MERVEILLEUSE
ANGELIQUE
de Bernard
Borderie
1965
France/Italie/Allemagne
avec
Michèle Mercier, Jean Rochefort, Giuliano Gemma, Jean-Louis Trintignant,
Rosalba Neri, Noël Roquevert, Claude Giraud, Jacques Toja
Fresque
historique/Aventures
100
minutes
d’après
le roman d’Anne et Serge Golon
Musique
de Michel Magne
Blu
ray édité chez studiocanal
Synopsis :
France,
du temps du royaume de Louis XIV…
Après
que son amour Geoffrey de Peyrac ait été brûlé en place de Grève, Angélique Sancé
de Monteloup a trouvé refuge auprès de Calembredaine alias Nicolas, son ami de
jeunesse, au sein de la cour des miracles ; Angélique provoque la jalousie
de la Polak, une prostituée brune, qui veut la faire passer pour responsable de
l’acharnement de la police, notamment François Desgrez, un policier zélé, car
Angélique a réussi à amadouer Sorbonne, le chien de Desgrez lors d’une
altercation…
Lors
d’une course poursuite, Nicolas Merlot alias Calembredaine, est malheureusement
abattu par les tirs des spadassins ; désemparée, Angélique fait la
connaissance d’un chansonnier, Claude, surnommé le poète crotté, qui rédige des
pamphlets sur la haute autorité du roy et qui est recherché pour son côté
subversif, des deux jeunes gens naitra une passion éphémère puisque Claude sera
finalement pendu…
Angélique
souhaite retrouver un autre de ses amours, son cousin, Philippe de Plessis
Bellière, la jeune femme décide d’investir dans une auberge, le Coq hardi, et
rénove la bâtisse, elle peut ainsi y accueillir de riches clients,
parallèlement, Angélique se lance dans le négoce du chocolat, elle fera fortune…
Lors
d’une danse dans le château du roy, Angélique lance verbalement une accusation
contre Fouquet qui avait comploté contre Louis XIV, comme vu lors du précédent
épisode, ce dernier sera arrêté ; Plessis Bellière fait un marché avec
Angélique, elle lui donne la cassette avec la fiole du poison et il accepte de
l’épouser…
Angélique
accepte, elle est devenue la femme de Philippe de Plessis Bellière, mais le roi
Louis XIV lui-même semble l’avoir reconnue comme Angélique de Peyrac et fait
quasiment le lien avec Geoffrey de Peyrac…
Mon
avis :
Deuxième
segment de la saga des « Angélique », ce « Merveilleuse
Angélique » est vraiment intéressant à plus d’un titre, Joffrey de Peyrac
n’y apparaît pas et on a un guest de taille : Jean-Louis Trintignant,
illustre acteur, dans un rôle de poète bohème qui s’immisce dans l’intrigue
pour finalement captiver Angélique par sa présence et nouer une relation intime
avec elle ; c’est aussi la fin du personnage de Nicolas alias Calambredaine
joué par Giuliano Gemma qui meurt sous les balles de policiers lors d’une
poursuite…
Suite
directe du précédent titré « Angélique, Marquise des anges », « Merveilleuse
Angélique » possède toujours et autant la même tonicité et le même pouvoir
d’attraction que son prédécesseur et le spectateur cinéphile aura autant de
plaisir à le visionner ; certaines séquences sont cultes (Noël Roquevert
et son auberge « Le coq hardi », saccagée et incendiée, de bien
belles scènes nocturnes et aussi et surtout des plans tournés au château de
Versailles avec des dizaines de figurants, tous en costumes bien sûr !)…
La
musique de Michel Magne est toujours aussi magnifique et le déroulé scénaristique
du film rend bien honneur au roman d’Anne et Serge Golon, avec des moyens
financiers très conséquents, comme à l’accoutumée…
On a
un rebondissement de taille avec l’histoire du vitriol et de la cassette
puisque ce qui était suggéré dans le premier opus portera ses fruits et
trouvera un dénouement dans ce deuxième segment avec l’arrestation de Fouquet…
Sans
être le meilleur de la saga (on lui préfèrera « Angélique et le roy »
et « Angélique et le sultan »), « Merveilleuse Angélique »
demeure cependant un bon moment de cinéma d’aventures, digne héritier du
premier et riche en nouveaux personnages et en surprises ça et là…
Il
va servir de liaison entre le premier et le troisième et nous permettra de nous
immerger dans le charme de cette saga unique en son genre, qui, encore de nos
jours, s’avère attractive et fascinante…
Une
fois qu’on est plongé dans les « Angélique » il est difficile de ne
pas être captivé, encore une fois, « Angélique » est un monument de
cinéma populaire et rend honneur aux films d’aventures et de cape d’épée de
façon prodigieuse, avec le côté film d’amour incomparable…
A
voir sans modération !
Note :
9/10
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