PANTERA
Après
quelques galettes orientées Glam Metal pas toujours heureuses mais fort
sympathiques (la meilleure restant tout de même le gigantesque « I am the
night » à la pochette délirante), Pantera trouve sa ligne directrice en
1990 en intégrant le légendaire Phil Anselmo comme vocaliste sur le monumental
« Cowboys from hell »…
L’explosion
se fait littéralement et le succès devient planétaire, de la France au Japon,
du Brésil à la Scandinavie !
Dès
lors, Pantera forge et invente un nouveau style de Metal, le Power Metal !
Variante
du Thrash Metal et du Heavy Metal avec parfois un côté brutal, le Power se
décline à merveille avec Pantera, permettant ainsi d’ouvrir des tas d’horizons,
jusqu‘alors inexplorés dans le genre…
Dès
1992, le rythme s’accélère avec la sortie de « Vulgar display of
power » considéré comme leur album le plus rentre dedans et qui comporte
de véritables bombes à neutron soniques
comme « Fucking Hostile », « Walk », « A new
level » ou le monumental « Rise » au solo terrifiant par le génial
et inventif Dimebag Darrell qui signe ici sa meilleure contribution au groupe,
entre autres…
1994
marque l’année de l’apothéose avec la sortie de « Far beyond driven »
qui explose les ventes, battant même le « Divine intervention » de
Slayer sur son propre terrain commercial…
L’album
assoit définitivement et indubitablement Pantera au rang de leader mondial des
groupes de Metal !
Malgré
les frasques médiatiques de Phil Anselmo, Pantera sort un autre disque deux
plus tard, en 1996, intitulé « The great southern trendkill », un des
plus violents qu’ils aient sortis…
Se
révélant particulièrement inspiré, il comporte le double segment « Suicide
note » et le fabuleux « Floods », cet album fera date dans la
carrière du groupe !
Juste
après un live en 1997, un petit passage à vide et trois ans après la dernière
œuvre du groupe « Reinventing the steel » (titre en hommage à Judas
Priest) comportant une nouvelle fois des bombes comme « Yesterday don’t
mean shit » ou « God damn electric » (avec Kerry King de Slayer
en guest star), Pantera semble avoir un peu fait le tour de son style…
Peinant
à se renouveler, un split est convenu entre les membres…
Le 8
décembre 2004, un malheur arrive, le légendaire Dimebag Darrell se fait tuer
par un déséquilibré lors d’un concert avec Damage Plan, le groupe dans lequel
il assurait la guitare avec Vinnie à la batterie…
Pantera
s’ancre désormais dans la légende et Dimebag meurt en martyr…
Pour
conclure, une carrière chaotique et tumultueuse, mais émaillée de moments
délirants font de Pantera un incontournable du métal, déjà en avance sur son
temps et sur les autres, et ce, depuis toujours…