MAD
MAX 2, LE DEFI
de
George Miller
Australie
1981
avec
Mel Gibson
Musique
de Brian May
95
minutes
Aventures
post apocalyptiques
Synopsis :
Dans
le désert australien, des poignées de survivants à un cataclysme atomique
végètent…
Certains
ont pu conserver un puits entier de pétrole qui leur sert afin d’alimenter les
véhicules en essence…
Humungus,
un tyran barbare et sanguinaire fait régner la terreur dans cette contrée
désertique et n’hésite pas à employer la force lors de ses funestes desseins…
Le
bougre et sa horde assoiffée de violence menacent les propriétaires de la
raffinerie et zigouillent quelques innocents…
C’était
sans compter sur Max, le héros solitaire « guerrier de la route »
qui, malgré un refus catégorique initial, va remettre de l’ordre dans tout ce
foutoir, fût ce au prix de sa vie ou de moult blessures…
Mon
avis :
Second
volet de la saga mondialement connue, « Mad Max 2 » est une
incontestable réussite, mariant action, aventures, post nuke, bourrinages,
cascades voire une légère touche « gore »…
Pillé
à de multiples reprises par les italiens ou les philippins (notamment Cirio H.
Santiago qui reprendra presque tout –mêmes les costumes- dans son nanardesque
« Stryker »), le film réinvente le cinéma d’action et ses codes…
Le
scénario, certes quelque peu minimaliste, tient bien la route (c’est le cas de
le dire !) et George Miller n’a rien à envier à un Spielberg ou un
Carpenter, il parvient à créer un Western moderne où les diligences sont
remplacées par un camion citerne et les chevaux par des bolides…
Survolté
voire dégénéré (à l’image des pseudo punks vindicatifs vociférant tout le long
du métrage), « Mad Max 2 » possède de nombreux atouts comme un Mel
Gibson impérial et une superbe musique de Brian May du groupe Queen…
Relançant
l’intrigue et la mise en plan à la fin de son prédécesseur, « Mad Max
2 » bénéficie d’un montage très habile et de passages à la limite de
l’onirisme (le néo ULM qui survole les véhicules dans le désert, le mouflet
coriace et son boomerang défiant tout le monde) et Max aborde un autre visage,
plus désabusé et mélancolique…
Miller
nous délivre là un spectacle anticonformiste et atypique, hissant le personnage
de Max au rang d’icône du genre, asseyant définitivement la renommée de Mel
Gibson, devenu standard d’un certain cinéma d’action fait pour plaire au plus
grand nombre…
Une
franche réussite qui, malgré les décennies, s’est bonifiée et n’a pas pris une
seule ride…
Note :
10/10
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