PAYBACK
de Brian
Helgeland
1999
Etats-Unis
avec Mel Gibson, Maria Bello, Kris
Kristofferson, Lucy Liu, Gregg Henry, David Paylmer, Deborah Kara Unger, James
Coburn, William Devane, Bill Duke
Polar
97
minutes
Budget :
50 000 000 dollars
Box
office mondial : environ 161 000 000 dollars
Prix
du public au festival de Cognac en 1999
Synopsis :
Chicago,
fin des années quatre vingt dix…
Porter,
un malfrat qui travaille à son compte retrouve sa femme, Lynn, une toxicomane
addicte à l’héroïne, après une transaction qui tourne mal, Val Resnick, un
gangster de la pire espèce, tue de plusieurs balles Porter…
Porter
parvient à survivre et au bout de cinq mois, il retrouve la trace de Resnick,
ce dernier travaillant pour une organisation mafieuse de grande ampleur…
Bien
décidé à récupérer sa part du butin (soixante dix mille dollars), Porter fait
appel à Rosie, une prostituée ancienne de ses protégées, qui va monter un coup
pour piéger Resnick…
Suite
à un bain de sang, Porter a bientôt la mafia chinoise et tous les pontes de
réseaux mafieux à ses trousses !
Il
va devoir utiliser son intelligence et sa hargne pour piéger tous les
belligérants qui n’ont qu’une seule idée en tête : l’abattre…
Mon
avis :
« Payback »
est exactement le genre de films taillé et fabriqué exprès pour mettre en
valeur un acteur icône du genre policier, par conséquent le personnage de
Porter colle totalement à la peau de Mel Gibson, il est taillé pour le rôle et,
n’ayant plus rien à prouver eu égard à sa carrière et ses précédents films, il
n’a aucun mal à se fondre dans le rôle, il s’y imprime instantanément, c’est sa
prestance qui fait la grâce de sa prestation…
On
se régale littéralement dans ce polar burné et testostéroné à maxima et on ne s’ennuie
pas, grâce à un scénario appliqué et malin et des seconds rôles gouleyants
(mentions spéciales à Lucy Liu et Kris Kristofferson) qui électrisent le métrage,
déjà bien chargé par le personnage de Porter…
Dans
le film, il y a à la fois une nonchalance et un danger omniprésent que Gibson,
par son aura, semble occulter, il n’a peur de RIEN ni de PERSONNE face aux
pires ordures de la pègre de Chicago et parvient avec une aisance folle à
arriver au bout de ce qu’il veut, bénéficiant d’une chance énorme et d’un
timing qui se goupille toujours en sa faveur, bluffant tout le monde, à
commencer par le spectateur…
On
est pris dans une spirale violente et jubilatoire, ponctuée de séquences
cocasses et l’aspect manichéen fonctionne à plein régime, les salauds payent
très cher (au sens propre comme au figuré) et le héros Mel Gibson finit par obtenir
son dû, fut- ce au prix de fusillades voire même de tortures, dans une ambiance
trashy et extrême (le film est interdit aux moins de seize ans)…
Sincèrement
hors normes dans le panorama des polars d’outre Atlantique de la fin des années
quatre vingt dix, « Payback », outre son aspect hyper couillu, est un
exemple parfait du film policier adulte et pour adultes, et n’est jamais puéril
ou aseptisé, le rythme ne faiblit jamais, « Payback » se suit en roue
libre et avec le plus grand des plaisirs…
On
se délecte avec une histoire menée à deux cents à l’heure et tout défile
naturellement, l’ambiance du film semble facilitée par Mel Gibson, qui apporte
tout au film, mettant des torgnoles à toutes les têtes à claques qui le
provoquent et dézinguant tous ceux qui refuseront de lui rendre sa somme d’argent,
dans une atmosphère jouissive et particulièrement enjouée !
Très
bon polar qui passe comme une lettre à la poste et que je vous recommande
vivement…
Note :
9/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire