ORCA
de
Michael Anderson
1977
Grande-Bretagne/Italie
avec Richard Harris, Charlotte Rampling, Bo Derek,
Will Sampson, Robert Carradine
92 minutes
Film d’aventures/animal attack
Musique
d’Ennio Morricone
Blu
ray édité chez Studiocanal
Recettes
au box-office : 14 700 000 dollars
Synopsis :
L'action de
Orca se déroule à Terre-Neuve. Le capitaine Nolan est un pêcheur qui vend ses
plus grosses prises aux aquariums les plus offrants. Un jour, il croise la
route de Rachel, une biologiste marine, sur le point de se faire attaquer par
un grand requin blanc. Nolan fait monter Rachel à
bord de son bateau, mais Ken, son assistant, tombe à l'eau. Sur le point de se
faire dévorer par le requin, Ken est sauvé in-extremis par une orque qui
attaque et tue le requin.
Nolan
s’intéresse de plus en plus aux orques et décide d'en
capturer une afin de la revendre à prix d'or à un aquarium. Malgré les
arguments de Rachel quant à l'intelligence des orques et leur instinct, proche
de celui de l'homme, Nolan tente de capturer une femelle. La capture tourne au
drame lorsque la femelle se blesse mortellement contre l’hélice du bateau de
Nolan.
(Source :
Wikipedia)
Mon
avis :
Beaucoup
d’observateurs ont vu une filiation entre ce « Orca » et le premier « Dents
de la mer », il y a effectivement beaucoup de ça, les points communs sont
nombreux mais il faut noter que Anderson s’applique également sur le côté film
d’aventures, plus que sur l’épouvante réellement, ceci étant, « Orca »
est un métrage très impressionnant et regorgeant de trouvailles techniques…
La
musique d’Ennio Morricone est incroyable et atypique pour le compositeur, les
décors (le plus souvent des maquettes pour les séquences de dévastations) sont
fichtrement bien faits et le duo Rampling/Harris tient bien la route ; le
timing du film est impeccable jusqu’à un final démentiel et insoupçonné (SPOILER :
la mort de Nolan SPOILER OFF), « Orca » est un film particulièrement
atypique pour le genre, on dirait presqu’un film indépendant, sa marginalité l’éloigne
des films hollywoodiens classiques, Anderson prend plaisir à perturber le
spectateur et les passages effroyables sont nombreux…
Il
y a un très grand aspect naturaliste et même viscéral (on touche au bébé, au fœtus
de la mère orque, qui est retiré du ventre de sa mère, donc ça ne rigole plus !
la mère orque, bah fallait pas venir l’emmerder ! la vengeance sera
terrible et sans aucune pitié !!!!!), et c’est vrai que le personnage du
capitaine Nolan passe vraiment pour la dernière des enflures, n’ayant que faire
des dires de Rachel (superbe Charlotte Rampling), puis c’est l’hécatombe !
« Orca »
est un chef d’œuvre du genre et un film très spectaculaire, très bien réalisé
et maitrisé, quarante-cinq ans plus tard il n’a pas trop vieilli et on est
toujours bluffés par les orques (ce sont des vrais épaulards), le film a autant
de qualités que son ainé le film de Steven Spielberg, il est sorti deux ans
plus tard mais il garde son style propre, rien n’est copié sur « Les dents
de la mer » sinon cela aurait été trop facile et Michael Anderson a l’intelligence
de ne pas céder à la tentation du vulgaire pompage !
Remarquable,
« Orca » ravira donc les cinéphiles et le blu ray sorti chez
Studiocanal est excellent, malgré l’absence totale de bonus, l’image, en
revanche, est magnifique…
Que
ce soit dans le fond (l’aspect animalier et naturaliste omniprésent) que dans
la forme (« Orca » est très spectaculaire et graphiquement sublime),
c’est une réussite absolue et l’addiction se fait instantanément, on peut revoir
« Orca » sans déplaisir tant sa qualité est immense !
Dans
ce genre animal attack pas très courant au cinéma, « Orca » est un
masterpiece !
Note :
9/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire