VENDREDI
13 (remake)
Aka Friday
13th Return to Crystal Lake
De Marcus
Nispel
Horreur
Etats Unis
2008
91 minutes
Synopsis :
Quelques jeunes gens partent en virée dans
une contrée perdue en pleine forêt au bord d’un lac pour camper…
Ils se font occire pratiquement tous par un
mystérieux tueur aussi froid que déterminé !
Parmi eux figurait une jeune femme d’une
vingtaine d’années, peu de temps après son frère part à sa recherche avec
quelques uns de ses amis, toujours au même endroit, avec comme unique but de la
retrouver encore en vie car il n’est pas convaincu de la version définitive
conclue par la police locale …
Il s’avère que le même tueur a survécu et
qu’il va tout faire pour massacrer de nouveau les jeunes gens !
Il faudra à ces jeunes, dans un premier
temps, combattre et dans un second temps, survivre !
Leurs aventures sont émaillées par des
rencontres de personnages patibulaires à moitié dégénérés, à l’instar du tueur
lui-même, qui n’est autre que le notoirement connu Jason Vorhees !
Mon avis :
Et bien voilà enfin le remake de Nispel de
« Vendredi 13 » saga culte qui passa et dépassa les années voire les
décennies via une longévité cinématographique hors normes pour un genre déviant
et béni du cinéma d’horreur, à savoir le slasher gore !
Et déjà on voit bien que Nispel a respecté à
la lettre les codes, les codifications et les conventions du genre inhérent à
« Friday 13th » !
Tout y est !
Avec les mêmes ascendances, les mêmes
personnages typés, les mêmes situations scénaristiques et le respect du meurtre
toutes les dix minutes en moyenne !
Le fan n’est pas pris en traitre, loin de
là !
Nispel ajoute des touches de modernité par ci
par là et elles sont toujours amenées avec classe et parfaitement bienvenues eu
égard à une amplification de l’angoisse provoquée (par exemple, l’idée géniale
des galeries souterraines qui créera une dimension d’étouffement au spectateur,
ou le passage génialement bien filmé de la ballade en ski nautique sur le lac
avec comme issue magistrale la vision supposée spectrale de Jason !)…
Copulations plus explicites, inventivité au
niveau des armes de mort utilisées, paysages magnifiques et scènes nocturnes
anxiogènes s’insèrent avec brio dans un métrage qui multiplie et démultiplie
l’effroi, le spectateur est pris au piège tout comme les pauvres bougres et
bougresses qui se font annihiler sans arrêt à un rythme effréné !
Vraiment un boulot d’orfèvre !
Car Nispel est un metteur en scène
parfaitement expérimenté à cette trame assez schématique mais qu’il transcende
toujours avec talent (remember le remake terrifiant de « Massacre à la
tronçonneuse » tourné cinq ans auparavant, qui reste, à mon humble
avis, le meilleur de la saga avec l’original de 1974 !)…
Avec Michael « King of
blockbusters » Bay qui met les moyens conséquents et adaptés au niveau
production et des SFX bien foutus et crédibles (l’arc et la flèche entre
autres), Nispel avait un boulevard devant lui et pouvait laisser libre cours à
son imagination et ainsi faire exulter brutalité et violence !
Il y parvient sans difficultés !
Et le final m’a littéralement tétanisé avec
ce générique à la musique sourde et stratosphérique qui permet ainsi de mesurer
la claque à laquelle on vient d’assister !
Un des meilleurs segments de cette saga
prolifique et qui fonctionne toujours aussi bien malgré les années écoulées…
Note : 8/10