vendredi 15 mars 2013

MAD MAX 2 de George Miller, 1981


MAD MAX 2, LE DEFI

de George Miller

Australie

1981

avec Mel Gibson

Musique de Brian May

95 minutes

Aventures post apocalyptiques

Synopsis :

Dans le désert australien, des poignées de survivants à un cataclysme atomique végètent…

Certains ont pu conserver un puits entier de pétrole qui leur sert afin d’alimenter les véhicules en essence…

Humungus, un tyran barbare et sanguinaire fait régner la terreur dans cette contrée désertique et n’hésite pas à employer la force lors de ses funestes desseins…

Le bougre et sa horde assoiffée de violence menacent les propriétaires de la raffinerie et zigouillent quelques innocents…

C’était sans compter sur Max, le héros solitaire « guerrier de la route » qui, malgré un refus catégorique initial, va remettre de l’ordre dans tout ce foutoir, fût ce au prix de sa vie ou de moult blessures…

Mon avis :

Second volet de la saga mondialement connue, « Mad Max 2 » est une incontestable réussite, mariant action, aventures, post nuke, bourrinages, cascades voire une légère touche « gore »…

Pillé à de multiples reprises par les italiens ou les philippins (notamment Cirio H. Santiago qui reprendra presque tout –mêmes les costumes- dans son nanardesque « Stryker »), le film réinvente le cinéma d’action et ses codes…

Le scénario, certes quelque peu minimaliste, tient bien la route (c’est le cas de le dire !) et George Miller n’a rien à envier à un Spielberg ou un Carpenter, il parvient à créer un Western moderne où les diligences sont remplacées par un camion citerne et les chevaux par des bolides…

Survolté voire dégénéré (à l’image des pseudo punks vindicatifs vociférant tout le long du métrage), « Mad Max 2 » possède de nombreux atouts comme un Mel Gibson impérial et une superbe musique de Brian May du groupe Queen…

Relançant l’intrigue et la mise en plan à la fin de son prédécesseur, « Mad Max 2 » bénéficie d’un montage très habile et de passages à la limite de l’onirisme (le néo ULM qui survole les véhicules dans le désert, le mouflet coriace et son boomerang défiant tout le monde) et Max aborde un autre visage, plus désabusé et mélancolique…

Miller nous délivre là un spectacle anticonformiste et atypique, hissant le personnage de Max au rang d’icône du genre, asseyant définitivement la renommée de Mel Gibson, devenu standard d’un certain cinéma d’action fait pour plaire au plus grand nombre…

Une franche réussite qui, malgré les décennies, s’est bonifiée et n’a pas pris une seule ride…

Note : 10/10




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