BONNOT
ET COMPAGNIE
Episode
de la série « Les brigades du tigre »
de
Victor Vicas
1976
France
55
minutes
avec
Jean-Claude Bouillon, Pierre Maguelon, Jean-Paul Tribout, Jacques Giraud,
François Maistre, Macha Béranger
Scénario
de Claude Desailly
Musique
de Claude Bolling
Synopsis :
France,
au début du vingtième siècle…
La
bande à Bonnot a été neutralisée, tous les bandits ont été mis hors d’état de nuire
par les hommes du Tigre…
Seul
en reste un, Liébert, qui est emprisonné à vie…
Un
jour, le médecin de la prison informe Liébert qu’il est atteint d’une forme
sévère de tuberculose et qu’il ne lui reste que quelques semaines à vivre…
Sachant
qu’il n’a plus rien à perdre, Liébert s’évade avec un autre prisonnier, Bel œil,
condamné après un casse dans un bureau de tabac…
Arrivés
dans l’Indre, Liébert et son acolyte font la connaissance de Romarin, un caïd
local qui végète entre cambriolages et parties de billard…
Valentin,
Pujol et Terrasson arrivent sur place et logent à l’auberge de la rose d’or,
tenue par le père Coquelard…
Ils
remarquent une fille de petite vertu qui fait un scandale dans la salle du
restaurant ; de fil en aiguille, ils comprennent que c’est la femme de
Romarin…
Remontant
à la source pour leur enquête, Valentin, Pujol et Terrasson parviennent à
piéger Romarin…
Ce
dernier est alors abattu par Liébert, persuadé que Romarin aurait tout divulgué
aux policiers…
Le
temps s’accélère et Liébert décide de balancer des grenades, de nuit, à la Rose
d’or afin de tuer Valentin, son pire ennemi et celui qui l’a envoyé en prison…
Bel
œil et Liébert passent par les sous-sols de l’auberge et se retrouvent dans la
cave…
Pendant
ce temps, Valentin, Pujol et Terrasson font le guet non loin de l’entrée de l’hôtel…
Mon
avis :
Excellent
épisode que ce « Bonnot et compagnie » qui met en exergue le
survivant de la bande à Bonnot pour un ultime défi face à Valentin et aux hommes
du Tigre !
Cette
fois l’action ne se passe pas à Paris mais en province, dans l’Indre, à Yssoudun…
Le
personnage de Liébert, qui n’a plus rien à perdre, gravement atteint par la
maladie, est déterminé à tuer Valentin, avant lui-même de passer l’arme à
gauche…
Les
seconds rôles sont savoureux, notamment Macha Béranger dite « La poule »
et Romarin, caïd peureux et chiffe molle, qui ne fait pas le poids face à
Liébert, solide gaillard malgré sa tuberculose…
La
scène du restaurant avec l’engueulade entre le serveur et la Poule vaut son
pesant de cacahuètes et tout est très bien joué pour rendre l’histoire crédible…
La
séquence de l’attaque de la ferme est, elle aussi, très bien montée, avec une
tentative de viol par Romarin vite stoppée par Liébert (« nous sommes des
bandits, pas des assassins ! ») et le passage avec les masques
procure un charisme certain à ces gangsters provinciaux et proches du peuple,
ne s’attaquant qu’aux bourgeois…
Comme
toujours Victor Vicas soigne énormément sa mise en scène et c’est un vrai régal ;
le final est presque nihiliste et Valentin déjouera un plan des plus pernicieux
de la part de Liébert (les grenades dégoupillées) !
Une
nouvelle fois les cinéphiles seront aux anges, « Bonnot et compagnie »
est effectivement un des meilleurs épisodes des Brigades et restera dans les
mémoires de tout brigadophile…
Une
pure tuerie !
Note :
9/10
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