samedi 7 septembre 2013

The devil's rejects de Rob Zombie, 2005


THE DEVIL'S REJECTS

aka Les rebuts du diable

de Rob Zombie

Etats Unis

2005

avec Bill Moseley, Sheri Moon Zombie, Sid Haig, Ken Foree, Danny Trejo

107 minutes

Road movie sanglant

Synopsis :

Une petite ville du Texas, 1978...

La police donne l'assaut dans une ferme suspectée d'être le repaire de dangereux psychopathes qui kidnappaient des jeunes femmes afin de les violer et les mutiler...

Otis (le chef de la bande) et Baby (sa soeur) parviennent à s'échapper, la mère, par contre est appréhendée et capturée par les forces de l'ordre...

Otis et Baby doivent retrouver le Capitaine Spaulding aka Cutter, le père naturel de Baby afin que celui ci les mette à l'abri...

Après un massacre dans un motel où le groupe de musique de Roy Sullivan périt dans d'atroces conditions, Baby, Otis et Cutter trouvent refuge dans un lupanar dirigé par Charlie...

Alors que la mère se fait torturer à mort, la police redouble d'effort pour coincer Otis et fait appel à des indicateurs qui connaissent bien l'endroit où vit Charlie...

Parviendra t-elle à capturer ceux que l'on appelle "les rebuts du diable" qui sèment mort et désolation ne faisant aucune distinction ni pitié lors de leurs forfaits ?

Mon avis :

Véritable bombe pondue par un Rob Zombie en état de grâce, "Devil's rejects" est un film qui devance tous ces prédécesseurs au niveau de la violence !

Outrancier dans son fond et dans sa forme mais passionnant à suivre car parfaitement rythmé et bien joué, ce métrage tient largement ses promesses et se distingue des autres par une originalité peu commune ou très peu exploité, à savoir qu'on a plus de compassion pour les tueurs que pour la police...

"The devil's rejects" est un mastodonte, une machine de guerre qui annihile tout sur son passage, recelant de moments d'anthologie et ponctué de dialogues cultes même si faisant la part belle aux invectives...

Faisant référence non sans un humour décalé et jubilatoire à plusieurs événements d'outre Atlantique ou à des figures emblématiques comme Groucho Marx ou même Elvis Presley, Rob Zombie se fait plaisir et NOUS fait plaisir et ne plagie à aucun moment les autres (même si le tout début peut faire légèrement penser à "Massacre à la tronçonneuse")...

Un montage ultra serré se servant de plans fixes et un final prodigieux tout en nuances permet au spectateur de garder un recul approprié face à ce déchaînement de brutalité (Rob Zombie n'y allant vraiment pas de main morte) et fait accéder l'oeuvre au sommet du genre, sorte de mélange entre "La dernière maison sur la gauche", "Tueurs nés" et "Dirty Harry"...

Toute une culture vintage se retrouve dans un film qui mettra tout le monde d'accord, transcendé par une folie pure et ambiante que l'on n'avait pas vue depuis longtemps !

Déjà huit ans et pas une seule ride !

Un pur must à déguster sans modération !

Note : 10/10






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