LE MANOIR DE LA TERREUR
Aka Burial Ground aka Nights of terror aka Zombie 3
D’Andrea Bianchi
Italie
1980
90 minutes
édité en zone 2 chez Neo Publishing (label posthume)
Nanar horrifique de haute volée
Synopsis :
Un gourou barbu dément réveille les morts d’un
mausolée par une incantation rituelle, le cimetière étrusque est basé à
proximité d’une demeure bourgeoise…
Quelques gens issus de la classe aisée se rendent en
villégiature pour le weekend dans cette riche propriété…
Ils se retrouvent rapidement assaillis par une horde
de zombis hirsutes et croquignolets qui n’ont qu’une seule motivation :
les dévorer !
La résistance se construit comme elle peut mais la
crétinerie des protagonistes fera le reste à leur désavantage et les
desservira !
Plutôt que de réfléchir ils accumuleront les bourdes,
les fautes de goûts et les erreurs d’appréciations !
Le casse dalle offert aux zombies sera de
taille !
Mon avis :
« Le manoir de la terreur » est un bon gros
nanar à hurler de rire !
Mêlant saynètes incongrues, filles dénudées,
dialogues grivois et SFX à la ramasse, la connerie monumentale qui y règne n’a
d’égale que le jeu pitoyable des comédiens !
Un manque d’intensité flagrant et une lenteur
abominable se dégage d’un métrage qui use et abuse à tire larigots de ralentis
totalement invraisemblables !
Cette volonté certaine, revendiquée et appuyée de
faire dans le mauvais goût tombe heureusement à point et le spectateur friand
de ce genre de joyeusetés calibrées en prend pour son grade !
Il se dégage des distorsions aussi bien dans la
musique du film que dans l’ambiance craspec qui s’amplifie crescendo jusqu’à
une issue pour le moins disproportionnée qui risquera de causer l’hilarité
totale !
Et voilà !
Un nanar pur jus comme on les aime, bâclé mais
réjouissant et qui peut se vanter de nous faire passer un bon moment, aux
antipodes des productions classiques prout prout de l’époque, ici ça assume sa
ringardise et ce spectacle s’avère au final touchant et extrêmement
sympathique !
« Le Manoir de la terreur » est à prendre
au 147ème degré et, passé outre quelques petits défauts et un scénar
ultra simpliste voire sommaire, on en redemande !
Un vrai régal !
Le boulot fait par feu Neo est formidable, l’image du
DVD est magnifique !
Note : 9/10
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