samedi 4 avril 2015

THE BLUES BROTHERS de John Landis, 1980

THE BLUES BROTHERS
de John Landis
1980
Etats Unis
avec Dan Aykroyd, John Belushi, Cab Calloway, John Candy, James Brown, Twiggy, Ray Charles, Aretha Franklin, Carrie Fisher, Steven Spielberg, Charles Napier, John Lee Hooker, Matt Murphy, Henry Gibson, Steve Lawrence, Frank Oz
Comédie musicale jubilatoire
131 minutes
Budget : 30 millions de dollars
Recettes mondiales : 115 millions de dollars (uniquement entrées cinéma)
Synopsis :
Chicago, Illinois et ses alentours, début des années 80...
Jake Blues sort de la prison de Joliet où il a purgé une peine de trois ans d'incarcération qui, au départ, devait être de cinq ans mais il a été libéré pour bonne conduite...
Son frère Elwood vient le récupérer, les deux hommes sont sans le sou et végètent dans un hôtel crasseux, ils rendent visite à la soeur Mary Stigmata dite "la pingouine", gérante d'un orphelinat...
Elle leur apprend la mise en liquidation du lieu pour mise en demeure du trésor public si la somme de 5000 dollars n'est pas versée sous une dizaine de jours...
Jake a une "révélation divine" lors d'un concert donné par le révérend James, il va, avec l'aide de son frère, reformer son groupe, Les Blues brothers, pour rassembler la somme d'argent qui permettra la pérennité de l'orphelinat...
Les frères Blues partent en quête des anciens musiciens et doivent les convaincre...
Alors qu'il brûle un feu rouge, Elwood est pourchassé par la police dirigée par le shérif Burton Mecer...
Des néo nazis sont ridiculisés par Elwood et Jake et ils usurpent la place de Tucker Mac Elroy et son groupe "Les good ole boys" lors d'un concert donné dans un  bar...
Une fois les membres du groupe retrouvés et les Blues brothers reformés, Maury Sline, un ancien contact de Jake, parvient à leur trouver une salle pouvant accueillir 5000 personnes...
Pourchassés de toutes parts par leurs ennemis prêts à découdre, Jake et Elwood arrivent en retard lors de la représentation du concert...
Mon avis :
Il y a quelques films parfois, qui rien qu'à leur évocation sont synonymes de bonheur, de joie et de source inextinguible d'anti morosité, "Les blues brothers" fait partie de cette espèce rare, gravitant dans la bonne humeur du début à la fin, sans la moindre once de méchanceté et dévoué à donner du plaisir au spectateur...
Si vous avez le moral au plus bas, "Les blues brothers" est le meilleur anti dépresseur filmique qu'il vous faut ; que ce soit l'histoire (fédératrice, enjouée et bon enfant), les cascades et poursuites de voitures (filmées à 200 à l'heure), le jeu des acteurs (décalé, iconoclaste, bluffant et en aucun cas ridicule), la bande sonore (magique et entraînante), tout est en place pour faire oublier ses soucis et faire jubiler le spectateur, pris dans un tournoiement vrombissant étudié pour faire passer les 130 minutes sans le moindre ennui...
Un casting de choix avec des seconds rôles savoureux (mention spéciale à Twiggy, un top model britannique, Spielberg et son "back in 5 minutes" ou Charles Napier le "Good ole boy" bouseux à mourir de rire) tout est calibré pour devenir culte instantanément et dès les premiers visionnages, Landis a frappé fort, c'est peut être son meilleur film avec "Le loup garou de Londres" !
On se prend un panard monumental et ça n'arrête quasiment jamais, le rythme est tonique, l'histoire ne se prend jamais au sérieux, empruntant souvent le ton du délirant (le final avec le tank, le saccage du centre commercial, le bordel mis dans le restaurant, les vols planés de voitures de police...) pour appuyer l'humour déchaîné inhérent au métrage en employant des moyens logistiques colossaux (une soixantaine de voitures de police détruites pour le tournage)...
L'aspect mystique de la "mission pour le seigneur" a même valu à Landis que, le 19 juin 2010, le Vatican a reconnu le caractère divin de la mission des frères Blues...
Bref, "Les blues brothers" est une leçon de bonheur cinématographique et l'occasion de savourer des numéros d'acteurs et des séquences mémorables qui s'imprègnent de façon indélébile dans la rétine du spectateur, gorgé de jubilation et rasséréné par ce classique à visionner impérativement, comme un grand crû il se bonifie avec les années écoulées et le blu ray est d'une qualité irréprochable, permettant de le revoir dans des conditions optimales !
Un must absolu !

Note : 10/10







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