SUPERGIRL
de
Jeannot Szwarc
1984
Etats-Unis/Grande
Bretagne
avec Faye Dunaway, Helen Slater, Peter O’Toole, Hart Bochner,
Mia Farrow, Peter Cook, Brenda Vaccaro, Marc Mac Clure
Film fantastique
124 minutes
Musique de Jerry Goldsmith
Blu ray édité chez ESC
Synopsis :
Argonville, une cité kryptonienne qui a été
transportée dans l'espace du dedans, un univers de poche, peu après la destruction de Krypton, a perdu sa principale source d’énergie,
l’omégaèdre, par la faute de la jeune Kara.
Celle-ci traverse la chute binaire qui mène de l'espace du dedans au grand
espace et vient sur la Terre pour récupérer cette boule magique créée par
Zaltar et tombée entre-temps aux mains de la sorcière Selena, qui veut utiliser
sa puissance pour dominer le monde.
(source : Wikipedia)
Mon
avis :
« Supergirl »
est en fait la cousine de Superman, tout comme lui elle est dotée de super
pouvoirs, ce qui lui permettra de sauver l’humanité des griffes de la « méchante »
Séléna qui convoite de dominer le monde de façon belliqueuse…
Vous
l’avez compris le scénario est basique et manichéen et ne se démarque pas ou
peu des autres « Superman » sortis précédemment !
Reste
que le spectacle est extrêmement sympathique et qu’on suit avec un grand plaisir
les pérégrinations de la belle Supergirl, ce qui nous vaut des moments épiques
bien ancrés dans le style des blockbusters de l’époque…
Malgré
des effets spéciaux un peu datés, l’ensemble demeure crédible et Faye Dunaway a
du énormément s’amuser pendant le tournage ; Helen Slater est finalement
hyper érotisée, elle a un corps de rêve et on devine sa poitrine sous son accoutrement,
elle ne pouvait pas bien sûr apparaître « topless » mais c’est au
regret des cinéphiles érotomanes car elle est franchement sublime !
Des
moyens financiers énormes ont été mis à contribution pour « Supergirl »
qui ne fera pas rentrer dans leurs billes le couple producteur Salkind et
avortera la création d’un deuxième opus, bien que plus tard sera déclinée une
série télévisée…
Néanmoins,
« Supergirl », bah c’est vraiment plaisant à suivre, l’action est
non-stop, le rythme bien calculé et tout ceci est entretenu par la magnifique
musique de Jerry Goldmsith qui donne une immense plus-value au film et y ajoute
un côté onirique (dans les scènes de survols dans les airs, en particulier)…
« Supergirl »
c’est du gentillet, ici pas la moindre violence, c’est du tous publics et on n’est
jamais effrayés, Jeannot Szwarc délivre une mise en scène honnête et remplit
très bien son contrat, il évite de tomber dans la débilité et la niaiserie car
il s’y connaît (il a réalisé le deuxième « Dents de la mer » avec une
grande habileté)…
On
passe donc un excellent moment pendant quasiment deux heures, le film est attractif
et dépaysant, il fait oublier le quotidien et bénéficie d’un capital sympathie
certain qui fédérera les cinéphiles mais aussi les fans des DC comics (« Supergirl »
est considéré comme un spin-off de « Superman » mais ne trahit pas
son homologue masculin)…
Peu
de temps morts et une belle histoire avec une relation amoureuse dévoilée, tout
comme Lois Lane et Clark Kent dans « Superman », même si tout reste
pudique et introverti, la marque de fabrique ne pouvant pas tomber dans le politiquement
incorrect, et puis après tout ce n’est pas grave, on demande du rêve et de l’action,
pas une bluette !
Tourné
entièrement en Angleterre, dans les studios de Pinewood, « Supergirl »
s’en sort finalement avec les honneurs et reste, à ce jour, une bonne déclinaison
d’un personnage des DC comics, honnête, sincère et appliquée ; c’est à se
demander si on ne préfèrerait presque pas ce film aux « Wonder Woman »
boursouflés avec Gal Gadot, au moins dans « Supergirl » Helen Slater,
quoiqu’on en dise, est bien plus expressive que « WW 1984 » et semble
plus en profondeur dans son rôle que Gal Gadot qui, rappelons le, n’a aucune
formation de comédienne !
Avec
« Supergirl » on a le sentiment de ne pas être pris pour des imbéciles,
les scènes défilent avec aplomb et le spectateur a de l’intérêt à les suivre,
le passage avec l’arrivée de la montagne au-dessus de la ville, le regard
magnétique et habité de Faye Dunaway, tous ces éléments confèrent à bonifier « Supergirl »
et à lui donner beaucoup de charme…
Assez
rare, « Supergirl » sort aujourd’hui dans un superbe blu ray chez ESC
avec, en prime, la version française d’époque et un beau transfert d’image ;
je l’avais vu au cinéma en 1984 (ça date !) et je l’ai revu avec un grand
plaisir sur ce support…
J’encourage
donc tous les cinéphiles à reconsidérer et encourager « Supergirl »
en se procurant ce splendide blu ray, le contrat est largement rempli et on en
a pour son argent !
Gentil,
bienveillant et bourré d’action, « Supergirl » est à voir, c’est un
film qui donne du tonus et Helen Slater est hyper mimi, on est comblés, je ne
vois pas quoi demander de plus ?
Vraiment
sympa !
Note : 8/10
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