Yamazaki

2023

Japon

Avec Ryunosuke Kamiki, Minami Hamabe

Film fantastique Kaijus

125 minutes

Saga des Godzilla

Budget : 15 000 000 dollars

Synopsis :

Le Japon se remet à peine de la Seconde Guerre mondiale, qu'un péril gigantesque émerge au large de Tokyo. Koichi, un déserteur traumatisé par sa première confrontation avec Godzilla, voit là l'occasion de racheter sa conduite pendant la guerre.

(source : internet)

Mon avis :

Rendons à César ce qui appartient à César ! « Godzilla Minus One » est un retour aux sources au pays du soleil levant et clairement c’est le meilleur opus depuis des lustres !

Si on compare aux autres (notamment le pachydermique film de Roland Emmerich), Yamazaki insuffle une dimension dramatique à ce segment (l’action de passe en 1947) inédite, les acteurs sont excellents et on est servis dans la présence de Godzilla (à peine 10 minutes pour respirer et il apparait tout de suite !)…

« Godzilla Minus One » est un métrage qui tient du miracle à tous les niveaux, tout est calibré à fond ; les scènes de dévastations sont terribles et Yamazaki et son équipe alterne des moments creux de tension avec des passages de baston pure qui n’ont rien à envier à « Cloverfield », le budget est colossal et rien ne semble pouvoir arrêter l’impact du film qui tétanise souvent et impressionne en permanence, on est en présence de méga balaise, ce qui n’empêche pas le plaisir d’être au rendez-vous !

« Godzilla Minus One » est le témoignage d’un boulot de dingues, il fait grand honneur à la franchise et se suit avec délectation (les deux heures passent impeccablement)…

Evitant les redondances mais bien au contraire bonifiant la saga dans sa continuité, « Godzilla Minus One » n’oublie pas son rôle premier de blockbuster et divertit comme il se doit, on est scotchés et on ne s’ennuie pas !

Tout est en japonais avec sous titres en français mais ce n’est pas gênant et n’empêche en aucun cas de suivre le film ni de l’apprécier…

La scène avec le bus dépasse les américains au niveau du spectaculaire et est extrêmement bien réalisée, on peut s’aventurer sans difficultés en osant dire que c’est du jamais vu !

« Godzilla Minus One » régénère totalement le mythe « Godzilla » et, outre qu’il fédèrera tous les publics, ça reste un spectacle fabuleux !

La rigueur des Japonais et leur sens du travail bien fait s’additionnent pour donner un résultat hyper direct et carré…

Au visionnage et au final, on s’en prend plein la tronche et on est heureux ; tous les cinéphiles, qu’ils soient public lambda ou puristes de la saga des « Godzilla », y trouveront leur compte…

On a ici une version Emmerich version pays du soleil levant, blindée en émotion et surboostée par des effets spéciaux phénoménaux qui dépassent  son homologue américain (les yankees sont battus à plat de couture !)…

Aucun doute là-dessus, « Godzilla Minus One »  est un chef d’œuvre !

Ceux qui aiment les films rigoureux seront servis et tous les autres vont se régaler et hallucineront…

Une bombe, bravo Monsieur Yamazaki !!!!!

Note : 9/10




lundi 22 septembre 2025

Collection 1909 de Victor Vicas, 1975 épisode des Brigades du tigre

COLLECTION 1909

De Victor Vicas

1975

Episode des Brigades du tigre

France

Avec Jean-Claude Bouillon, Pierre Maguelon, Jean Paul Tribout, François Maistre, Philippe Brigaud, Luce Garcia Vile, Robert Lombard

55 minutes

Série policière

Dialogues de Claude Desailly

Musique de Claude Bolling

Synopsis :

1909, Monsieur Faivre, patron des brigades mobiles, est convoqué secrètement par Georges Clémenceau ; des fuites ont lieu et les plans élaborés par les ministères sont divulgués avant même leurs exécutions ; Clémenceau somme Faivre d’être particulièrement attentif et vigilant…

En parallèle, Valentin enquête incognito au sein du gratin de la bourgeoisie pour glaner des informations…

C’est alors qu’à un défilé de mode géré par Solange de Wambrechy, auquel assiste des hommes politiques, Valentin est témoin du décès d’un des mannequins, Emilienne d’ Arcy !

Solange de Wambrechy veut maquiller le décès en malaise mais Valentin fait venir un médecin légiste…

Valentin comprend que le meurtrier se trouvait dans l’assistance et qu’il a utilisé un revolver à silencieux…

Lors de la reconstitution, Terrasson établit un portrait-robot d’un suspect avec l’aide de Coco, un modèle employé par de Wambrechy…

Plus tard, l’identité du tueur est retrouvée, il s’agit de René Surgère, un ancien malfrat qui avait travaillé avec Max le flamand, un dangereux gangster ennemi de Valentin…

La mosaïque se reconstitue et Valentin comprend qu’il s’agit d’un chantage orchestré par Wambrechy faisant venir des hommes haut placés au domicile des mannequins qui les prennent en photo en fâcheuse posture, un mini réseau de prostitution…

Martin Touffier, un sénateur conseiller général, tente de corrompre Valentin en lui proposant un poste mais ce dernier refuse…

Afin de résoudre ce panier de crabes, Valentin se rend au moulin de Max le flamand pour l’interroger…

Mon  avis :

Très sympathique, « Collection 1909 » est un épisode de nos brigades bourré de charme qui se situe dans le milieu de la mode, avec en parallèle la corruption et une maitre chanteur qui essaye de manipuler et contrecarrer le travail de la police…

Valentin aura bien du mal à mener son enquête face à Solange de Wambrechy (Luce Garcia Vile, excellente actrice vue « L’année dernière à Marienbad »)…

Beaucoup de rebondissements et de péripéties attendent notre commissaire préféré et un énorme coup de théâtre final avec un dénouement in extremis en sa faveur lors d’un assaut chez Max le flamand !

Des passages savoureux et une séquence croustillante (Valentin qui déjoue le piège de Coco), une modernité (le silencieux) et des répliques au cordeau (Wambrechy et ses joutes verbales refusant de coopérer avec Valentin pour les besoins de l’enquête), « Collection 1909 » est dans l’ensemble un excellent segment brigadesque, passionnant et appliqué dans son scénario…

Avec comme cadeau bonus à l’entame, la présence de Clémenceau himself, bref on a parfaitement de quoi se régaler et la mise en scène de Vicas tourne une nouvelle fois à plein régime !

Plutôt insolite (ici pas d’anarchistes comme précédemment) mais une intrigue rondement menée, « Collection 1909 » régalera tous les fans des Brigades et cette accumulation de rebondissements s’avèrera des plus réjouissantes…

Un pur must have !

Note : 8/10

 


samedi 6 septembre 2025

Une nuit en enfer de Robert Rodriguez, 1996

 

UNE NUIT EN ENFER

De Robert Rodriguez

1996

Etats Unis/Mexique

Avec George Clooney, Quentin Tarantino, Harvey Keitel, Juliette Lewis, Tom Savini, Salma Hayek, Danny Trejo, John Saxon, Cheech Marin, Fred Williamson, Ernest Liu

Film fantastique

Effets spéciaux de Greg Nicotero

Aka From dusk till dawn

108 minutes

Synopsis :

Une nuit en enfer raconte l'histoire de deux frères et braqueurs en cavale, Seth (George Clooney) et Richard Gecko (Quentin Tarantino), qui prennent un pasteur (Harvey Keitel) et ses deux enfants (Juliette Lewis et Ernest Liu) en otage, afin de passer la frontière mexicaine, mais seront confrontés, à leur arrivée, à un bar rempli de vampires.

Mon avis :

C’est simplement le bonheur total !

On savait déjà que Robert Rodriguez et Tarantino étaient potes dans la vie mais là ils ont mis toute la symbiose de leurs cinémas et de leurs styles en un seul cocktail et ça fait mouche dès le début ; ça n’arrête pas du début à la fin, « Une nuit en enfer » est une pure raclée pour tout cinéphile !

Avec un casting de folie et des répliques savoureuses, le film est une dinguerie agrémentée de séquences gore et boosté par un rythme effréné auquel il faut s’accrocher mais cela se suit avec délice…

Ça barde et c’est d’une violence croustillante mais les bougres se sont faits plaisir et NOUS font plaisir !

Improbable du prologue jusqu’à l’issue, « Une nuit en enfer » renouvelle un mélange polar/thriller/film de vampires avec un culot autant habile que décomplexé sans tomber dans un goubliboulga tex mex, la saveur du film et de l’histoire évite le piège des clichés grâce, notamment, aux acteurs (Tarantino en psychopathe, George Clooney bien allumé lui aussi et les personnages joués par Keitel en pasteur et Tom Savini s’avèrent jubilatoires !!!)…

Nom de dieu on se prend un pied de folie avec « Une nuit en enfer » !!!!!

C’est parfois cruel (l’otage de la banque) ou délirant (le passage avec Salma Hayek) mais les petits plats ont été mis dans les grands pour un résultat en apothéose !!!!

Robert Rodriguez dépasse et surpasse ses codes cinématographiques et signe ici son meilleur métrage, bien mieux que sa trilogie des « Desperado »…

Les effets spéciaux sont signés Greg Nicotero, un disciple de Savini et autant vous dire que si vous aimez le gros gore qui tâche vous allez être servi !

« Une nuit en enfer » est un film déviant jusqu’à la moelle et rien n’est épargné au spectateur lors du visionnage (même Scott, l’ado fils du pasteur, se fait bouffer et démembrer, c’est sans pitié !)…

« Une nuit en enfer » est un film de potes, quand il a été scénarisé, les pères Tarantino et Rodriguez ont dû se dire : « bon allez on se lâche comme des porcs, on fait du « no limit » », le résultat est à la hauteur, c’est EPOUSTOUFLANT !!!!

Rarement on se prend un panard comme avec ce film à voir et à revoir en boucle avec une jubilation inconditionnelle et garantie…

Une vraie bombe, tous les arguments au monde ne pourront que vous convaincre, si vous être cinéphile vous ne pouvez pas passer à côté !

Note : 9.5/10




mardi 19 août 2025

New York 1997 de John Carpenter, 1981

 

NEW YORK 1997

De John Carpenter

1981

Etats unis

Avec Kurt Russell, Donald Pleasence, Lee Van Cleef, Adrienne Barbeau, Ernest Borgnine, Harry Dean Stanton, Isaac Hayes

Science fiction

99 minutes

Aka Escape from New York

Synopsis :

En 1997, l'île de Manhattan est devenue une immense prison circonscrite par de hauts murs où les criminels sont laissés à eux-mêmes. À la suite d'un attentat terroriste, l'avion du président des États-Unis s'écrase dans la ville. Le président lui-même survit à l'accident, mais est capturé par les prisonniers.

Mon avis :

“New York 1997 » est devenu instantanément un film culte dès sa sortie ; avec les recettes phénoménales de ses précédents métrages, Carpenter a pu bénéficier d’un budget confortable et le résultat est à la hauteur : incroyable et hyper efficace !

Avec Kurt Russell, son acteur fétiche, Carpenter signe l’archétype du héros « bad ass » par excellence ; tout fonctionne plein pot et Snake Plissken semble sorti de nulle part (c’est peut être le meilleur rôle de Russell)…

De plus, John Carpenter s’adjoint des pures trognes pour les seconds rôles (Lee Van Cleef, Ernest Borgnine) sans compter tous les malfrats, le film se déroule principalement de nuit, ce qui renforce le sentiment d’insécurité…

Donald Pleasence est parfait en président des USA rescapé dans sa capsule rouge après son attentat, Plissken semble autant déterminé que désabusé et l’action se resserre comme un étau sur lui (on lui a injecté un explosif dans les artères qui se déclenchera s’il ne ramène pas vivant le président aux autorités) ; c’est donc une gigantesque course contre la montre avec un double enjeu pour Plissken/Russell : ramener le président et sauver sa propre vie !

Ce qu’il y a de bien avec Carpenter, c’est qu’on n’est quasiment jamais déçu ou pris en traitre à chacun de ses films, dès le prologue, ça y est on est pris dans l’histoire, avec Carpenter c’est captivant et passionnant, il signe de vrais films de cinéphiles, on s’installe et on se régale !

Maintenant qu’existe un magnifique blu ray avec image restaurée, on ne peut que jubiler et se l’approprier pour voir ou revoir ce classique de la SF du début des années 80…

Il existe une suite appelée « Los Angeles 2013 » et un troisième volet fut envisagé puis abandonné…

Deux personnages du film se nomment Cronenberg et Romero en hommage aux deux réalisateurs adulés par Carpenter…

« New York 1997 », outre ses qualités narratives indéniables, donne un vrai plaisir lors du visionnage et il n’est pas impossible de vouloir le revoir très vite tant on se prend un pied phénoménal…

Des films comme on n’en fait plus et qui respecte à 200 % les codes de la série B…

Du très bon, « New York 1997 » est un métrage orgasmique qui figure parmi les meilleurs de Carpenter, le jour où il partira ce sera une perte immense, pour l’instant savourons toute son œuvre, nom de dieu !

Note : 10/10




jeudi 7 août 2025

Léon de Luc Besson, 1994

 

LEON

De Luc Besson

1994

France/Etats unis

Avec Jean Réno, Natalie Portman, Gary Oldman, Danny Aiello, Maiwenn

Film policier

103 minutes

Musique de Eric Serra

Synopsis :

New York, quartier italien, années 90…

Léon est tueur à gages, il vit seul et gère des petits contrats avec la pègre locale dirigée par son ami Tony…

Un jour, Léon se prend d’affection pour une jeune fille de son immeuble nommée Mathilda…

C’est alors que la famille de Mathilda est massacrée par des tueurs sous les ordres de Norman Stansfield, un flic véreux venu récupérer des sacs de cocaïne ; Léon sauve in extremis Mathilda de la mort et elle se réfugie chez lui…

Mathilda est folle de rage que son petit frère n’ait pas été épargné, elle décide de se venger…

D’abord réticent, Léon va l’aider et la former afin qu’elle accomplisse sa vendetta !

Mon avis :

Attention chef d’œuvre ! on est en présence du meilleur film de Luc Besson !

Touchant à l’extrême et carré dans sa violence, « Léon » est un polar passionnant mené par un Besson au firmament de son art…

Dans sa filmographie, « Léon » atteint son zénith et Besson est particulièrement inspiré ; il emmène le spectateur dans un tourbillon de violence mais tout est calibré pour éviter la surenchère…

Bourré de passages cultes et inoubliables et avec un final émouvant, « Léon » respecte ainsi tous les codes du cinéma bessonnien et ses fans seront comblés…

Jean Réno est bouleversant et attachant, la jeune Portman tient bien la route avec un jeu crédible et Gary Oldman est effrayant en flic accro aux amphétamines…

Ça démarre direct à fond la caisse, deux minutes et ça y est Besson nous met dans l’ambiance !

Les gunfights sont survoltés et les cadrages font la part belle à des mouvements de caméra très amples, Luc Besson sait où il va…

Seul petit bémol, SPOILER ON la scène de l’assaut où Réno est extirpé et sorti avec un uniforme du GIGN SPOILER OFF, c’est trop gros, on sent que Besson a piqué l’idée vue dans « Le silence des agneaux », sinon c’est un quasi sans faute…

« Léon » est une heure quarante de plaisir, du cinéma qui fait honneur au genre, toute l’équipe est professionnelle, les artificiers, les décorateurs et aussi la musique de Eric Serra, compositeur fidèle et attitré de Besson, tout le monde est à sa place pour un résultat incroyable…

Tous ceux qui ont vu « Léon » s’en souviennent et la qualité de la narration rend ce film indélébile…

Chef d’œuvre !

Note : 9.5/10




 

jeudi 24 juillet 2025

Godzilla contre Mechagodzilla de Jun Fukuda, 1974

GODZILLA CONTRE MECHAGODZILLA

Titre vo Gojira tai Mekagojira

De Jun Fukuda

1974

Action/science – fiction

Aka Godzilla contre Mekanick Monster

Scénario Jun Fukuda, Masami Fukushima  et Shinichi Sekizawa Hiroyasu Yamamura

Avec Masaaki Daimon, Kazuya Aoyama et Akihiko Hirata

Musique Masaru Sato

Japon

84 minutes

Produit par Toho

Synopsis :

Sur Okinawa, une prêtresse azumie a une vision d'une ville détruite par un monstre géant. Pendant ce temps, Masahiko Shimizu découvre un type de métal inconnu sur Terre et l'apporte au professeur Miyajima pour examen. Une fouille menée par le frère de Masahiko, Keisuke, mène à la découverte d'une chambre remplie d'objets anciens - notamment une statuette de King Caesar, le protecteur d'Okinawa - et d'une fresque murale porteuse d'une prophétie inquiétante. Keisuke est rejoint par l'archéologue Saeko Kaneshiro, qui traduit la prophétie.

(source : Wikipedia)

Mon avis :

Cet opus de la longue saga des Godzilla est peut être le meilleur, tout est d’une richesse dans ce film, la rigueur est de mise, que ce soit pour l’action ou pour le scénario, on peut dire que le Godzillaphile est comblé avec ce « Godzilla contre Mechagodzilla », c’est un régal absolu…

Pas moins de 3 monstres ( !), là c’est fromage et dessert et ça ne s’arrête jamais !

Le cinéphile érotomane sera gâté avec les deux pouliches du film, deux superbes japonaises, « Godzilla contre Mechagodzilla » est un vrai bonheur visuel, mieux que les précédents, l’histoire tient en haleine et s’avère super intéressante et Jun Fukuda évite le piège du ridicule et se concentre sur une intrigue qui tient bien la route, avec de plus dans les protagonistes deux inspecteurs d’Interpol pas du tout grotesques…

Il y a une touche « alien » puisque les assaillants, lorsqu’ils sont tués, deviennent zombifiés comme venus de l’espace, le trucage est très sympa !

Non là on a du très bon et même les néophytes qui n’y connaissent rien ou pas grand-chose ne pourront que se délecter, on prend grand plaisir au visionnage…

Les scènes de combats sont grandioses et toniques et le responsable des effets spéciaux n’hésite à utiliser du gore (tout est relatif) avec un Godzilla blessé qui saigne…

De nombreuses cascades viennent agrémenter le métrage, on en a pour son argent et je persiste en disant que c’est certainement un des meilleurs de la saga, ou du moins l’un des plus qualitatifs…

Pour ceux qui n’y connaissent rien, c’est un bon départ pour commencer dans les « Godzilla », une bonne approche de la saga et même pour les novices en la matière, chacun y trouvera forcément son compte…

Une petite perle du cinéma d’exploitation japonais !

Note : 8.5/10