LA
MACHINE A EXPLORER LE TEMPS
de
George Pal
1960
Etats-Unis
avec Rod Taylor, Yvette Mimieux, Alan Young, Whit
Bissell
Film fantastique
d’après
l’œuvre de H.G. Wells
aka
The time machine
103
minutes
Budget :
750 000 dollars
Synopsis :
Le à Londres, George (Rod
Taylor), un inventeur passionné par l'écoulement du temps, discute
chez lui de la quatrième dimension avec quatre de ses amis.
Il leur affirme avoir inventé une machine à explorer le temps.
Il leur en présente un modèle miniature, qui
disparaît après qu'il l'a activé. Sceptiques, ses invités l'accusent d'avoir
utilisé un tour de magie et se moquent gentiment de lui.
Trois d'entre eux s'en vont.
Le quatrième, Filby (Alan Young), reste un moment.
George l'invite à revenir dîner, avec leurs
compagnons, dans cinq jours.
(source : Wikipedia)
Mon
avis :
Grande
réussite et féérie visuelle, ce « Machine à explorer le temps »
version 1960 est une cure de jouvence, le film fait de sa naïveté un grand
atout et le spectateur se laisse emporter instantanément dans une histoire abracadabrantesque
de voyage dans le temps, servie par de beaux décors et des effets spéciaux
certes kitsch, mais bigrement efficaces…
Rod
Taylor croit en son personnage et est très expressif, il part en voyage et nous
convie, nous aussi, dans son périple très mouvementé, le film est bourré de
trouvailles qui accentuent l’intérêt et le côté captivant des aventures de George ;
la musique est une plus- value car elle s’imbrique impeccablement aux scènes et
sert de levier pour stimuler l’imagination ; « La machine à explorer le
temps » est donc un pur régal, mixant aventures fantastiques et science-fiction
sans la moindre violence et avec un aspect candide, mais jamais nunuche ou cucu
la praline !
La
grande qualité narrative de « Time machine » s’allie avec des rebondissements
et des moments de suspense, on est à la fois intrigués et subjugués et on a
envie de connaître l’issue du métrage, à aucun moment on ne décroche son
attention de l’écran, c’est cela qui fait le bonus et la qualité de ce film,
cette capacité à captiver qui se produit de façon aisée presque innée…
Le personnage de Weena incarné par la belle
Yvette Mimieux qui avait juste 18 ans lors du tournage, les maquillages des
terribles Morlocks et les décors et peintures incrustées qui agrémentent le
film, tout cela fait bien plaisir à voir et on passe une heure quarante de vrai
bonheur cinématographique !
Certes,
le spectateur de 2021 pourra juger « La machine à explorer le temps »
désuet et vintage, mais il faut passer outre et être ouvert, il serait malvenu
de ne pas reconnaître la saveur absolue du film et sa force à fédérer tous les
publics (selon la formule consacrée, un film pour les spectateurs de 7 à 77
ans)…
Extrêmement
sympathique et gentillet mais jamais niais, « La machine à explorer le
temps » s’est même bonifié avec les décades, soixante piges au compteur et
on se régale comme au premier jour !
D’ailleurs,
« La machine à explorer le temps » était passé dans les années quatre
vingts à la « Dernière séance », mythique émission présentée par Eddy
Mitchell, et tous les cinéphiles en herbe s’en souviennent, c’est dire l’impact
que le film a donné et le rêve qu’il vendait à l’époque !
On
peut désormais revoir ou découvrir « La machine à explorer le temps »
sur un DVD tout à fait correct, en plein écran et à une image impeccable, il ne
faut donc pas se priver de ce bonheur et se le procurer sans faute, surtout qu’il
n’est pas cher du tout (moins de 5 euros) sur le net !
Vraiment
sympa et très fidèle à l’œuvre du légendaire H.G. Wells, « La machine à
explorer le temps » recèle de grandes qualités et s’est érigé en classique
du film fantastique du début des années soixante quasiment instantanément ;
gros succès à sa sortie, le film mérita l’engouement qu’il déchaina et propulse,
encore de nos jours, le public dans un monde imaginaire doté du plus grand
charme…
On
se délecte tellement au visionnage que le film pourrait durer une heure de plus
que cela ne nous dérangerait pas : ON EN REDEMANDE !
« La
machine à explorer le temps » est ancré dans le cercle très fermé des
piliers du fantastique américain vintage, pareils que les films de Ray Harryhausen
que l’on peut cataloguer dans la même catégorie !
Fabuleux
et féérique, sympathique et passionnant, « La machine à explorer le temps »
est un vrai chef d’œuvre que tout cinéphile digne de ce nom se doit d’avoir vu
au moins une fois dans sa vie…
Extraordinaire !
Note :
10/10
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