samedi 30 décembre 2023

Technique d'un meurtre de Franco Prosperi, 1966

 

TECHNIQUE D’UN MEURTRE

De Franco Prosperi

1966

Italie

Avec Franco Nero, Robert Webber, José Luis de Villalonga, Theodora Bergery

100 minutes

Film d’espionnage/polar

Aka Professionnal killer

Aka Tecnica di omicido

Blu ray édité chez Elephant films

Synopsis :

Le film suit l’histoire de John Harris, un tueur à gages qui décide de se retirer après un dernier contrat.

Il doit abattre un ancien membre de l’organisation pour laquelle il travaille : Secchy, responsable de la mort de son frère. 

Avec un jeune tueur, Toni Lobello, qui le prend comme un modèle, John se rend à Paris

(source : bing)

Mon avis :

« Technique d’un meurtre » fait partie de la collection « Les années de plomb » éditée chez Elephant films mais ce n’est pas un polizzotescho contrairement à ses congénères, c’est un film d’espionnage qui ne date pas des années 70 mais de 1966, on le qualifie dans le genre « eurospy »….

Le rythme est lent et le film très daté, il s’est pris un super coup de vieux…

Cependant, « Technique d’un meurtre » n’a pas que des défauts et sa principale qualité réside dans le charisme gigantesque de Robert Webber qui joue John Harris, le personnage principal, il dégage une aura de folie et rappelle un peu John Wayne, avec des traits plus affinés, sa composition est remarquable !

Franco Nero est méconnaissable, très jeune dans le rôle du « candide » face à son mentor qu’il seconde et qu’il finira par trahir (ce qui n’est pas très crédible dans le cheminement de l’histoire !)…

Prosperi prend tout son temps et le rythme est ultra pépère, quasiment aucun sexisme comparé aux autres films de la collection, et une intrigue d’investigations assez bien menée, en revanche les fans de polars italiens violents seront déçus, il n’y a aucun aspect putassier comme celui qu’on connait et qui fait l’apanage des polars spaghettis…

Ceci étant, en n’étant pas trop regardant, on pourra apprécier « Technique d’un meurtre » par ses moments de bravoure et l’histoire est suffisamment dense pour captiver le spectateur ; c’est un pur film de cinéphiles et seuls ceux-ci trouveront leur compte, les autres s’ennuieront, il faut être OPEN pour le visionner !

Dans le film, le tueur n’est pas appelé John Harris mais Clint, est-ce dû uniquement dans la version française ? (en hommage avec Clint Eastwood)…

Il y a une dimension exotique dans « Technique d’un meurtre », on voyage beaucoup, on passe de New York à Paris en un clin d’œil, parfois les séquences sont répétitives…

Le personnage de Lucy, la belle blonde, est reléguée au rang secondaire, sa toxicomanie est montrée hors champ, ce qui enlève le piment qu’aurait pu donner sa prestation…

Bref, la dynamique lente du métrage risquera de rebuter le cinéphile friand d’action, les fulgurances sont déclinées à deux à l’heure et je ne vous cache pas que j’ai dû m’accrocher pour voir le film en entier, certains passages m’ont ennuyé !

C’est vraiment pas le meilleur de la collection « Les années de plomb », si on le compare avec les Di Leo ou « Les féroces » il n’y a pas photo !

Blu ray dispensable à réserver uniquement aux collectionneurs qui souhaitent acquérir l’intégrale de la collection, pour les autres, vous pouvez zapper sans difficultés !

Note : 6.5/10






samedi 23 décembre 2023

Magnum 44 spécial de Stelvio Massi, 1976

 

MAGNUM 44 SPECIAL

De Stelvio Massi

1976

Italie

Avec John Saxon, Lee J. Cobb, Renzo Palmer, Lino Capolicchio, Rosanna Fratello

Polar/polizzotescho

92 minutes

Blu ray édité chez Elephant films

Synopsis :

À Bari, le commissaire Jacovella cherche à arrêter l'industriel Ragusa en cheville avec la Sacra corona unita...

(source : Wikipedia)

Mon avis :

Particulièrement efficace, « Magnum 44 spécial » reprend et respecte à la lettre tous les codes du polar spaghetti du milieu des années 70…

Illustre metteur en scène, Stelvio Massi ajoute des nouveautés au genre avec l’omniprésence des médias (ici le journal « Mezzogiorno ») qui joue un rôle crucial en parasitant avec un temps d’avance les investigations de la police, John Saxon est souvent pris de cours dans son enquête à cause des informations de la presse qui le devancent….

La mafia a également une grande importance mais elle s’allie avec une corruption politique (des pots de vins perçus par un ministre véreux via un document)…

Les jeunes gangsters semblent novices et un braquage tourne mal, mettant en grande difficulté un des malfrats qui se réfugie dans une cabane avec sa copine…

John Saxon s’avère très brutal et n’hésite pas à molester ses suspects, le « parrain » de la mafia locale est aveugle et impitoyable et tous ceux qui manqueront à ses ordres seront sévèrement châtiés !

Le sexisme est présent dans « Magnum 44 spécial » mais beaucoup moins que dans les autres polizzoteschi, Stelvio Massi se concentre avant tout sur son intrigue policière et décline son histoire avec un grand professionnalisme et une grande rigueur…

Si on le compare aux autres polars spaghetti, « Magnum 44 spécial » s’en sort bien et se suit de manière agréable…

L’édition de Elephant films est comme toujours impeccable et c’est un réel plaisir de redécouvrir une oeuvre assez rare et méconnue du public cinéphile…

Généreux en gunfights et à la mise en scène appliquée, « Magnum 44 spécial » est un polar hautement recommandable et doté de grandes qualités…

La musique du film et la chanson du générique sont magnifiques, John Saxon est parfaitement à l’aise et tous les acteurs (y compris les femmes) sont impliqués dans leurs rôles…

A noter une scène de car jacking très impressionnante !

Bref, sincèrement, « Magnum 44 spécial » ravira les fanatiques de polizzoteschi et comblera les cinéphiles…

Un beau blu ray, un film très sympathique (avec la version française d’époque disponible) et une histoire prenante et efficace, on aurait tort de se priver de l’acquisition de « Magnum 44 spécial » !

Dans la collection de Elephant films « Les années de plomb », pour l’instant aucune fausse note !

C’est si rare que ce genre de films soient exhumés, donc un seul mot d’ordre, une seule consigne : FONCEZ !

Note : 8/10






samedi 16 décembre 2023

Les féroces de Romolo Guerrieri, 1976

 

LES FEROCES

De Romolo Guerrieri

1976

Italie

Avec Tomas Milian, Venantino Venantini, Eleonora Giorgi, Antonio Guidi, Diego Abatanbuono, Max Delys, Stefano Patrizi, Benjamin Lev

Polar/polizzotescho

93 minutes

Scénario de Fernando di Leo

Blu ray édité chez Elephant films

Aka Liberi armati pericolosi

Aka Young, violent, dangerous

Synopsis :

« Le Blond », « Giò » et « Luis » sont trois fils de bonne famille de la bourgeoisie milanaise.

Pour tromper leur ennui, ils font les 400 coups.

Leurs coups deviennent de plus en plus violents avec le temps, en passant du vol à l'agression, de l'agression au meurtre.

Cependant, les trois jeunes ne se donnent pas beaucoup de peine pour effacer leurs traces et la police parvient vite à les identifier.

Bientôt, une course-poursuite s'engage dans la campagne lombarde entre un commissaire motivé et les trois jeunes, accompagnés par Lea, la copine de Luis...

(source : Wikipedia)

Mon avis :

Sorti en salles dans l’hexagone en 1985, « Les féroces » est un film culte, le haut du panier du polar italien…

Le film narre l’odyssée de trois braqueurs jeunes et complètement fous ; ils ne sont pas dans la misère mais paradoxalement issus de la bourgeoisie milanaise…

Déjantés et désoeuvrés, les trois jeunes hommes tuent sans aucune vergogne et se la jouent « Robin des bois » balançant des billets de banque après un casse en plein milieu d’un marché où la population se rue pour récupérer l’argent, sous les cris hilares des gangsters, la police est sur les dents et veut absolument les coincer pour stopper leurs multiples exactions….

Sans aucune logique, ce trio fou zigouille sans raison n’importe qui et sème la terreur dans Milan !

Giovanni, un des malfrats, est le plus malade des trois et est pris de rires pathologiques ; les bougres se rendent dans la demeure bourgeoise d’une de leurs connaissances, ils ligotent et dévêtent des jeunes femmes qui ont eu le malheur de se trouver « au mauvais endroit, au mauvais moment » ; attention, « Les féroces » est un film ultra violent et hyper sexiste !

Chacun des comédiens semblent « habités » par son rôle et c’est Fernando di Leo qui est aux manettes du scénario ; « Les féroces » est un film anarchiste, nihiliste et dont l’issue ne laisse aucun espoir, ça finit mal !

C’est une succession de divers braquages filmée sur un rythme infernal et on sort groggy du visionnage !

Tomas Milian a un rôle secondaire, il joue le commissaire de police, la vedette est donnée aux trois bougres, surtout à Giovanni, qui vous hantera longtemps avec son rire de dément et son humour déplacé, au beau milieu des bains de sang lors des fusillades !

A noter pour ceux qui ont vu « Virus cannibale » de Mattei, la quasi-totalité des doubleurs pour la version française est la même pour « Les féroces » et Benjamin Lev/Giovanni est doublé par celui qui double Franco Garofalo, on reconnait sa voix entre mille !

« Les féroces » est un polizzotescho proche du grindhouse, Romolo Guerrieri fait voler en éclats le classicisme propre aux polizzoteschi, c’est un chef d’œuvre du genre mais à la marginalité totale et assumée…

Le cinéphile ne pourra qu’être sidéré devant le spectacle offert par « Les féroces » et le blu ray édité chez Elephant films est impeccable avec image et booklet de toute beauté ; c’est un film très rare, une pure « offrande » maintenant à notre disposition et à ne surtout pas rater !

« Les féroces » est un film phénoménal qu’il faut réhabiliter sans faute, maintenant que c’est possible de le voir dans des conditions optimales…

Ultra violent, très sexiste avec une copulation factice et un final d’anthologie qui laisse sur les rotules, « Les féroces » est inoubliable…

Une vraie tuerie, une raclée comme on n’a pas l’habitude d’en voir !

Note : 10/10








dimanche 10 décembre 2023

Leatherface Massacre à la tronçonneuse 3 de Jeff Burr, 1990

 

LEATHERFACE

MASSACRE A LA TRONCONNEUSE 3

De Jeff Burr

1990

Etats unis

Avec Viggo Mortensen, Ken Foree, Kate Hodge, R.A. Mihaloff, William Butler

Film d’horreur

82 minutes

Aka Leatherface, Texas chainsaw massacre 3

Synopsis :

Michelle et Ryan, deux étudiants traversant les États-Unis en voiture, s'égarent sur une petite route du Texas.

Alors que la nuit tombe, ils se retrouvent perdus au milieu de nulle part et bientôt pourchassés par une famille de déments aux instincts meurtriers et cannibales...

(source : Wikipedia)

Mon avis :

Troisième volet de la saga culte des « Massacre à la tronçonneuse » initiée par Tobe Hooper en 1974, ce « Leatherface » estampillée fin années 80/début années 90 est un film raté !

Quasiment toute l’action se déroule de nuit contrairement au côté « solaire » du premier, la présence de Ken Foree et Viggo Mortensen semble être la seule qualité d’un métrage pesant et qui tourne en rond ; du nouveau dans la famille Sawyer (les cannibales) avec la présence de la mère et d’une petite fille mais l’effet d’horreur espéré ne fonctionne pas…

Pour ne pas déplaire et se faire saquer par la commission de censure, le film souffre de nombreuses coupes sur les scènes gore (l’édition DVD en récupère certaines mais cela ne suffit pas à rehausser ce fiasco filmique)…

Le final est un énorme foutage de gueule et peine à être crédible, Jeff Burr a bâclé son histoire, « Leatherface, TCM 3 » n’est pas du tout terrifiant en comparaison avec celui de 1974 !

Le film se résume à une partie de cache-cache pendant une heure vingt, c’est sans doute un des plus mauvais de toute la saga qui ne rend pas honneur au personnage iconique de Leatherface…

La motivation de vouloir faire de l’argent absolument peut se comprendre mais un minimum de crédibilité doit être présent si on veut attirer le spectateur cinéphile, ici on a l’impression que tout est bafoué !

Hyper bourrin et inintelligent, « TCM 3 » est un pur plantage !

En résumé, il faudra attendre le remake de Marcus Nispel en 2003 pour ENFIN prendre du plaisir avec cette saga, très inégale, c’est le moins que l’on puisse dire…

Au rythme anémié, « TCM 3 » se suit avec aucun charme et tout est oublié une fois sorti du visionnage gâché par cette fin complètement débile indigne d’un film soi-disant « levier » du genre…

A déconseiller aux puristes et à voir uniquement pour les cinéphiles curieux (il parait que le 4 est pire !)…

Sans aucune saveur, ce « Massacre à la tronçonneuse 3 » en décevra plus d’un, on a qu’une envie : se refaire celui de 1974 qui, lui, a fourni un impact énorme au cinéma horrifique…

Raté et dispensable !

Note : 4/10








mercredi 6 décembre 2023

Massacre à la tronçonneuse 2 de Tobe Hooper, 1986

 

MASSACRE A LA TRONCONNEUSE 2

De Tobe Hooper

1986

Etats unis

Avec Dennis Hopper, Caroline Williams, Jim Siedow, Bill Moseley, Bill Johnson

Film d’horreur/comédie horrifique

100 minutes

Aka Texas chainsaw massacre 2

Produit par la Cannon

Effets spéciaux de Tom Savini

Synopsis :

Depuis plus de 10 ans, le Texas Ranger Lefty Enright, oncle de Sally et Franklin, cherche sans relâche à venger le meurtre brutal des enfants de son frère par Leatherface et sa famille de cannibales.

Aujourd'hui c'est son jour de chance : une présentatrice de radio vient d'enregistrer la bande son du meurtre par Leatherface de deux jeunes hommes qui étaient en communication téléphonique avec la radio au moment du crime.

(source : Wikipedia)

Mon avis :

Houlala c’est quand même un sacré foutoir ce film !

Tobe Hooper a choisi la carte de la comédie horrifique et dès le début avec les deux abrutis dans leur voiture, on craint le pire pour la suite !

Certes c’est fun et très rigolo mais on est très loin du premier de 1974, ici pas un frisson, quasiment pas de terreur, mais une heure quarante de pantalonnade et de pitreries !

On voit bien que la Cannon est passée par là et que tout le sens, tout le souffle du précédent a bel et bien disparu !

On se met sous la dent un métrage assez tonique mais qui souffre de séquences aux dialogues vraiment débiles ; des nouveautés aussi, Leatherface tombe amoureux de sa victime, Dennis Hopper en ranger vengeur qui combat le « mal par le mal » et qui s’arme de trois tronçonneuses pour venger son neveu et sa nièce…

Le scénario est bancal (on n’y comprend plus rien, le magasin des Sawyer se trouve sous le parc d’attractions ?, comment fait Leatherface pour atterrir dans la station de radio ??...), Caroline Williams n’a pas du tout le charisme de Marylin Burns, ses hurlements ne produisent aucun effet sur le spectateur, contrairement à sa congénère douze ans auparavant !

Heureusement il reste les excellents effets gore signés Tom Savini et Bill Moseley en Chop Top qui tire son épingle du jeu ; Jim Siedow est toujours aussi jouissif, mais ce « Massacre à la tronçonneuse 2 » fait penser à une caricature du premier, effaçant l’atmosphère de terreur pour la remplacer par une heure quarante de rigolades et de franche camaraderie, on sent le déclin pour Hooper qui vit sa pire période de cinéaste avec son passage chez la Cannon ;  c’est d’autant plus dommage que le potentiel était énorme alors pourquoi ce gâchis ?

Même le final en queue de poisson zappe le personnage de Hopper et l’épilogue est ridicule…

Déception avec ce segment qui ne tient pas ses engagements et qui semble indigne du précédent, d’autant que les deux films sont réalisés par le même : Tobe Hooper ! il n’a pas respecté du tout les codes du premier et n’en a fait qu’à sa tête, un comble !

Que s’est-il passé ?

Le troisième a lui aussi une mauvaise réputation je vais le visionner prochainement…

Une suite dispensable et délirante, avec des bons effets gore, mais on aurait aimé plus de terreur, vue l’aura de celui de 1974, cela aurait été la moindre des choses !

Note : 6/10








samedi 2 décembre 2023

Land of the dead de George Romero, 2005

 

LAND OF THE DEAD

De George A. Romero

2005

Etats unis/France/Canada

Avec Dennis Hopper, John Leguizamo, Asia Argento, Simon Baker, Robert Joy

Film d’horreur/film de zombies

93 minutes

Effets spéciaux de Greg Nicotero

DVD uncut édité chez Wild side

Synopsis :

Plusieurs années après une apocalypse zombie, les survivants ont établi des avant-postes fortifiés à travers les États-Unis.

Le film se déroule dans l'un de ces avant-postes, à Pittsburgh, bordé sur deux côtés par des rivières et sur le troisième par une clôture électrique. 

(source : Wikipedia)

Mon avis :

On est en 2005 et ce « Land of the dead » est le dernier « bon » film de zombies de Romero…

Ne perdant rien de sa vigueur, le film se suit agréablement, les effets gore très bien réalisés sont excellents, l’histoire est prenante et tous les protagonistes semblent crédibles, y compris les fameux zombies toujours autant terrifiants !

Cerise sur le gateau, le père Romero s’octroie en plus-value deux seconds rôles de choix : la belle Asia Argento et Dennis Hopper, donnant un aspect encore plus savoureux au film…

Beaucoup d’action, du gore, des décors superbes et des trouvailles scénaristiques, notamment avec les feux d’artifice qui captivent les zombies et donnent un mini répit aux guerriers lors de leurs pérégrinations…

Quasiment tout le film se déroule de nuit mais cela ne gêne nullement l’intrigue…

Pas mal de passages cultes comme l’arrivée des zombies dans le complexe urbain semant la panique et dévorant toute la population…

George Romero était encore en bonne forme et son film est réussi de bout en bout, le spectateur cinéphile prendra grand plaisir en le visionnant…

L’atmosphère de « Land of the dead” demeure pesante voire étouffante parfois, l’avancée des zombies semble inexorable et l’issue de tout cela tournera en leur faveur, c’est un film terrifiant !

Le danger est bien là, il est omniprésent, et Romero s’amuse, comme à son habitude, à nous faire peur, avec des séquences qui font sursauter, il ne nous laisse que très peu de répit : « Land of the dead » est un métrage très anxiogène…

Avec de nombreux caméo (Savini mais aussi les réalisateurs de « Shaun of the dead » en zombies, film qui avait impressionné Romero)…

Bref, « Land of the dead” c’est que du bon, et il faut profiter de ce film car après c’est la dégringolade et le style « romerien » perdra sa vitalité…

On est encore dans du bon film de zombies signé par le maitre en la matière, ne boudons pas notre plaisir et savourons ce film très sympathique et bien rythmé, « Land of the dead » est le dernier film correct de Romero si on regarde sa filmographie !

Un sommet et une perle du film de zombies, avec un savoir-faire qui déclinera peu après…

Note : 8/10