samedi 11 décembre 2021

La machine à explorer le temps de George Pal, 1960

 

LA MACHINE A EXPLORER LE TEMPS

de George Pal

1960

Etats-Unis

avec Rod Taylor, Yvette Mimieux, Alan Young, Whit Bissell

Film fantastique

d’après l’œuvre de H.G. Wells

aka The time machine

103 minutes

Budget : 750 000 dollars

Synopsis :

Le  à Londres, George (Rod Taylor), un inventeur passionné par l'écoulement du temps, discute chez lui de la quatrième dimension avec quatre de ses amis.

Il leur affirme avoir inventé une machine à explorer le temps.

Il leur en présente un modèle miniature, qui disparaît après qu'il l'a activé. Sceptiques, ses invités l'accusent d'avoir utilisé un tour de magie et se moquent gentiment de lui.

Trois d'entre eux s'en vont.

Le quatrième, Filby (Alan Young), reste un moment.

George l'invite à revenir dîner, avec leurs compagnons, dans cinq jours.

(source : Wikipedia)

Mon avis :

Grande réussite et féérie visuelle, ce « Machine à explorer le temps » version 1960 est une cure de jouvence, le film fait de sa naïveté un grand atout et le spectateur se laisse emporter instantanément dans une histoire abracadabrantesque de voyage dans le temps, servie par de beaux décors et des effets spéciaux certes kitsch, mais bigrement efficaces…

Rod Taylor croit en son personnage et est très expressif, il part en voyage et nous convie, nous aussi, dans son périple très mouvementé, le film est bourré de trouvailles qui accentuent l’intérêt et le côté captivant des aventures de George ; la musique est une plus- value car elle s’imbrique impeccablement aux scènes et sert de levier pour stimuler l’imagination ; « La machine à explorer le temps » est donc un pur régal, mixant aventures fantastiques et science-fiction sans la moindre violence et avec un aspect candide, mais jamais nunuche ou cucu la praline !

La grande qualité narrative de « Time machine » s’allie avec des rebondissements et des moments de suspense, on est à la fois intrigués et subjugués et on a envie de connaître l’issue du métrage, à aucun moment on ne décroche son attention de l’écran, c’est cela qui fait le bonus et la qualité de ce film, cette capacité à captiver qui se produit de façon aisée presque innée…

 Le personnage de Weena incarné par la belle Yvette Mimieux qui avait juste 18 ans lors du tournage, les maquillages des terribles Morlocks et les décors et peintures incrustées qui agrémentent le film, tout cela fait bien plaisir à voir et on passe une heure quarante de vrai bonheur cinématographique !

Certes, le spectateur de 2021 pourra juger « La machine à explorer le temps » désuet et vintage, mais il faut passer outre et être ouvert, il serait malvenu de ne pas reconnaître la saveur absolue du film et sa force à fédérer tous les publics (selon la formule consacrée, un film pour les spectateurs de 7 à 77 ans)…

Extrêmement sympathique et gentillet mais jamais niais, « La machine à explorer le temps » s’est même bonifié avec les décades, soixante piges au compteur et on se régale comme au premier jour !

D’ailleurs, « La machine à explorer le temps » était passé dans les années quatre vingts à la « Dernière séance », mythique émission présentée par Eddy Mitchell, et tous les cinéphiles en herbe s’en souviennent, c’est dire l’impact que le film a donné et le rêve qu’il vendait à l’époque !

On peut désormais revoir ou découvrir « La machine à explorer le temps » sur un DVD tout à fait correct, en plein écran et à une image impeccable, il ne faut donc pas se priver de ce bonheur et se le procurer sans faute, surtout qu’il n’est pas cher du tout (moins de 5 euros) sur le net !

Vraiment sympa et très fidèle à l’œuvre du légendaire H.G. Wells, « La machine à explorer le temps » recèle de grandes qualités et s’est érigé en classique du film fantastique du début des années soixante quasiment instantanément ; gros succès à sa sortie, le film mérita l’engouement qu’il déchaina et propulse, encore de nos jours, le public dans un monde imaginaire doté du plus grand charme…

On se délecte tellement au visionnage que le film pourrait durer une heure de plus que cela ne nous dérangerait pas : ON EN REDEMANDE !

« La machine à explorer le temps » est ancré dans le cercle très fermé des piliers du fantastique américain vintage, pareils que les films de Ray Harryhausen que l’on peut cataloguer dans la même catégorie !

Fabuleux et féérique, sympathique et passionnant, « La machine à explorer le temps » est un vrai chef d’œuvre que tout cinéphile digne de ce nom se doit d’avoir vu au moins une fois dans sa vie…

Extraordinaire !

Note : 10/10








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