NICO
d’Andrew Davis
1988
Etats-Unis/Hong Kong
aka Above the law
avec Steven Seagal, Pam Grier, Henry
Silva, Sharon Stone, Michael Rooker, Daniel Faraldo, Ron Dean, Joe Greco
99
minutes
Polar
yakayo
Synopsis
:
En
pleine guerre du Vietnam, Nico Toscani, un fervent amateur de karaté et d’arts
martiaux qui a fait ses classes au Japon, désapprouve les méthodes peu
orthodoxes de son ennemi juré Kurt Zagon, ce dernier appliquant la torture pour
faire parler un prisonnier…
Chicago,
1988, Nico est un ancien membre de la CIA qui officie désormais comme policier,
il vit avec sa femme, Sara, et le couple vient juste d’avoir un bébé…
Sa
nièce est entrainée par un jeune dealer, ni une ni deux, Nico la tire de là
lors d’une passe d’armes musclée…
Delores
Jackson, la procureure et collègue/amie de Nico, tente de le dissuader de
tremper dans des coups fourrés qui mettent un foutoir pas possible dans la
ville à chacune de ses interventions…
Nico
essaie de coincer de dangereux trafiquants mais ces derniers sont « couverts »
par des autorités véreuses, et derrière tout ce trafic se cache… Kurt Zagon !
Lorsque
le père Joseph Gennaro décède dans un attentat à la bombe, Nico pète
complètement les plombs, appuyé par Delores il fait une descente chez les
présumés trafiquants !
Remontant
la piste jusqu’à Zagon, il comprend qu’un attentat est en train de se commettre
sur un député qui assiste à un congrès…
Mon
avis :
Premier
film de Steven Seagal dont il est également coscénariste et producteur, « Nico »
est considéré comme son meilleur film, du moins il traite une histoire
policière à la trame classique mais rigoureuse, les personnages (Pam Grier en
tête) se révèlent attachants et l’action ne faiblit jamais, s’articulant sur
des combats, des fusillades et même des attentats à la bombe réalistes et très
efficaces…
Seagal
use et abuse de sa force et de son agilité au combat de rue, distribuant les
torgnoles et les bourre pifs avec un entrain jubilatoire qui fait mouche à chaque
fois, ne s’encombrant pas de la quelconque expressivité et débitant des vannes
en dessous de la ceinture, parfois incongrues (quand on est bourrin on l’est
jusqu’au bout !)…
Il
se dégage une sympathie immédiate pour ce personnage incarné par Seagal et l’on
prend un réel plaisir à suivre ce métrage rondement orchestré avec aussi une
gueule de salopard (Henry Silva, un habitué de ce genre de rôle) qui aide bien
à faire détester le « méchant », adepte des tortures avec picouzes au
Penthotal et autres joyeusetés…
Gravitant
avec une présence charismatique dans tout ce microcosme propre aux actioners
des années quatre vingts, Steven Seagal a pu asseoir sa réputation avec ce
dépucelage filmique et s’inscrit directement dans le palmarès des yakayo, à l’instar
de Chuck Norris ou Jean Claude Van Damme, c’est « Nico » qui va propulser
sa carrière !
D’une
forme olympique, Seagal assure également l’ensemble de ses cascades avec
notamment une course poursuite sur le toit d’une voiture ou sur un train (comme
Belmondo dans « Peur sur la ville »), l’ensemble est très plaisant à suivre
et le final résume bien où réside le principal intérêt du film : montrer
que la police américaine finit toujours par triompher face aux gangsters…
Petit
film à visionner pendant le weekend ou avec ses potes pour une soirée
bières/pizza…
Note :
8/10
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