RETOUR
VERS LE FUTUR 3
De
Robert Zemeckis
1990
Etats-Unis
Avec Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Mary Steenburgen,
Lea Thompson, Elisabeth Shue, Thomas F. Wilson
Film de science-fiction
118 minutes
Produit par Steven Spielberg
Aka Back to the future 3
Musique de Alan Silvestri
Musique
du générique de ZZ Top
Budget :
40 000 000 dollars
Recettes
au box-office : 245 100 000 dollars
Synopsis :
Quelques
instants après avoir vu Doc Brown disparaître avec la DeLorean,
frappé d'un éclair, Marty est abordé par un coursier en voiture en 1955.
Celui-ci lui
annonce qu'il a reçu pour consigne de se rendre en ce lieu précis et à cette
date précise, à la recherche d'un certain « Marty McFly ».
Il donne
ensuite à Marty une lettre, postée depuis soixante-dix ans.
En lisant la lettre,
qui s'avère être écrite par Doc, Marty apprend que celui-ci a été projeté à
cause de l'éclair dans le passé, en 1885, en plein Far West.
(source :
Wikipedia)
Mon
avis :
Troisième
et final chapitre de la trilogie, ce « Retour vers le futur 3 » fait
preuve d’une inventivité folle ; à la fin du 2, on pensait que les cartouches
scénaristiques étaient toutes tirées mais c’était sans compter sur le fait que
le film allait rebondir, comme promis ; et là on n’est pas du tout déçu !
L’action
va se placer en plein Far west, en 1885, et les moyens déployés sont colossaux ;
comme toujours avec Spielberg, qu’il soit réalisateur ou producteur, on s’en
prend plein les mirettes et le spectateur est « happé » dans le film,
ce troisième opus est une nouvelle fois fabuleux et ne démérite pas par rapport
aux deux précédents…
Des
éléments nouveaux dans l’histoire pointent leur nez dont un de taille !
Doc tombe amoureux de la belle Clara, Biff apparaît en personnage sous le sobriquet
de « Molosse », le rythme est, comme pour les autres segments, à fond
les bananes et de surcroit, Robert Zemeckis rend hommage aux westerns et aux
classiques, et c’est bourré d’humour, il multiplie les clins d’oeil cinéphiliques,
on nage en plein bonheur et la dynamique
de l’action n’est pas en reste, ce qui explique le succès instantané du film au
box-office, qui fait une nouvelle fois un carton !
Il
faut dire que niveau rêve et « entertainment », Spielberg et Zemeckis
ont mis le paquet (même si on est trois ans avant le numérique qui sera déployé
dans le premier « Jurassic Park »), là il y a des maquettes qui sont
utilisées (la locomotive) mais tout est nickel et le charme des effets spéciaux
opère au-delà de toutes les espérances !
C’était
l’ultime occasion pour clore la trilogie et le duo Zemeckis/Spielberg s’en sort
à merveille, outre la jubilation de retrouver Doc/Christopher Lloyd et
Marty/Michael J. Fox, on assiste à un vrai spectacle à la fois familial et
divertissant à l’extrême, le succès est donc parfaitement justifié et mérité,
on peut dire que dans le genre « trilogie de science-fiction années 80 »,
« Retour vers le futur est la meilleure preuve du talent des américains !
(quand on pense qu’au début Zemeckis ne voulait pas faire de suite au premier !)…
Tout
sonne juste et le tournage fut périlleux, Michael J.Fox perdit sa respiration
quelques secondes lors de la scène de la pendaison, Mary Steenburgen se tordit
la cheville lors de la danse ; quoiqu’il en soit, le professionnalisme de
toute l’équipe donna de la crédibilité à l’histoire et on ne peut déplorer
aucune faute note dans le film, avec un clin d’œil au moonwalk et des moments
hilarants !
Pour
beaucoup de cinéphiles, la trilogie des « Retour vers le futur » est
simplement culte et ne nécessite pas forcément une grande culture cinématographique
pour être appréciée, c’est une série de films très accessibles et « bon
enfant » qui ravira tous les publics de 7 à 77 ans (pas de violence et
parfois ça fait du bien !)…
Dès
qu’on voit Lloyd et Michael J. Fox, même de nos jours 35 ans après, ils
inspirent la gentillesse et la confiance de façon instantanée ; ils nous
font partager le plaisir qu’ils ont eu à tourner « Retour vers le futur »
et ça vaut bien toutes les distinctions du monde, ni prétentieuse ni hautaine,
cette trilogie fait du bien… tout simplement !
Et
la version française est même à privilégier, elle est parfaite !
Du
cinéma de loisirs calibré pour plaire, sans aucune prise de tête et synonyme de
jubilation, très peu d’autres films en dehors des productions Spielberg n’ont
procuré autant de jubilation, « Retour vers le futur » reste LA
référence du genre en matière de science-fiction familiale bien ancrée dans les
années 80…
A
voir et à revoir régulièrement, on n’est jamais déçu ni envahi par la
lassitude, c’est ce qui fait le charme et l’attractivité de cette trilogie !
Note :
9/10
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