DOUBLE
TEAM
de Tsui
Hark
1997
Etats-Unis
avec
Jean-Claude Van damme, Dennis Rodman, Mickey Rourke, Paul Freeman, Natacha Lindinger
Action
90
minutes
Budget :
30 000 000 dollars
Synopsis :
Sud
de la France, fin des années quatre-vingts dix…
Jack
Quinn est un ancien agent secret qui a pris sa retraite, il vit avec son épouse
Katryn, qui est enceinte…
Tout
irait pour le mieux jusqu’à ce que Quinn soit rappelé par un de ses anciens
commandants, en effet le monstrueux et sanguinaire Stavros fomente un complot
de destruction planétaire, Jack n’a que le choix de renquiller pour mettre
Stavros hors d’état de nuire ; il se fait aider par Yaz, un mercenaire de
deux mètres, drag queen à ses heures perdues…
Stavros
kidnappe Katryn et veut empêcher le bon déroulement de sa grossesse pour faire
chanter Jack !
Mêlant
des plans machiavéliques pour rendre furieux Jack, Stavros, dans ses
pérégrinations se retrouve dans un luxueux hôtel à Rome ; Jack parvient à
l’appréhender…
Le
combat final se situe dans une arène où Stavros a placé des dizaines de mines,
aidé par Yaz, Jack parviendra t-il à sauver son épouse et le bébé ?
Stavros,
la pire des ordures, sera-t-il châtié pour ses méfaits ?
Mon
avis :
« Double
team » est un film très sympathique mais les scénaristes ne se sont
carrément pas foulés, l’histoire rappelle « Commando » avec
Schwarzenegger (un copié collé avec le
kidnapping sauf que là c’est la femme de Van damme, alors qu’avec le film de
Mark Lester, c’est la fille) ; la composition de Dennis Rodman est
catastrophique et son look gay complètement contradictoire avec la posture de
son personnage dans l’histoire ; Mickey Rourke cabotine à outrance et Van
damme semble bien le seul atout du film, malgré une faible densité numérique
pour les combats (le kickboxer belge nous avait habitués à beaucoup plus de
séquences de castagne)…
Tsui
Hark ne s’est pas trop cassé la tête pour la mise en scène et pompe comme un
fou les séquences du « Hard boiled » de John Woo en beaucoup moins
bien, c’est flagrant et ça montre bien le dénuement scénaristique de « Double
team »…
Le
nom de Stavros est un clin d’œil à la saga des James Bond puisque ce n’est
autre que le nom du responsable du SPECTRE (Ernst Blofeld Stavros), les fans du
célèbre agent secret auront noté cet hommage, si l’on peut dire…
L’idée
de Van damme enfermé dans une gigantesque forteresse n’est pas sans rappeler la
série « Le prisonnier » et les astuces qu’il emploie pour s’évader
sont un peu grossières, malgré la séquence du plongeon, très bien mise en scène,
qui rappelle pas mal « Demain ne meurt jamais » (un autre James Bond,
la boucle est bouclée, sorti simultanément avec « Double team »)…
Les
effets numériques sont, quant à eux, hideux et cela se voit que les effets de
synthèse n’étaient pas encore tout à fait au point…
Bref,
« Double team » est un film facile à visionner mais qui ne laisse pas
de souvenir impérissable, ça détend, ça relaxe, mais aucune empathie pour les
personnages (ce qui est un comble !), Tsui Hark a assuré le minimum syndical et ne s’est pas
embarrassé de la moindre crédibilité ni de la moindre direction d’acteurs, il
fait le job que lui ont demandé les producteurs et cela s’arrête là !
Le
film a été sponsorisé par Coca Cola, c’est dire ; il s’agit exactement de cela,
un film cheeseburger, vite vu, vite digéré !
Comme
un Mac do, un plaisir (tout est relatif !) coupable mais pas impérissable…
Seuls
les fans de Vandamme qui veulent impérativement voir l’intégralité de sa
filmographie s’arrêteront sur ce film, quant aux autres : passez votre
chemin, on est dans le plancher du film d’action, rematez plutôt « Commando »
ou des films comme « Piège de cristal »…
Note :
5/10
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