RAMBO
2, LA MISSION
de George
Pan Cosmatos
1985
Etats-Unis
avec Sylvester Stallone, Richard
Crenna, Charles Napier, Steven Berkoff, Julia Nickson
92
minutes
Action
aka Rambo,
first blood 2
Produit
par Mario Kassar et Andrew Vajna
Scénario
de Sylvester Stallone et James Cameron
Musique
de Jerry Goldsmith
Recettes
mondiales au box-office : 300 400 432 dollars
Synopsis :
Etats-Unis
et Vietnam, en 1985…
Après
les forfaits qu’il a causés dans la ville de Hope trois années auparavant, John
Rambo est condamné au bagne pour cinq ans....
Le
colonel Samuel Trautman rend visite à Rambo, il lui propose un deal, il le sort
de prison mais en échange Rambo doit se rendre dans une contrée du Vietnam pour
faire des photographies de camps où se trouvent des anciens soldats américains
toujours retenus prisonniers…
Rambo
accepte le marché ; Marshall Murdock et le lieutenant Podowsky, deux
militaires, lui expliquent en détails sa mission, Rambo est parachuté en pleine
jungle !
Arrivé
sur place, Rambo fait la connaissance de Co Bao, l’agent chargée de le guider ;
de multiples pièges rendent la mission de Rambo encore plus difficile ;
alors qu’il découvre des prisonniers, Rambo les libère de leurs geôliers…
Lorsque
le lieutenant Podowky arrive en hélicoptère pour ramener Rambo, il voit un
prisonnier avec lui ; Podowsky refuse alors de les secourir et s’en va !
Rambo
est fou de rage…
Des
soldats russes sont également sur place pour prêter main forte aux vietcongs…
C’est
alors que Rambo est capturé par l’un d’eux…
Sa
mission va se compliquer, il devra combattre puis s’évader pour retrouver
Murdock et tirer au clair les réelles conditions de sa mission, Rambo est piégé !
Mon
avis :
Deuxième
film de la série des « Rambo », « Rambo 2, la mission » est
l’un des plus gros succès de 1985 et il se suit comme une suite directe du
premier, tourné trois années auparavant, on y retrouve le personnage du colonel
Trautman qui donne une seconde chance à John Rambo, prisonnier dans un bagne,
pour une « mission » qui va, bien entendu, tourner au casse-pipe…
Le
réalisateur George Pan Cosmatos connait parfaitement son boulot et ce « Rambo
2 » est moins une chronique sociale (comme l’était le premier film) qu’un
pur film de guerre et de castagne ; l’ensemble est très plaisant et ça
barde complètement, malgré quelques petites incohérences…
Le
thème des prisonniers « encore retenus au Vietnam et que l’on doit sauver
et rapatrier » sera pillé et pompé par la Cannon films avec la série des « Portés
disparus » de l’inénarrable Chuck Norris, qui débutera dans la foulée la
même année (en 1985)…
Toujours
hyper direct et efficace, ce « Rambo 2, la mission » bourrine à mort
mais reste un très bon film, honnête, droit et privilégiant surtout l’action ; après tout c’est bien ce que demande le
spectateur qui vient voir le film, et il n’est pas déçu !
La
guerre froide n’est pas tout à fait terminée, puisque le script intègre des
soldats russes dans l’intrigue, prêtant main forte aux Vietcongs ; cet
élément scénaristique pourra paraître incongru mais on est en plein dans le
règne de Ronald Reagan et l’histoire n’a que faire de la diplomatie, elle
préfère le côté patriotique ; finalement la présence des Russes n’est pas
gênante dans l’histoire et rajoute des difficultés et du pep’s à
Rambo/Stallone, qui sera une énième fois torturé et mis à mal, avant, bien sûr,
de s’en sortir…
Une
nouvelle fois, c’est bien les autorités (Murdock, incarné par Charles Napier et
Podowsky, incarné par Steven Berkoff) qui sont les plus salopards dans l’histoire
et ils en feront les frais lors d’un pétage de plombs final de la part de Rambo !
A
noter la présence de James Cameron au scénario, je ne sais pas si c’est un homonyme
ou réellement le réalisateur, quoiqu’il en soit Stallone a encore mis son cœur et
ses tripes dans le film puisqu’il a coécrit le scénario…
Un
excellent segment que ce « Rambo 2 » avec un élément féminin non
négligeable (la belle Julia Nickson) et des séquences à couper le souffle (le
plongeon du torrent lors du lâcher de napalm, les combats aériens avec les
hélicoptères, les scènes nocturnes d’assaut dans le camp des Vietcongs, la
fusillade sur le bateau, modèle de dynamique au niveau du montage), bref du bon
travail et on ne s’ennuie pas !
La
musique de Jerry Goldsmith colle bien à la peau du personnage de Rambo et on ne
peut que savourer ce film qui, globalement, est excellent…
A
voir sans modération et indissociable du premier !
Note :
8/10