L’OMBRE
BLANCHE
de John
Gray
1996
Etats-Unis
avec
Steven Seagal, Keenen Ivory Wayans,
Bob Gunton, Brian Cox, Stephen Tobolowsky
91
minutes
aka The
glimmer man
recettes
au box-office : 20 350 000 dollars
Polar
Synopsis :
Los
Angeles, milieu des années quatre-vingt-dix…
Jack
Cole est un ancien tueur des services secrets, il est aguerri aux techniques de
combats ; il est divorcé…
Dans
le cadre de son parcours professionnel, Jack Cole est devenu criminologue, il
est amené à travailler avec la police de la ville et doit faire équipe avec Jim
Campbell, un policier aux antipodes des méthodes de travail de Jack…
Bon
gré mal gré et avec une prise de contact plutôt difficile, les deux hommes
enchainent les opérations anti-criminalité…
Cole
a des méthodes très musclées, il empêche un jeune homme de faire un carnage
dans une salle de classe et parvient in extremis à limiter la casse…
Ce n’est
que lorsque Campbell et Cole doivent retrouver la trace d’un tueur en série que
les choses se compliquent !
L’ex-femme
de Cole figure parmi les victimes du tueur ; ce dernier applique à chaque
fois le même modus operandi, il crucifie ses victimes et les plaque au mur de
la scène de crime, il les tue à l’aide d’un fusil à visée laser…
Jack
Cole devient le suspect numéro un dans l’affaire, la trace de son ADN étant
retrouvée sur le corps de son ex-femme…
Les
investigations vont bon train, ponctuées de bagarres dantesques, où Cole
pratique des arts martiaux pour faire avancer l’enquête…
Heureusement,
le sens de l’humour de Cole finit par plaire à Campbell et les deux collègues
commencent à sympathiser…
Mais
la mafia russe va s’immiscer dans tout ça !
Un
homme masqué s’introduit chez Campbell avec pour but de le tuer ; un
incendie se déclare durant la bagarre, l’appartement de Campbell est réduit en
cendres !
Cole,
par le biais de Christopher Maynard (le jeune psychopathe de la salle de classe
au début du film), obtient des informations capitales pour coincer le tueur en
série !
C’est
alors que Cole est kidnappé par deux hommes qui se font passer pour des
inspecteurs de police…
Mon
avis :
Et
bien « L’ombre blanche » est un excellent polar, très réjouissant, et
c’est aussi l’un des meilleurs rôles de Steven Seagal et un de ses meilleurs
films…
L’histoire
est simple mais le réalisateur John Gray ne nous refait pas le énième coup du « duo
de flics que tout sépare au début » de façon grossière, il est malin et a doté
son film d’un grand sens de l’humour, hyper bienvenu, avec des répliques qui
font mouche à chaque fois et qui désamorce la tension des scènes de meurtres ;
de plus c’est un pur bonheur de voir Steven Seagal dans les scènes de baston,
il s’en donne à cœur joie et le spectateur aussi…
Bourré
de rebondissements, « L’ombre blanche » est un film qui va à deux
cents à l’heure et on est pris dans l’intrigue sans discontinuer…
Il y
a un soin énorme pour les décors et les scènes spectaculaires sont réalisées
avec un grand savoir-faire, elles sont très impressionnantes (l’incendie chez
Campbell, la descente en rappel de l’immeuble, le saut par la fenêtre de Steven
Seagal avec le collégien et les nombreuses explosions que l’on trouve dans le
film)…
Tout
ça c’est du très bon travail et « L’ombre blanche » est un mix entre
thriller, polar, bagarres et humour dosé juste comme il faut…
Il n’y
a pas de compétition entre les deux acteurs principaux Seagal et Wayans et le
duo fonctionne plein pot, à égalité dans le déroulement scénaristique, ils ont
la même importance tous les deux dans l’histoire et on pense un peu à « L’arme
fatale » et le tandem Mel Gibson/Danny Glover, le côté baston et
bourrinage en plus grâce à Steven Seagal…
« L’ombre
blanche » est un film qui n’a pas à rougir de ses prédécesseurs et John
Gray, tout comme la majorité des acteurs et des techniciens qui ont mis la main
à la pâte sur ce film, s’en sont très bien sortis, à aucun moment le film n’est
ridicule…
D’ailleurs,
Steven Seagal ne s’y est pas trompé puisqu’il a coproduit le film, il savait
donc très bien où il mettait les pieds…
Polar
exemplaire et bien ancré dans les années quatre-vingt- dix, « L’ombre
blanche » est un régal et un film très plaisant à visionner…
Il
ravira les cinéphiles fanatiques de films d’action et redonne de la hauteur à
la filmographie de Steven Seagal, qui parfois nous donnait des films un peu
risibles, ici c’est le haut du panier dans sa carrière…
Très
sympathique, « L’ombre blanche » remplit son contrat largement et c’est
la jubilation complète pendant quasiment une heure trente !
Note :
8/10
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