LA
DAME ROUGE TUA SEPT FOIS
d’Emilio
Miraglia
1972
Italie/Allemagne
de l’Ouest
avec
Barbara Bouchet, Sybill Danning, Ugo Pagliai, Marina Malfatti, Pia Giancaro,
Nino Korda
Giallo
de haut niveau
Musique
de Bruno Nicolai
100
minutes
Blu
ray édité chez Artus films
aka The red queen killed seven times
aka
La dama rossa uccide sette volte
Synopsis :
Selon une ancienne légende, la dynastie Wildenbrück serait
maudite depuis de nombreuses générations.
En effet, tous les cent ans, une habitante du château
Wildenbrück en Bavière serait possédée par celle que l'on nomme
« la Dame rouge », et se verrait contrainte d'assassiner sept
personnes pour prolonger la malédiction.
La légende veut que sa dernière victime soit « la Dame
noire », c'est-à-dire la propre sœur de la possédée.
En 1972, Kathy
Wildenbrück, photographe de mode à l'agence Springe, se dispute violemment avec
sa sœur Évelyne, dans le jardin du château familial.
S'ensuit un affrontement au cours duquel Kathy tue
accidentellement sa sœur. Quelque temps plus tard, des proches de la jeune
femme sont tués sous les coups de poignard d'une étrange silhouette vêtue de
rouge.
Quelques témoins ayant aperçu le meurtrier érigent un portrait
robot, ressemblant de façon troublante à Évelyne.
Cette dernière est pourtant morte depuis peu...
(source :
Wikipedia)
Mon
avis :
Pfiouuuuuu !
quel film, quel brio dans la mise en scène, alors là on est en présence sans
doute du plus grand giallo jamais réalisé ! c’est incroyable ce film !
« La
dame rouge tua sept fois » coche toutes les cases du giallo de haut
niveau, on a pêle mêle une histoire de malédiction, de vengeance, de meurtres,
de bizarreries, de sexe, d’héritage, de photographes de mode, le tout sublimé
par une réalisation remarquable avec en bonus des passages de rêves et une
atmosphère très stressante avec des séquences d’épouvante et une musique ultra
flippante du grand Bruno Nicolai, autant vous dire que ça déménage et que les
fans puristes de gialli seront aux anges et vont complètement halluciner !
Les
meurtres sont francs et hyper directs, exécutés au poignard avec une mystérieuse
femme à la cape rouge qui clôt ses forfaits par un rire satanique à glacer le
sang même des spectateurs les plus aguerris !
Avec
« La dame rouge tua sept fois » les frissons sont au rendez-vous, c’est
un film qui fait peur, très peur !
Barbara
Bouchet est sensationnelle et tient la vedette durant tout le métrage et on se
demande bien qui se cache derrière cette femme masquée et vêtue de rouge, le
spectateur cogite durant tout le film, de l’entame jusqu’à l’épilogue, particulièrement
surprenant !
D’ailleurs,
je pense qu’il faut plusieurs visionnages pour tout comprendre tant l’histoire
est complexe et tordue !
De
plus, les crimes à l’arme blanche sont sanguinolents et Emilio Miraglia ne s’interdit
aucune limite ni transgression (un viol est même commis sur la personne de
Barbara Bouchet, heureusement hors champ sinon cela aurait été insoutenable !)
et les coups de surin déployés par la dame rouge tachent bien comme il faut et
il y a même un passage de gorge ouverte après une chute sur le pic d’un portail !
« La
dame rouge tua sept fois » fait figure de monument du giallo et est tourné
en plein âge d’or de ce genre (on est en 1972), il va sans dire que ce film est
devenu culte très rapidement de par sa qualité, sa rigueur et son originalité,
il fait le même effet que quelques autres de ses comparses comme « Mais qu’avez-vous
fait à Solange ? » ou « Qui l’a vue mourir ? » c’est
du même tonneau et il est sidérant que Miraglia ait stoppé sa carrière après ce
film, c’est un réalisateur qui a tourné très peu de films mais là, il a tapé
dans le mille !
Pur
chef d’œuvre, « La dame rouge tua sept fois » est sorti chez nos amis
d’Artus films dans un magnifique blu ray qui lui rend honneur et nul besoin de
préciser que l’achat est impératif pour tout fan de giallo ou de thrillers
italiens !
C’est
d’un très haut niveau et on peut s’autoriser de le revoir (ce que je vais
faire) car reconnaissons- le, l’explication finale est ultra rapide et se
décline en quelques minutes, il est donc possible que l’on ne pige pas forcément
du premier coup (l’histoire avec une autre fille nommée Evelyne et étant
orpheline !), quoiqu’il en soit, « La dame rouge tua sept fois »
est une œuvre phénoménale à ne surtout pas louper et qui méritera toute votre
attention, à voir dans le noir, les mains accrochés au fauteuil, on y retrouve
des sensations que l’on n’a pas eu depuis des lustres, certains plans sont tétanisants !
A
noter la présence de la belle Sybill Dannng, actrice culte, ici dans le rôle d’un
mannequin peu avare de ses charmes (mais il fallait s’en douter) et tous les
comédiens sont parfaits, mêmes les gamines Cathy et Evelyne jeunes au début,
tout est dirigé à la perfection par Emilio Miraglia qui signe ici un opus ultime
du giallo !
Rien
à redire de plus sinon qu’on a la méchante envie de le revoir très vite !
Une
référence et un exemple du genre, tout ce qu’il faut faire pour rendre un film
passionnant se trouve dans « La dame rouge tua sept fois » !
TUERIE
TOTALE
Note :
10/10
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