RESIDENT
EVIL EXTINCTION
de
Russell Mulcahy
2007
Etats
unis
avec Milla Jovovich, Ali Larter, Oded Fehr, Spencer
Locke, Iain Glen
Science
fiction
94
minutes
Budget :
45 000 000 dollars
Recettes
mondiales au box-office : 147 717 833 dollars
Synopsis
:
Dans
le désert du Nevada, trois ans après les événements déroulés à Raccoon, la
société Umbrella Corp a créé des dizaines de clones d’Alice, avec pour but d’extraire
son sang pour fabriquer l’antidote au virus T, qui a contaminé des millions de
personnes à l’échelle planétaire, ils sont devenus des zombies avides de sang
et de chair humaine !
La
véritable Alice a survécu et cherche à trouver des survivants non infectés dans
ce désert du Nevada ; elle combat des survivants belliqueux qui voulaient
la tuer avec des chiens zombies…
Alice
finit par retrouver des mercenaires, notamment Claire Redfield et Carlos Oliveira,
ces derniers vont pouvoir aider Alice, qui a retrouvé un carnet indiquant que
le territoire du Nebraska ne serait pas infecté par le virus T et donc qu’il
serait possible d’y vivre sans danger potentiel…
Mais
le docteur Sam Isaacs, un responsable d’Umbrella Corp, parvient à retrouver la
trace d’Alice par le biais d’un satellite !
Alice
est en danger et une attaque gigantesque de corbeaux décime quasiment tous les
mercenaires qui étaient avec elle !
Alice
tente le tout pour le tout et force un barrage rempli de zombies, elle neutralise
un hélicoptère et y laisse monter les survivants afin qu’ils partent pour le
Nebraska…
Un
combat a lieu entre Alice et le docteur Isaacs, devenu mutant !
Mais
Alice finit par s’en sortir et a créé des centaines de clones, laissant
présager un probable antidote au virus T, rien n’est perdu !
Mon
avis :
Réalisé
par le talentueux Russell Mulcahy, responsable de chefs d’œuvre du genre (« Highlander »,
« Razorback » et même l’excellent polar « Ricochet »), ce
troisième volet de la saga des « Resident Evil », « Extinction »
est, ma foi, fort sympathique et suit très bien ; Milla Jovovich est
toujours aussi belle et charismatique et on sent bien que l’actrice prend
plaisir à jouer le rôle d’Alice et n’est pas là uniquement pour l’argent…
Les
décors du désert du Nevada sont intéressants (notamment la séquence de Las
Vegas, remplie par le sable) et le clou du film reste l’attaque des corbeaux
contaminés (qui n’est pas sans rappeler une scène similaire de « Zombi 3 »
mais en mieux et plus friquée)…
Les
seconds rôles, c’est que des bombes, un régal de l’œil et même les dames
apprécieront le physique de Carlos Oliveira, le super beau gosse, mercenaire et
pour le rôle du méchant, c’est une pure crapule, les antagonismes sont bien mis
en valeur dans le scénario et le combat avec Alice est jouissif….
Très
spectaculaire, « Resident Evil Extinction » dépasse les deux
précédents et bénéficie d’un soin énorme dans la mise en scène, c’est une bonne
idée d’avoir choisi Mulcahy et son passé de réalisateur de clips (notamment ceux
de Duran Duran) se voit bien, il connaît la technique sur le bout des doigts et
peut ainsi donner son essor au film, évitant l’essoufflement (on est pris en
haleine du début à la fin)…
Sans
être le chef d’œuvre ultime, « Resident Evil Extinction » est
objectivement un bon spectacle d’entertainment honnête et dépaysant, son côté
attractif (tout comme le jeu vidéo) fait passer un bon moment au spectateur et
globalement le film est convaincant, même si peu transcendant (le pompage du
zombie domestiqué rappelle celui du « Boubou » de « Day of the
dead » de George Romero, mais là c’est très grossier et mal exploité !)…
On
préfèrera bien évidemment « Le jour des morts vivants » ou « Zombie »
ou même « 28 jours plus tard » à « Resident Evil Extinction »,
mais hormis la présence de zombies contaminés, la comparaison est nulle et non
avenue…
L’immense
atout du film c’est Milla Jovovich et les cinéphiles érotomanes seront
estomaqués devant le charme de l’actrice, c’est ELLE qui fait l’intérêt du film…
Sympathique,
rythmé et dépaysant, « Resident Evil Extinction » est un film facile
qui se voit sans contraintes, même si sa fadeur fait qu’il n’est pas impérissable
et qu’on peut vite l’oublier…
Note : 6/10
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