LE
FLIC DE BEVERLY HILLS
de Martin
Brest
1984
Etats-Unis
avec Eddie Murphy, Judge Reinhold,
Lisa Eilbacher, John Ashton, Ronny Cox, Gilbert R. Hill, Steven Berkoff, James
Russo
105 minutes
Comédie policière
aka Beverly Hills cop
Musique
de Harold Faltermeyer et Danny Elfman
Chansons
par Junior, Patti Labelle, Pointer sisters, Glen Frey entre autres
Budget :
15 000 000 dollars
Recettes
mondiales au box-office : 316 360 478 dollars
Synopsis :
Detroit
et Beverly Hills, Etats-Unis, milieu des années quatre vingts…
Axel
Foley, un policier gaffeur, provoque un bordel monstre en pleine ville après
une course poursuite entre un camion et des voitures de police, suite à une
altercation avec des trafiquants de cigarettes ; son chef Douglas Todd lui
passe une avoine carabinée et envisage de le licencier à la prochaine erreur…
De
retour chez lui, Axel retrouve un de ses meilleurs amis, Mikey Tandino, ancien
taulard et avec qui Axel avait fait les quatre cents coups plus jeunes, les
deux hommes vont prendre un verre dans un bar…
De
retour chez Axel, celui-ci est assommé et son ami Mikey est tué par deux hommes !
Tandino
avait magouillé en volant des bons aux porteurs de deutschmarks, ce qui lui a
coûté la vie !
Axel
est bouleversé de la mort de son ami et jure de le venger !
Il
se rend à Beverly Hills pour rencontrer Jenny Summers, une amie qu’il avait en
commun avec Mikey, la jeune femme est devenue responsable d’une galerie d’art
géré par son patron Victor Maitland…
L’
homme de main de Maitland, Zack, n’est autre que le meurtrier de Mikey !
Axel
s’introduit de force dans le bureau de Maitland, il est viré manu militari !
William
Rosewood, le sergent John Taggart et le lieutenant Andrew Bogomil, tous les
trois membres de la police de Beverly Hills, ont pour ordre de filer Foley…
Ce
dernier se paie leurs têtes et accumulent les facéties !
Axel
parvient à obtenir les preuves que Maitland pratique un trafic de cocaïne mais
Taggart et Rosewood ont pour consigne de l’éloigner de Beverly Hills…
Lorsque
Rosewood, qui faisait le guet près d’un entrepôt appartenant à Maitland,
comprend que tout ce que disait Axel Foley est vrai, Jenny Summers et Axel sont
braqués par Zack et ses hommes…
Novice
en la matière, Rosewood prend son courage à deux mains et sort de sa voiture
pour secourir Axel et Jenny !
Mon
avis :
Immense
succès au box-office, soyons clairs « Le flic de Beverly Hills » est
le meilleur film d’Eddie Murphy et son meilleur rôle !
La
mise en scène de Martin Brest allie humour, action et bonne humeur pendant une
heure quarante et le spectateur jubile dès l’entame qui démarre à fond les
gamelles, ce film est un plaisir et un bonheur complets, porté par un Eddie
Murphy au top de sa forme et la musique du film amplifie encore plus l’ambiance,
on se prend un pied total à chaque visionnage, « Le flic de Beverly Hills »
est le remède idéal en cas de coup de blues, il faut l’appréhender comme une
comédie policière à 50/50 comédie/polar…
Certes,
le passage de la mort de Mikey est loin d‘être drôle et le personnage de Zack
(quelle tête de psychopathe, il fait peur !) et celui de Victor Maitland
sont d’ignobles crapules mais Axel est là pour appliquer sa vendetta et il ira
jusqu’au bout…
Certaines
séquences sont inoubliables (les bananes dans le pot d’échappement, la courte
échelle entre Taggart et Rosewood, Zack qui valdingue dans le restaurant, l’introduction
avec la voiture de police et j’en passe, ça n’arrête pas !)…
Eddie
Murphy signe ici sa meilleure composition et il crève l’écran, toujours à l’aise
dans ses Adidas et sûr de lui à deux cents pour cents !
L’actrice
Lisa Eilbacher est superbe et donne l’aspect féminin au film, tous les seconds
rôles sont nickels (mention à Judge Reinhold en flic benêt et James Russo en
ami malchanceux mais toujours fidèle d’Eddie Murphy), « Le flic de Beverly
Hills » est un film connu mondialement et que tous les cinéphiles des
années quatre-vingts ont forcément vu…
La
musique du film fit également un tabac au niveau des ventes de bandes
originales et elle est également pour beaucoup dans la réussite du film,
certains dialogues ne sont pas très châtiés (beaucoup de gros mots) mais ce n’est
pas bien grave…
« Beverly
Hills cop » est un classique absolu du cinéma américain des années quatre-vingts
et ravira tous les publics avec un happy end de rigueur (les méchants sont punis
comme il se doit et les bons triomphent !)…
Martin
Brest récidivera dans le polar jubilatoire avec son « Midnight run »
trois ans plus tard, c’est un excellent metteur en scène, il a parfaitement
compris ce qu’attend le spectateur et sait tout faire pour le contenter (un peu
comme Steven Spielberg !)…
Rien
à dire de plus sinon que tout le monde semble unanime pour dire que « Le
flic de Beverly Hills » est un film qui ne peut décevoir personne ;
la gaieté et la bonne humeur dont fait preuve Eddie Murphy sont vraiment
communicatives et on ne se lasse jamais de ce film, même après plusieurs visionnages…
« Le
flic de Beverly Hills » fait plaisir à voir et a donné du sang neuf au
polar américain, c’est un film référentiel et inoubliable, doté d’une énergie
rare et fédératrice !
Note :
10/10
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