LE
SEPTIEME VOYAGE DE SINBAD
de Nathan
Juran
1958
Etats-Unis/Grande
Bretagne
avec Kerwin Matthews, Kathryn Grant,
Richard Eyer, Torin Thatcher, Alec Mango
Film
fantastique/aventures
Produit
par Charles H. Schneer
Musique
de Bernard Herrmann
88
minutes
Effets
spéciaux de Ray Harryhausen
Blu
ray édité chez Sydonis Calysta
Synopsis :
Sur
une mer, du temps des mille et une nuits…
Sinbad,
un marin, vogue avec tout son équipage ; lorsque la terre apparaît, Sinbad
décide d’accoster sur une ile appelée Colossa…
Les
membres de l’équipage sont affamés et assoiffés et espèrent trouver des vivres
en abondance sur l’ile ; ils tombent nez à nez avec un cyclope géant qui
terrorise un magicien appelé Sokurah ; celui-ci les prévient !
Sokurah
possède une lampe magique d’où sort un génie ; le cyclope est vaincu par
Sinbad et ses hommes ; Sokurah demande à Sinbad de l’emmener avec lui…
Sinbad
arrive dans la ville de Bagdad où il doit retrouver sa femme, la princesse
Parisa…
Sokurah
joue en fait un double jeu et veut faire du tort à Sinbad ; la lampe a été
perdue lors de l’assaut contre le cyclope à Colossa et Sokurah fait un chantage
pour y retourner absolument mais Sinbad et le vizir refusent catégoriquement !
Lors
d’une soirée de spectacle dans le palais du calife de Bagdad, Sokurah fait des
prouesses avec ses tours de magie et fusionnent l’intendante de Parisa avec un
serpent, l’assistance est terrifiée !
Le
lendemain, Sinbad retrouve Parisa miniaturisée !
C’est
l’œuvre de Sokurah, son stratagème fonctionne puisqu’il dit que la seule
solution pour que Parisa retrouve sa taille normale est de retourner sur l’ile
de Colossa et d’y retrouver la fameuse lampe magique…
Parisa
est la fille du calife donc ce dernier est obligé de céder !
Sinbad
prend alors la mer, accompagné de Parisa, de dizaines d’hommes et de Sokurah le
magicien…
Arrivé
sur Colossa, Sinbad ne sera pas au bout de ses peines, des créatures
gigantesques l’attendent et il devra se méfier de la perfidie de Sokurah !
Sinbad
n’a qu’une obsession : faire retrouver à Parisa sa taille normale et la
ramener en vie à Bagdad…
Mon
avis :
Appuyé
par les effets spéciaux du Maitre absolu Ray Harryhausen, Nathan Juran, dont le
talent n’est plus à prouver, s’attaque aux mythes des mille et une nuits avec
ce « Septième voyage de Sinbad », soyons nets, c’est fabuleux et ce
film est de loin le meilleur de la trilogie et de toutes les adaptations de
Sinbad au cinéma…
Ray
Harryhausen a mis le paquet et ne s’attarde pas, un de ses monstres arrive dès
la cinquième minute, ce film est du pur rêve et un enchantement pour petits et
grands !
Dire
que l’on est avant « Jason et les argonautes » et pourtant, déjà, la
magie opère à vitesse grand V, le spectateur est propulsé dans une histoire d’aventures
fantastiques tonique et tonitruante où l’on ne voit pas le temps passer !
Le
couple Kerwin Matthews/Kathryn Grant est tout à fait crédible et même si ces
comédiens ne sont pas très connus du public ils n’ont rien à envier aux stars
hollywoodiennes de l’époque, le bonheur est réellement présent lors du
visionnage et la modernité est impressionnante (on n’est quand même qu’en 1958 !)…
Harryhausen
et son équipe de techniciens usent de trouvailles et de techniques qui font
illusion (la miniaturisation de Parisa est hyper bien effectuée que ce soit au
niveau du montage que des décors reconstitués pour l’occasion) ; le
personnage du gamin/génie est réjouissant et hyper sympathique, ici aucune
violence mais un film gentillet et jamais nunuche !
Avec
« Le septième voyage de Sinbad » on est dans le sommet du film d’aventures
fantastiques de la fin des années cinquante, le régal est absolu et le film se
suit avec grande délectation, le coffret DVD de la trilogie est par ailleurs de
grande qualité avec une image plein écran même s’il ne rivalise sans doute pas
avec le coffret blu ray sorti récemment chez Sydonis Calysta…
Les
films de Sinbad savent allier rêve, aventures et magie avec le plus grand des
talents et restent gravés de façon indélébile dans la mémoire de tous les
cinéphiles, il est donc nécessaire de les avoir visionnés au moins une fois, on
se fera une idée précise de l’étendue du travail de Ray Harryhausen et cela permettra
aussi de passer un bon moment…
A
chaque prestation, Harryhausen se donne à fond pour la conception de ses effets
spéciaux et on peut dire qu’il ne s’est jamais trompé, ici dans « Le
septième voyage de Sinbad » il n’y a rien à redire, on assiste à du grand
spectacle et c’est la jubilation pendant quasiment une heure trente…
Je
vous recommande vivement ce film et vous invite même à le faire découvrir à vos
enfants si vous en avez, on assiste à un rêve éveillé et cela fait un bien fou,
du fantastique vintage mais avec beaucoup d’action, une intrigue immersive où l’on
est plongé du début à la fin, bref, « Le septième voyage de Sinbad »
est une incontestable réussite qui fera date dans le cinéma de fantasy d’outre
Atlantique de l’époque…
Toujours
aussi attrayant même soixante ans après, ce premier opus des « Sinbad »
est à ne pas louper !
Note :
9/10
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