LES
DENTS DE LA MER
aka
Jaws
de
Steven Spielberg
Etats
Unis
1975
Epouvante
avec
Roy Scheider, Richard Dreyfuss, Robert Shaw
125
minutes
Synopsis
:
Août,
station balnéaire de la bourgade d'Amity Island...
Une
nageuse nocturne est retrouvée dépecée le lendemain de sa disparition...
Les
autorités concluent à un accident avec une hélice de bateau...
Très
vite il faut se rendre à l'évidence, il s'agit d'un énorme requin Carcarias qui
sème la terreur en pleine saison touristique !
Martin
Brody de la police locale essaie de raisonner le Maire face à ce danger
permanent et imminent mais ce dernier voit l'aspect lucratif menacé en cas de
fermeture des plages !
Lorsque
le requin frappe de nouveau, au nez et à la barbe des autorités, Martin décide
de partir en mer !
Il
est accompagné d'un vieux marin briscard Quint et d'un spécialiste des requins
et des fonds marins !
Tous
les trois n'ont qu'une idée qui les entête : annihiler le requin Grand Blanc !
Cela
ne sera pas une partie de plaisir !
Mon
avis :
"Les
dents de la mer" ("Jaws" en américain, ce qui veut dire
"Machoires") est un film générationnel qui marqua à tout jamais le
cinéma d'épouvante et, soyons francs, le cinéma tout court !
Véritable
électrochoc à sa sortie, au point que Gilbert Trigano le célèbre opérateur de
voyages/vacances porta même plainte contre les distributeurs du film de crainte
qu'une psychose s'installe chez ses clients vacanciers en désertant les
plages eu égard au traumatisme absolu
provoqué !
"Les
dents de la mer" n'est pas qu'un banal film d'épouvante, il est aussi
magistralement filmé et rythmé par un Spielberg en état de grâce, qui joue avec
les phobies de chacun et qui illustre des peurs bien connues, magnifiées ici
par un élément que tout le monde connaît, la MER !
La
mer, symbole de détente et de loisirs devient alors le théâtre de la mort et de
l'horreur !
Les
acteurs sont tous fantastiques et le personnage de Quint (magistral Robert
Shaw) rustique et profondément attachant, avec un monologue dantesque sur son
passé, reste particulièrement savoureux et indélébile ("Adieu Jolie Fille
Madrilène")...
On
peut dire que là, Spielberg a tapé dans le mille !
Réinventant
SON cinéma et créant de nouvelles codifications cinématographiques sur
lesquelles nombre de metteurs en scène essaieront de s'imbriquer sans jamais
avoir son talent...
Porté
par une caméra fluide et effilée il délivre un spectacle efficace et à la
psychologie des personnages fouillée et dense...
Je
précise pour clore cette chronique que le Blu ray sorti récemment est un
travail d'orfèvre, supervisé par Spielberg en personne, et, que si vous pouvez,
il faut le voir sur ce format !
Plus
de deux heures de plaisir et d'angoisse pour un métrage aux frontières de
l'aventure, de l'épouvante et du film catastrophe !
Un
mythe total !
Note
: 10/10
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