INDIANA
JONES ET LA DERNIERE CROISADE
de Steven
Spielberg
1989
Etats-Unis
avec Harrison Ford, Sean Connery,
River Phoenix, Alison Doody, Julian Glover, Denholm Elliott, John Rhys Davies
Aventures
127
minutes
Musique
de John Williams
aka Indiana Jones and the last
crusade
Budget : 48 000 000 dollars
Recettes
mondiales au box-office : 474 171 806 dollars
Synopsis :
Utah,
1912…
Indiana
Jones, alors jeune scout, chaparde la croix de Coronado à des pilleurs de
tombes, il est poursuivi par ces derniers et se voit contraint de leur rendre
le précieux objet…
Côtes
du Portugal en 1938, Indiana Jones récupère la croix de Coronado, il se
retrouve maintenant pourchassé par des soldats du Troisième Reich ; les
nazis sont en quête du Saint Graal ; Indiana Jones apprend que son père se
trouve prisonnier à Venise, Elsa Schneider, une superbe archéologue
autrichienne, accueille Indy…
Après
une poursuite dantesque en vedettes vénitiennes, le couple s’embrasse…
Indy
et son père, Henry Jones, ainsi qu’Elsa parviennent à déchiffrer un code dans
un endroit religieux, sous une grande dalle, ils remarquent un passage
souterrain, puis ils sont attaqués par des centaines de rats !
Henry
Jones est fait prisonnier dans un château en Autriche, Indy le délivre ;
Elsa trahit Indiana Jones mais celui-ci, avec son père, parvient à fuir…
Toujours
à la recherche du Graal, Indy a des informations de Sallah et Marcus Brody, des
anciens amis à lui, il sait désormais où se trouve le Graal…
Indy
et les nazis, à sa poursuite, se retrouvent dans le temple où sont entreposées
les coupes du Graal, pour réussir à s’approprier la coupe et la boire, il faut
user de stratagèmes sinon le piège peut s’avérer fatal !
Elsa
Schneider boit la coupe la première…
Mon
avis :
Tourné
cinq années après le second segment de la saga, ce « Indiana Jones et la
dernière croisade » est virtuose et le spectateur assiste à un spectacle
tout bonnement royal, Spielberg n’a rien perdu de sa fougue et on se délecte
une nouvelle fois dans ces aventures de l’homme au chapeau et au fouet, c’est
un pur bonheur !
L’idée
d’avoir intégré Sean Connery en père d’Indy est carrément géniale et l’acteur
semble s’en être donné à cœur joie ; Spielberg nous fait rêver comme des
gosses avec des passages secrets, des décors incroyables et toujours avec sa
mise en scène millimétrée au quart de seconde, tout est impeccable, que ce soit
l’action, la dynamique et le jeu des acteurs, on est bluffés !
Certes
un ou deux bémols pas très graves mais apparemment tous les véhicules démarrent
sans clef ! les vedettes à Venise, la moto avec side-car, l’avion sous le
zeppelin (magnifique ce passage), le père Indy réussit à tout démarrer, mais
bon on sait que c’est du cinéma et ce n’est pas ce genre d’incohérences qui va
gâcher la fête !
La
séquence avec le tank est incroyable, là Spielberg a dû en baver pour le
montage, c’est l’une des meilleures scènes du film, le story board a dû être
hyper savamment étudié et le rendu est globalement sidérant !
La
présence féminine d’Alison Doody en archéologue autrichienne apporte un piment
érotique au film, elle est sublime et Harrison Ford/Indy se régale lors d’un
baiser fougueux, tout comme le spectateur…
Le
début du film se fait sur les chapeaux de roues et on se place dans l’action de
façon quasi immédiate, pour ne jamais plus en décoller jusqu’à l’épilogue, c’est
du boulot d’orfèvre !
Le
thème musical ponctue habilement les passages de scènes de bravoure et on
remarquera que Spielberg se fait plaisir au niveau de la technique qu’il
emploie avec les ombres (dans les quatre films de la saga, il a pour habitude
de mettre les ombres en plan régulier, ce qui prouve sa grande maitrise !)…
Une
nouvelle fois, c’est un festival de dynamisme et d’action, rien ne semble
pouvoir arrêter Indy et certains ont dit
que « Indiana Jones et la dernière croisade » était
inférieur aux deux premiers, personnellement, je le trouve au même niveau, le
plaisir ressenti est identique !
Bref,
je ne vois pas ce qu’il y aurait à redire, le film est parfaitement mis en
scène et son intérêt fait qu’il est tout à fait digne de la qualité des deux
autres !
Il
faudra attendre dix-neuf ans pour avoir l’opus suivant qui date de 2008 et qui
est tout aussi réussi !
Au
niveau du cinéma de loisirs pur et tout public, la saga des « Indiana
Jones » s’impose comme une référence absolue et, entre les mains de Steven
Spielberg, on sait que le plaisir sera forcément au rendez-vous !
Une
nouvelle fois, c’est deux heures de jubilation !
Note
: 10/10
Une super comédie que tout le monde devrait absolument regarder https://film4k.stream/568-la-verite-si-je-mens-les-debuts-2019.html C'est vraiment intéressant et spectaculaire, donc au moins une fois je vous recommande de le regarder vous-même .
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