THE
COMMITMENTS
d’Alan
Parker
1991
Grande
Bretagne/Irlande/Etats unis
avec Robert Arkins, Andrew Strong, Michael Aheme,
Angeline Ball, Bronagh Gallagher, Glen Hansard
118 minutes
Film
musical/chronique de mœurs
Synopsis :
Dans les années
1980, Jimmy Rabbitte, la vingtaine, fait circuler sous le manteau
des cassettes audio de soul à North Side, le quartier ouvrier de Dublin.
Il est le manager de Outspan Foster et Derek
Scully, respectivement guitariste et bassiste récemment virés d'un très
consensuel petit groupe d'animation de mariage.
Ils ont envie d'arrêter de
« galérer » et veulent former un groupe de blue-eyed
soul.
Jimmy Rabbitte organise chez ses parents, avec
qui il habite, un casting pour trouver d'autres membres.
(source : Wikipedia)
Mon
avis :
Que
ce film fait du bien !
Partant
d’une histoire toute simple (la formation d’un groupe de musique soul), le
regretté Alan Parker nous donne un film survitaminé mené à fond les bananes,
bourré de passages musicaux et servi par des comédiens tous non-professionnels
mais la sincérité déployée fait plaisir à voir et à écouter !
Ça
n’arrête pas, le montage est ultra tonique, endiablé et on suit le film avec
passion et avec jubilation ; il y a des bagarres et Parker dépeint le
quotidien de ces Irlandais prolétaires qui cherchent à sortir de la précarité
mais il n’y a quasiment pas de misérabilisme mais un attachement immédiat de la
part du spectateur pour cette jeunesse désoeuvrée qui cherche à s’en sortir par
ce biais commun et fédérateur que représente la musique !
On
pense tout de suite aux « Blues Brothers » de John Landis sorti onze
ans plus tôt et les similitudes sont grandes entre les deux films avec cette
dérision et cet humour omniprésents et présents dans les deux métrages…
« The
commitments » est un film fabuleux, revigorant et finalement hyper
positif, c’est une vraie cure de jouvence, on suit les pérégrinations des protagonistes
et le film est ponctué par des moments un peu violents mais le tout reste en
totale franche camaraderie, c’est inhérent à tous les groupes de musique les
conflits entre les membres, Alan Parker le sait et ne l’oublie pas et le final
se conclut par une bagarre générale, très bien orchestrée, avec des coups de
tête sanglants parfaitement crédibles (même les trois filles choristes s’y
mettent !)…
Le
rendez-vous manqué avec Wilson Pickett, les auditions au début qui se comptent
avec des dizaines de postulants, le charme des jeunes filles, le personnage du
chanteur bourru et inélégant, la persévérance de Jimmy Rabbitte, les
prestations scéniques, tous ces éléments donnent une plus- value absolue à « The
commitments » et érige le métrage en summum du film musical du début des
années quatre-vingt dix ; Alan Parker remporte son pari haut la main et le
talent dont il fait preuve, avec aussi celui des comédiens, donne une
singularité inouïe à « The commitments », chef d’œuvre du genre et
vraiment sympathique et agréable à regarder !
On
est estomaqués par la maitrise de Parker, cinéaste confirmé et auteur précédent
de chefs d’œuvre absolus, ici, une nouvelle fois, il excelle et signe un film
musical à marquer d’une pierre angulaire, décidément, il est à l’aise dans tous
les styles !
Malgré
le fait que rien n’est sûr dans le monde de la musique et que le succès peut ne
pas forcément être assuré, les jeunes gens qui se lancent dans leur projet y
croient dur comme fer et leur énergie et leur enthousiasme sont communicatifs,
que ce soit vis-à-vis de leur public que pour le spectateur qui assiste à leur
ascension !
Pour
tous les fans de musique et de cinéma, « The commitments » s’impose
comme une référence du film musical et la ressortie récente du film après la
mort d’Alan Parker est une excellente occasion pour dépoussiérer cet œuvre essentielle
et très énergique…
On
ne peut que prendre un immense plaisir en visionnant « The commitments »,
l’essence de la musique soul trouve ici un excellent et parfait hommage, c’est
aussi un film qui prouve que la ténacité et l’opiniâtreté peuvent toujours
finir par payer si on a la volonté, « The commitments » délivre un
message très positif et on sort du visionnage avec un large sourire et le moral
regonflé !
La
simplicité et le dynamisme, l’enchainement incessant des séquences, la pêche
totale des acteurs et justement la « patate » que le film met, c’est
pas souvent qu’on assiste à ça et il faut le souligner ; si vous avez le
moral dans les chaussettes ou une baisse de tonus, « The commitments »
est un film Berocca puissance 10 000 et c’est exactement ce qu’il vous
faut !
SENSATIONNEL !
des films de cette trempe ça arrive une fois par décennie, foncez et si vous
appréciez la musique, le dynamisme, l’amitié et les concerts, vous ne pourrez
que jubiler avec « The commitments »…
GENIAL
ce film !!!!!!!!
Note :
10/10
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