ROBOWAR
De Vincent Dawn aka Bruno Mattei
Italie
1988
Nanar Fantastique Guerre
avec Reb Brown, Catherine Hickland
Synopsis :
Sortis de nulle part, des mercenaires ringards doivent retrouver la trace d’un androïde prototype en pleine jungle, durant leurs pérégrinations ils sauvent une femme des mains de guerilleros et se font zigouiller un par un…
Il ne restera que quelques survivants mais ils ne peuvent prédire l’issue de ce cauchemar car le « Robowar » s’avère particulièrement coriace et quasi invincible !
Tout sera mis en œuvre pour percer ce mystère ancestral jusqu’à une explication pour le moins énigmatique sur le pourquoi du comment de l’existence de ce « Robowar » !
Mon avis :
Habitué des nanars « cheap » et incongrus, le père Mattei n’y est encore une fois pas allé avec le dos de la cuillère sur ce coup là !
Incohérences à la pelle, personnages à mourir de rire, « Robowar » en carton pâte montré dès le début (pour la surprise on repassera !) et intrigue poussive sans aucune logique !
On voulait du nanar, on est servis !
La musique est également complètement hilarante, nappes de synthés répétitifs au comique involontaire, tout est paramétré pour atteindre le néant total du cinoche Z, d’ailleurs on constate des plans qui se répètent, accentuant la faiblesse du métrage et rendant illisible l’intrigue, déjà très décousue !
Sans la moindre articulation scénaristique, on se contentera donc de voir une troupe de couillons qui déambule armes à la main et tirant intempestivement au moindre bruit suspect, le plus souvent dans les arbres ou n’importe où, croyant annihiler le fameux « Robowar » !
Mais qui est donc ce « Robowar » ?
Un homme amphibie (ou plutôt en phobie) avec un simple casque de motard, déblatérant des répliques avec une voix aigüe et nasillarde du style « Cible en vue, attendons vos instructions », « Feu ! Feu ! Feu ! »…
Reb Brown, « l’acteur » principal (c’est un bien grand mot) est vraiment exécrable en Schwarzenegger du pauvre, charismatique comme une lampe halogène et pas du tout crédible, le bougre fait peine à voir !
Les autres se démènent comme ils peuvent mais restent raides comme des piquets et n’éprouvent quasiment aucune conviction dans leurs rôles, on atteint la nullité absolue !
La pouffiasse de service, blonde comme il se doit, n’est pas du tout à la hauteur et manque totalement d’épaisseur, les décors sont insignifiants et le final incompréhensible !
Reste une folie inhérente certaine et un choix de ringardise parfaitement assumé qui font de « Robowar » un exemple de ce que les italiens pillaient dans le ciné US de l’époque, ici, en l’occurrence « Predator » de Mac Tiernan !
Fallait oser !
Mattei l’a fait …
5.5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire