PORTES
DISPARUS
de
Joseph Zito
1984
Etats-Unis
avec Chuck Norris, M. Emmett Walsh, Lenore Kasdorf,
James Hong, Erich Anderson
Film d’action/guerre
97 minutes
aka Missing in action
Produit
par la Cannon
Musique
de Jay Chattaway
Budget :
2 550 000 dollars
Recettes
au box office aux Etats-Unis : 22 812 500 dollars
Synopsis :
En 1984,
aux États-Unis, le colonel des Forces Spéciales américaines James
Braddock se voit confier la mission de localiser et de sauver un groupe
d'hommes portés disparus au Vietnam.
12 ans plus
tôt, lors du conflit vietnamien, il avait lui-même été
détenu prisonnier dans un camp mais il avait réussi à s'en échapper.
Aidé par une
charmante représentante officielle du Département d'État et d'un ancien
compagnon d'arme, il réunit des informations confidentielles et un armement de
pointe.
À présent,
cet homme seul, expert en arts martiaux, explosifs et armes en tous genres, est
prêt à revenir au Vietnam et à se confronter au général Trau, un militaire
cruel.
(source :
Wikipedia)
Mon
avis :
A
mi-chemin entre le film de guerre et le film d’action, « Portés disparus »
est un film culte produit par la société culte, elle aussi, Cannon régie par le
tandem Menahem Golan/Yoram Globus ; certes c’est un film de commande et l’interprétation
des acteurs (Chuck Norris en tête) n’est pas digne de Shakespeare mais on
prendra un immense plaisir au visionnage, le film est attrayant et très
plaisant et surtout hyper efficace !
L’idée
de départ (retrouver et sauver des soldats américains encore prisonniers au
Vietnam) sera reprise moult fois (notamment dans « Rambo 2, la mission »
l’année suivante) mais l’ensemble est très honnête et la réalisation est nickel ;
Chuck Norris tournera alors pléthore de films pour la Cannon, toujours calibrés
pareil, avec une violence frontale mais tout à fait supportable qui fait que
finalement le film reste tous publics…
Dans
ce premier « Portés disparus » Norris y va fort et exécute des cascades,
il grimpe à la corde, se bagarre en utilisant son karaté et dézingue du méchant
à tout-va, avec une nonchalance et une assurance en lui qui forcent le respect ;
il est l’homme de la situation et ça se voit tout de suite, Norris n’est pas
plus mauvais qu’un autre et n’a pas à rougir de Stallone, il est très
sympathique et hyper direct, c’est lui le héros du film et il insuffle ce côté
épique qui fait plaisir à voir, il fournit au spectateur ce que ce dernier
était en droit d’attendre et remplit sa mission honorablement, que ce soit dans
l’histoire du film qu’avec son jeu d’acteur…
Le
film est structuré en quatre étapes, le début avec le flashback de Braddock au
Vietnam et son trauma (il végète dans une chambre d’hôtel et casse une
télévision), son périple à Saïgon avec les diplomates où il refusera de se
soumettre aux autorités, l’arrivée à Bangkok pour réussir à trouver le matériel
logistique qui lui servira, in fine, à sauver les soldats emprisonnés et les
ramener en hélicoptère à Saïgon…
La
mise en scène est nerveuse et sans temps morts, certaines séquences sont
gratinées (la belle diplomate qui sert d’alibi in extremis à Braddock au
plumard), des passages sordides (les prostituées de Bangkok) mais l’ensemble se
suit avec intérêt et attention…
Le
capital sympathie déployé par Chuck Norris tourne à plein régime et on aurait
tort de se priver de « Portés disparus », sans être un chef d’œuvre,
c’est tout de même une des productions Cannon les plus réussies et célèbres…
Les
cinéphiles friands d’action seront donc aux anges et cela donne envie de se
faire ou refaire les autres Chuck Norris estampillés Cannon…
Dynamique,
attachant et au pouvoir attractif (le film a rapporté énormément d’argent), « Portés
disparus » est un must have !
Note :
7.5/10
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