UN
JUSTICIER DANS LA VILLE 2
de Michael
Winner
1982
Etats-Unis
avec
Charles Bronson, Anthony
Franciosa, Jill Ireland, Lawrence Fishburne, Vincent Gardenia, Robin Sherwood,
Silvana Gallardo
Polar
ultra violent
88
minutes
Produit
par Menaham Golan et Yoram Globus
aka Death wish 2
Budget : 2 000 000 dollars
Synopsis :
Los
Angeles, début des années quatre-vingts…
Paul
Kersey se remet de ce qu’il a vécu précédemment, sa fille Carole est toujours
lourdement handicapée et mutique, elle est toujours hospitalisée en psychiatrie
après l’agression qu’elle a subie et le choc de la mort de Joanna, sa mère…
Paul
a retrouvé une nouvelle petite amie Geri Nichols, une journaliste blonde,
Kersey projette même de la demander en mariage ; alors que Paul était
tranquille avec Carole et Geri, des voyous lui volent son portefeuille !
Puis,
retrouvant l’adresse de Kersey indiquée sur ses papiers, les loubards pénètrent
chez lui !
S’ensuit
une agression atroce où Rosaria, la gouvernante de Kersey, est violée plusieurs
fois et tabassée à mort !
Kersey
rentre à ce moment à son domicile avec sa fille, les loubards sont encore là !
ils assènent un coup sur la tête à Paul, qui s’évanouit, puis ils kidnappent
Carole !
Violée
à de multiples reprises, Carole, essaie de s’échapper du repaire des voyous,
elle se défénestre et s’empale sur les pics d’un portail en métal !
Paul,
d’abord groggy, comprend que Carole est morte ; il va ressortir son
revolver et tout faire pour retrouver les gangsters et venger la mort de sa
fille…
Cette
fois ci et contrairement au premier opus, il a identifié les visages des
agresseurs…
Méthodiquement,
inlassablement et sûr de lui, Kersey écume les quartiers louches de Los
Angeles, il loue une chambre dans un hôtel de passes, il s’habille comme un
voyou et cette fois ci le ménage va pouvoir commencer !
Le
commissaire Frank Ochoa, l’ancien policier chargé de l’enquête de New York lors
de la première partie, n’a pas oublié Kersey, il le prend toujours en filature
pour voir ce qu’il souhaite faire après la mort de Carole…
Plus
déterminé que jamais, Paul Kersey va abattre un par un tous les loubards dans
un flot de sang et un crépitement de balles incessant !
Mon
avis :
« Un
justicier dans la ville » premier du nom ne faisait déjà pas dans la
dentelle, mais alors ce deuxième opus ouch ! il est encore cent fois plus
terrible que son prédécesseur !
Les
passages de viols (il y en a plusieurs !) sont atroces et carrément
pornographiques (dans le sens littéral, c'est-à-dire obscènes), Winner a eu
beaucoup d’ennuis avec la censure, les passages avec le viol de la pauvre
gouvernante et celui avec Carole Kersey (handicapée donc personne vulnérable)
sont très très durs et Winner en a fait
beaucoup TROP, il n’était pas obligé de mettre le paquet, on dirait qu’il a
cherché à mettre la nausée au spectateur (pas besoin d’en rajouter avec les
coups de ceinture sur les fesses ou sur l’empalement, même les pires films
italiens ne sont pas allés aussi loin !)…
« Un
justicier dans la ville 2 » est un film extrême, d’une violence inouie et
il va sans dire que le public féminin ou sensible pourra passer son chemin
aisément, même Gaspar Noé avec « Irréversible » passe pour « Mary
Poppins » à côté !
Hormis
ces réserves, le film se suit très bien et est toujours efficace, Bronson
prouve une nouvelle fois qu’il est un excellent acteur et Jill Ireland (sa
femme à l’écran comme à la ville) s’en sort honnêtement dans le rôle de la
journaliste allergique à la violence ; on retrouve également Lawrence
Fishburne dans un de ses premiers rôles au cinéma…
C’est
produit par Menahem Golan et Yoram Globus, la « Cannon films » donc
il ne faut pas s’étonner de la surenchère de brutalité du film, les deux
bougres sachant très bien que ça va attirer le public friand de violence !
Ils
ne s’y sont pas trompés le film fit un gros carton au box-office et les
critiques hostiles au film accusèrent à l’époque Michael Winner de vouloir
uniquement faire des films pour l’argent, ce que ce dernier se défendit
vigoureusement…
Ça reste
un bon polar urbain dans l’ensemble et le blu ray édité par Sidonis Calysta est
simplement miraculeux, l’image est nette et à tomber par terre ; pour les
cinéphiles qui connaissaient déjà ce film par le biais des cassettes VHS ou des
DVD, sachez que le travail effectué pour la haute définition est fabuleux !
« Un
justicier dans la ville 2 » est un film intéressant même si le côté
sociologique du premier est légèrement en retrait dans le deuxième, qui
privilégie davantage l’action et la violence et la barbarie, si vous avez le cœur
bien accroché et que vous n’avez pas de problème viscéral sur les scènes de
viols dans un film, « Un justicier dans la ville 2 » devrait vous
combler, d’autant que là les conditions avec le blu ray sont optimales !
P.S. :le
film à sa sortie était interdit aux mineurs, c’est justifié, donc ne laissez
pas trainer votre blu ray entre toutes les mains !
Note
: 7/10
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