VIVRE POUR SURVIVRE aka WHITE FIRE aka LE DIAMANT
De Jean Marie Pallardy
France/Turquie
1985
100’
avec Robert Ginty, Jess Hahn et Fred Williamson
Synopsis :
Difficile de raconter ce film !
Il y est question d’une mine où se trouve un diamant d’une taille gigantesque et fortement convoité, par des trafiquants sans scrupules et par un frère et sa sœur, qui elle-même travaille pour la société qui exploite la mine…
Ils sont épaulés par un vieil homme costaud et bourru qui les couvre dans leurs exactions mais tout part en live le jour d’un meurtre qui va tout changer…
Une Italienne est également sur le coup mais je n’en dévoilerai pas plus, car « Vivre pour survivre » est un énorme portnawak, tourné sans script et truffé de scènes incongrues toutes plus délirantes les unes que les autres avec un final à la hauteur de ses ambitions antérieures : on y comprend strictement rien de rien !
Ce que j’en pense :
Jean Marie Pallardy est un réal qui officiait principalement dans le film érotique lourdingue mais là il n’y est pas allé de main morte !
Tourné sans le moindre script, ce « White Fire » est l’un des plus grands nanars de tous les temps, à se pisser de rire, ici le comique involontaire est légion et inonde chaque plan !
Ginty est aussi à l’aise dans son rôle qu’un macaque égaré dans un magasin de porcelaine, la blonde joue comme une courgette sur un étal de marché et Jess Hahn a une présence pachydermique…
Tout n’est prétexte à…rien !
Le métrage avance à la va-comme-je-te-pousse sans la moindre cohérence scénaristique et est dénué de la moindre application dans sa manière d’accumuler les séquences !
Bourré de faux raccords, on se croirait dans un mix entre Tex Avery, Les Charlots et un film d’aventures, avec un zeste de violence et de sexe !
Et c’est justement ce qui fait l’intérêt du film, on en arrive à comptabiliser les erreurs, à cataloguer par dizaines les inepties que » White fire » comporte !
Si l’on est réceptif à ça, alors c’est la poilade absolue, on est pliés de rire durant l’intégralité du visionnage !
Tombant comme un cheveu sur la soupe, on constate des trouvailles complètement barges et hors de propos, comme ce bûcheron tronçonnant une bûche sur un port maritime, comme cet institut de chirurgie esthétique qui ne sert à rien à l’histoire, comme ces bastons à deux euros dignes d’un Lucky Luke bourré au Jack Daniel’s et au Lexomil, bref ça disjoncte complètement et surtout sans arrêt !
Des acteurs turcs pur jus viennent compléter la galerie de trognes patibulaires et la garde robe très tendance années 80 ne fait qu’accentuer le délire pour un nanar foutoir carrément à côté de la plaque et proprement indescriptible !
Perso, j’ai du le voir 6 fois et je me prends toujours autant des barres de rire à chaque fois !
Par contre, avertissement : surtout ne pas le voir seul ! mais plutôt entre potes et avec boissons et pizzas à disposition !
Soirée réussie garantie…
Le film qui fait passer « Les Bronzés font du ski » pour « La Liste de Schindler » !
10/10
spéciale dédicace à Pierre Jean, Fabien, Mily, Aurore, Guillaume et Nobru (faut que tu vois ça !)
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