samedi 25 mars 2023

Trauma de Dario Argento, 1993

 

TRAUMA

de Dario Argento

1993

Italie/Etats-Unis

avec Christopher Rydell, Asia Argento, Piper Laurie, Brad Dourif, Frederic Forrest, Laura Johnson

Thriller/film d’horreur

106 minutes

Blu ray édité chez extralucid

Musique de Pino Donaggio

Effets spéciaux de Tom Savini

Budget : 7 000 000 dollars

Synopsis :

Aura Petrescu, jeune anorexique d'origine roumaine, prend la fuite après avoir assisté à la décapitation de ses parents lors d'une séance de spiritisme.

Elle se réfugie alors auprès de David Parsons, un dessinateur employé par une station de télé locale.

Ils enquêtent sur le tueur en série qui les prend en chasse.

(source : Wikipedia)

Mon avis :

« Trauma » est un film complètement raté, Argento n’en a fait qu’à sa tête et, par rapport à des films comme « Suspiria » ou « Ténèbres » c’est le jour et la nuit, mais que s’est-il passé ?

L’histoire rappelle un peu « Les frissons de l’angoisse », il y a un mini clin d’œil à « Inferno » avec la salamandre (l’alchimie) mais sinon c’est un portnawak sans saveur, on suit le film qui défile mais Argento ne parvient pas à capter l’intérêt du spectateur et encore moins à le fasciner comme pour ses précédents films…

« Trauma » est une bérézina totale et l’explication finale n’est pas du tout crédible !

Asia Argento est insipide et l’acteur Christopher Rydell sans la moindre conviction dans son jeu ; le fait de tourner aux Etats-Unis ne réussit pas à Dario Argento, il manque le côté « latin » de ses films période années 70/80, on en vient même à se demander si ce film est de lui, c’est dire qu’on ne le reconnaît pas du tout, ni en style ni en graphisme (reconnaissons tout de même quelques beaux cadrages, mais c’est un minimum pour un réalisateur de sa trempe) sinon c’est quasiment le néant !

Le personnage du gamin voisin blondinet qui est témoin par sa fenêtre des agissements du meurtrier, l’anorexie de Aura/Asia n’est pas assez développée et Argento zappe les aspects pathologiques et névrotiques du personnage, on a l’impression qu’il « survole » son film sans aller en profondeur…

La déception est immense pour les fans qui s’attendaient à un nouveau de ses chefs d’œuvre, ici tout est fade, aussi bien dans la forme que dans le fond !

Les effets « gore » de Savini sont volontairement mis en retrait car Dario Argento n’a pas voulu « appuyer » le sanguinolent, du coup même les goreux en seront pour leurs frais et auront très peu à se mettre sous la dent…

On a l’impression d’un gros bâclage et d’un délire personnel et égoïste de Dario qui a choisi de se taper un caprice sans penser à ses fans, « Trauma » outre le fait que ce soit un très mauvais film fait l’effet d’une trahison et on sort du visionnage en colère en se disant « mais pourquoi et comment Dario Argento, si vénéré, a réalisé un film aussi plat ? »

Comme dit l’adage « qui aime bien châtie bien », on pardonnera au Maestro et on se reverra fissa ses précédents films pour oublier la déconvenue « Trauma », surtout que deux jours avant j’avais revu « Ténèbres », que je considère comme son meilleur film ; voir « Trauma » après fait l’effet d’une douche froide, encore une fois on se dit « mais c’est pas possible ! c’est pas la même personne qui a fait ces deux films ? » !

D’autant plus que l’édition du blu ray sortie chez extralucid est sublime et bel objet pour tout cinéphile collectionneur, avec un fourreau et un livret et deux blu rays dont un bardé de bonus !

Ça fait mal de voir cette déchéance et on va arrêter de tirer sur l’ambulance, bah oui reconnaissons- le, Dario s’est planté avec « Trauma », en long en large et en travers !

Ça peut arriver à tout cinéaste et on ne vas pas lui jeter l’opprobre, il s’est pris une sortie de route avec 20 tonneaux derrière !

C’est dur à digérer mais on s’en remettra…

Au vu de l’immense carrière et de tout ce qu’il a apporté au cinéma fantastique, on va dire qu’on ferme les yeux et qu’on va vite oublier « Trauma »…

Même en étant ultra OPEN et tolérant, la pilule est dure à avaler…

Si vous voulez voir Dario diriger sa fille de main de maitre regardez plutôt son « Syndrome de Stendhal » superbe film et en plus la belle Asia apparaît dans tous les plans, là oui d’accord !

Après « Phenomena », Argento a eu une carrière en dents de scie, « Trauma » est un de ses pires métrages, ça fait mal et ça pique les yeux…

Bien sûr vu qu’on est fan du Maitre on va acheter le beau blu ray et regarder ce film, mais je vous préviens ne vous attendez pas à un miracle…

On ne reconnaît plus Argento !

Note : 3/10









samedi 18 mars 2023

La guerre des polices de Robin Davis, 1979

 

LA GUERRE DES POLICES

de Robin Davis

1979

France

avec Claude Brasseur, Marlène Jobert, Claude Rich, Gérard Desarthe, Jean Pierre Kalfon, Féodor Atkine, François Périer, Jean-François Stévenin, Albert Dray

Polar/ film d’action

100 minutes

Blu ray édité chez ESC

Synopsis :

L'équipe du commissaire Ballestrat, de la brigade territoriale, attend six heures du matin afin de piéger Sarlat, l'ennemi public n° 1.

Mais Fush (Fuchs ?) et les hommes de l'antigang arrivent.

Or Ballestrat ne veut pas de leur présence.

(source : Wikipedia)

Mon avis :

Deuxième film de Robin Davis, « La guerre des polices » a eu bien du mal à se financer et c’est grâce à Véra Belmont qu’il a pu voir le jour, cette dernière a finalement accepté le script de Davis mais il a dû réécrire en partie l’histoire pendant seulement un mois ! et cela a été payant, le film a été un immense succès au box-office !

« La guerre des polices » s’ancre bien dans le panorama du polar français de la fin des années 70/ début des années 80, c’est un film policier très tonique avec un rythme particulièrement efficace qui opte pour un ton réaliste, plongée dans la pègre et les quartiers chauds de la capitale et un festival de « sales gueules » parmi les malfrats, notamment Gérard Desarthe (Sarlat) qui ferait peur à une couvée de singes !

Robin Davis s’est particulièrement bien débrouillé pour la direction de ses acteurs et ceux-ci sont tous impeccables (Claude Rich, Claude Brasseur et la belle Marlène Jobert sont tout à fait crédibles et leur jeu sonne juste !)…

Les érotomanes se régaleront de la plastique de la belle Marlène Jobert qui dévoile ses charmes à maintes reprises et les cinéphiles auront reconnu Richard Allan, célèbre acteur de X, qui fait un caméo rapide en exhibitionniste !

Très nerveux, « La guerre des polices » est un excellent polar sans temps morts et qui démarre sec (une arrestation ratée et qui tourne mal avec la mort d’un policier), il y a un aspect politique puisque le chef de la préfecture de police est en liaison avec le ministère de l’intérieur et se fait remonter les bretelles en permanence !

Du coup, il met une pression de folie à ses deux équipes chapeautées par Claude Brasseur et Claude Rich à qui il demande de s’unir pour neutraliser et arrêter Sarlat, l’ennemi public numéro 1, sauf que le « hic », c’est que les deux hommes ne peuvent pas s’encadrer et refusent de collaborer, se faisant les pires crasses entre eux et faisant capoter les interventions !

« La guerre des polices » est un film avec beaucoup d’investigations, Brasseur s’immisce dans le milieu de la prostitution et remonte à la source pour « coincer » Sarlat alors que Claude Rich utilise des méthodes pour le moins expéditives allant jusqu’à violenter ou torturer les suspects qu’il interroge…

La fin du film est inattendu et atypique et il faut souligner le caractère dramatique de cet épilogue…

Bourré d’action et d’énergie, « La guerre des polices » est un film qui se suit très bien et les cinéphiles se régaleront face à ce déploiement scénaristique qui évite les clichés et qui donne même de la noblesse au genre, Robin Davis ne s’est pas caché qu’il s’était inspiré du cinéma américain !

Très réussi et sincère dans son propos, « La guerre des polices » est un film réjouissant et rondement mené, toute l’équipe était particulièrement inspirée et c’est sans doute pour cela que le film fut un succès, le bouche à oreille a bien fonctionné et « La guerre des polices » regorge de séquences cultes et inoubliables…

Malgré une violence et pas mal de sexe, « La guerre des polices » reste un film accessible (peut être une interdiction aux moins de 12 ans aurait été de bonne augure mais le film n’écopa pas d’interdiction, la censure le jugeant « tous publics », malgré le passage dans le cinéma porno)…

Claude Brasseur n’a plus rien à prouver, il est excellent dans son rôle, Marlène Jobert est parfaite également et Claude Rich terrifiant en inspecteur sadique ; les seconds rôles sont impeccables, mention spéciale à Féodor Atkine, dans un petit rôle de braqueur d’une armurerie et complice direct de Sarlat…

Très bon témoignage du polar français de la fin années 70, « La guerre des polices » ressort désormais dans un superbe bluray à l’image retravaillée chez ESC distribution, les fans de polars hexagonaux se rueront sur cette édition qui s’avèrent indispensable pour les collectionneurs et les cinéphiles férus de film d’action…

« La guerre des polices » est un film comme on n’en fait plus, racé, rapide, tonique et loyal dans son propos, on en a pour son argent et Robin Davis ne prend pas le spectateur en traitre, tous les cinéphiles, même les plus exigeants, y  trouveront leur compte !

Très sympa et ultra rythmé, et avec un final d’anthologie, « La guerre des polices » est un film à voir absolument, il n’y a quasiment aucune raison d’être déçu au visionnage !

Une petite bombe de polar et d’action qui, par sa tonicité, n’a finalement pas beaucoup vieilli…

FONCEZ !

Note : 8.5/10








samedi 11 mars 2023

La Vénus d'Ille de Mario Bava, 1979

 

LA VENUS D’ILLE

de Mario Bava

1979

Italie

avec Marc Porel, Daria Nicolodi, Adriana Innocenti, Fausto di Bella, Diana de Curtis

Conte fantastique

63 minutes

Blu ray édité chez Severin films

Co-réalisé avec Lamberto Bava

aka La Venere d’Ille

Produit par la RAI

Musique d’Ubaldo Continielo

Synopsis :

Dans la campagne de Ferrare, des paysans découvrent une ancienne statue représentant le visage de Vénus.

Lors du levage, la sculpture tombe et blesse l'un des agriculteurs.

Remarquant d'étranges présages, les hommes décident de le donner à leur maître, Monsieur de Peyrehorade.

À partir de ce moment, des présences mystérieuses errent dans la villa de la famille noble.

(source : Wikipedia)

Mon avis :

D’après une nouvelle de Prosper Mérimée, « La Vénus d’Ille » est le dernier film de Mario Bava, c’est en fait un téléfilm qu’il a co-réalisé avec son fils Lamberto , ce dernier était réticent car c’est une production de la télévision italienne RAI, soyons honnêtes, cette lecture de « La vénus d’Ille » est une immense réussite qui se démarque de tous les autres films de Bava, ici pas de couleurs bariolées ou de zooms intempestifs qui faisaient la marque de fabrique du Maestro, mais une œuvre dense, limpide et très esthétique…

Toute l’histoire est basée sur cette fameuse statue sortie de nulle part et déterrée par des paysans qui faisaient des travaux d’élagages sur des arbres…

C’est un film de malédiction puisqu’à peine sortie de terre la statue de Vénus estropie un des villageois qui sera paralysé à vie…

Nous assistons à une peinture de la noblesse italienne du dix-neuvième siècle avec la Famille Peyrorrade, des bourgeois très riches qui doivent marier leur fils avec une très belle jeune femme, Clara, jouée par la sublime Daria Nicolodi…

Se rajoute à l’intrigue la présence de Mathieu (Marc Porel, superbe acteur à la beauté ténébreuse) et très vite, la statue va « posséder » les lieux pour s’immiscer dans Clara !

Bava signe une mise en scène claire et sans aucune exagération, « La Vénus d’Ille » est un téléfilm fascinant de bout en bout, doté d’une aura incroyable ; Bava utilise les décors plein pot comme il a toujours fait mais « La Vénus d’Ille » est bien à part et atypique dans sa filmographie, il ne ressemble à aucun de ses films précédents…

Bava est particulièrement généreux pour nous démontrer l’opulence de la famille Peyrorrade, il  y a des récurrences sur les festins et de nombreuses scènes de nourritures qui trouveront leur point d’orgue lors de la séquence du mariage…

La statue de la Vénus va d’abord intriguer puis le film prend un tournant fantastique avec un drame que je ne vous dévoilerai pas pour éviter de spoiler…

« La vénus d’Ille » dure 63 minutes mais cela passe extrêmement vite, l’unité de lieu est relativement basique (la demeure et ses alentours) mais on sent toujours la grâce et le talent absolu de Mario Bava, c’est son ultime film mais il faut le voir absolument !

Maintenant qu’un beau blu ray est disponible chez Severin films, les cinéphiles aficionados du Maitre doivent se ruer fissa sur ce bel objet, véritable Graal qui nous permet d’exhumer ce chef d’œuvre dans les meilleures conditions…

Mario Bava n’a pas trahi l’œuvre de Prosper Mérimée et le pouvoir de fascination est bel et bien intact ; tourné en 1979 mais passé sur le petit écran en 1981, « La vénus d’Ille » a marqué, voire terrifié, le jeune public qui l’avait vu à l’époque, un peu à l’instar de séries comme « Belphégor » ou « L’ile aux trente cercueils », ce téléfilm représente un pan important de la mémoire pour les cinéphiles et Bava parachève sa carrière de la plus belle manière qui soit !

A noter la musique qui est superbe et une scène nocturne de lit à baldaquin qui rappellerait presque un passage du « Corps et le fouet », avec « La vénus d’Ille » on est dans du très haut niveau de cinéma, d’ailleurs, une fois le film terminé on a envie de le revoir très vite, tant le climat qu’il dégage est puissant et onirique…

Maintenant qu’il est disponible facilement, je vous encourage à vous procurer ce blu ray, c’est une offrande qui tient du miracle, surtout quand on sait à quel point ce film est rare (magnifique boulot de Severin films)…

« La vénus d’Ille » ravira les cinéphiles et les curieux néophytes de l’œuvre de Bava, même s’ils sont rares, risqueront d’être surpris et éblouis…

Une œuvre essentielle du cinéma italien !

Note : 9/10








samedi 4 mars 2023

Les nouveaux barbares d'Enzo Castellari, 1983

 

LES NOUVEAUX BARBARES

d’Enzo Castellari

1983

Italie/Etats unis

avec George Eastman, Fred Williamson, Anna Kanakis, Giovanni Frezza, Venantino Venantini, Giancarlo Prete, Massimo Vanni

91 minutes

Film d’anticipation/film d’action/nanar

Blu ray édité chez Pulse vidéo

aka I nuovi barbari

Musique de Claudio Simonetti

Synopsis :

En 2019, après la fin de la Troisième Guerre mondiale, les rares rescapés tentent de survivre dans un monde dévasté où le gang des Templars cherche à annihiler toute forme de vie restante.

(source : Wikipedia)

Mon avis :

Avec ces « Nouveaux barbares » on est en plein dans la période où les Italiens pompaient sans honte et abusivement « Mad Max 2 » et là, franchement, c’est loin d’être une réussite !

Déjà manquer autant d’ambition et d’imagination, cela ne peut que desservir la qualité de ce film, qui sombre très vite dans le pur nanar…

Mais ce qui est flagrant au visionnage, c’est la répétition totale des séquences, on dirait que Castellari nous balance des copiers collers des scènes de poursuites, on voit quasiment 6 fois les mêmes passages (les bolides qui roulent à fond la caisse, on suppose que c’est des karts customisés, les bagarres), idem pour les décors, on a l’impression que le film a été tourné dans le même endroit pour toutes les scènes ; certes, les cascades sont plutôt pas mal réalisées, mais très vite on tourne en rond !

George Eastman est cent fois plus à l’aise quand il fait des rôles de boogeyman (comme dans « Absurd » de Joe d’amato), ici on a l’impression qu’il s’ennuie et qu’il débite ses répliques sans conviction ; la belle Anna Kanakis (une habituée des post apo macaroni puisqu’on la retrouve également dans « 2019 après la chute de New York » de Sergio Martino qui reste, à ce jour, le meilleur post apo), semble patauger dans la semoule et surtout l’immense Venantino Venantini en prêtre relégué au second plan (il avait surement des impayés de loyers), rôle indigne pour un tel acteur ! et l’insupportable chiard Giovanni Frezza, pas du tout crédible en mécanicien haut comme trois pommes, « Les nouveaux barbares » c’est quand même un sacré foutoir !

Le coup de l’apocalypse nucléaire après la troisième guerre nucléaire (sic) avec une entame piteuse qui sert de générique d’ouverture et la zik du père Simonetti est l’une des plus mauvaises que le Maestro ait composée !

Heureusement, on a Fred Willamson, second couteau habitué des films d’exploitation qui a bouffé à tous les rateliers et qui tire son épingle du jeu (quelle carrière quand même ! il joue même dans « Une nuit en enfer » de Robert Rodriguez !)…

Sinon que dire ? bah RIEN, on se fait vite ennuyer tant les scènes sont répétitives, une fois que l’on a vu une séquence de poursuites pendant cinq minutes, c’est comme si on avait l’intégralité du film LOL !

Avec deux trois scènes de tortures disséminées par ci par là, sinon c’est le NEANT !

« Les nouveaux barbares » est l’un des plus mauvais films d’Enzo Castellari, il se fiche pas mal de l’attractivité de son histoire et réalise un piètre film de commande, vite fait vite torché en pensant que le public va suivre et que « Les nouveaux barbares » lui rapportera un maximum d’oseille !

« Les nouveaux barbares » est donc bâclé et ne révolutionne pas du tout le genre, on peut même dire qu’il l’appauvrit !

Heureusement, l’édition blu ray de Pulse vidéo est excellente, le boulot fidèle aux attentes des cinéphiles est de grande qualité, surtout les bonus avec, notamment , une tonne de trailers de films avec George Eastman (des westerns, des gialli et parfois en version allemande, du pur collector !), le packaging est magnifique et le film n’en méritait pas tant !

Mais quand allez- vous nous sortir « 2019 après la chute de New York » en blu ray, nom d’une pipe ????????

Celui là il est attendu comme le graal !

C’est quand même dingue c’est le seul film de post apo italien qui ne soit pas encore disponible, tous les autres le sont !

Pour patienter on peut se mettre sous la dent « Les nouveaux barbares », mais c’est le ras des pâquerettes…

Un témoignage du manque d’originalité des réalisateurs italiens, si « Mad Max 2 » n’avait pas été tourné, des dizaines de ses ersatz n’auraient jamais vu le jour !

Si on devait faire une thèse sur le plagiat au cinéma, « Les nouveaux barbares » et ses comparses en serait l’exemple tout trouvé !

Vraiment dispensable, « Les nouveaux barbares » peut se regarder sans difficulté et vous fera passer le temps, les une heure et demie passent comme une flèche et le film ne laisse pas un souvenir impérissable, si vous souhaitez voir George Eastman dans un rôle à sa juste valeur, vous avez des tas d’autres films où le bougre s’épanouit plus, ici il cachetonne…

Même si marrant et sympa, « Les nouveaux barbares » est un film mineur !

Note : 4/10