HIGHLANDER
de
Russell Mulcahy
1986
Etats-Unis/Grande
Bretagne
avec Christophe Lambert, Sean
Connery, Clancy Brown, Beatie Edney, Roxanne Hart
Fantastique
116
minutes
Musique
de Michael Kamen
Chansons
de Queen
Budget :
16 000 000 dollars
Recettes
au box- office mondial : 12 900 000 dollars
Entrées
en France : 4 141 203 spectateurs
Synopsis :
1536,
1541 et 1985, Etats-Unis et Ecosse…
Russell
Nash est un Highlander, un guerrier immortel qui combat contre d’autres
surhommes, seule une décapitation peut le tuer, il est antiquaire à New York et
assiste à un match de catch lorsqu’à l’issue du spectacle, il doit combattre
contre Iman Fasil, un autre Highlander, dans le sous-sol du parking du Madison Square
Garden, Nash en ressort victorieux mais se fait arrêter par la police…
Une
employée du service médico- légal, Brenda Wyatt retourne sur les lieux du duel
et extrait un morceau du sabre de Nash sur un impact, elle comprend que le
fameux sabre a des siècles d’existence ! Elle décide de filer Nash alors
que ce dernier est attaqué par Kurgan, un autre Highlander !
Au
seizième siècle, Nash s’appelait Connor Mac Leod, de la famille des Mac Leod
qui combattait le clan Fraser ; Kurgan, le chevalier noir, existait déjà,
mais ne parvint pas à tuer Mac Leod, ce qui lui valut d’être banni car son
immortalité semblait suspecte et le fit passer pour un sorcier maléfique…
Ramirez,
un combattant d’origine égyptienne, formera Mac Leod et lui révèlera sa
véritable identité de Highlander…
Ramirez
sera tué par Kurgan…
Durant
la seconde guerre mondiale, Mac Leod/Nash sauvera une fillette, Rachel, des
mains d’un officier nazi, elle deviendra sa femme, plus tard dans les années
quatre-vingts…
Kastagir
est un Highlander pacifique ami de Mac Leod/Nash, un soir Kurgan le combat et
le tue, Kurgan représente le mal incarné !
Brenda
Wyatt, ayant cerné la vie de Nash/Mac Leod, finit par tomber amoureuse de lui,
alors que Kurgan la kidnappe…
Un
duel final sans merci entre Mac Leod et Kurgan conclut le film…
Mon
avis :
Enorme
succès au box-office dans l’hexagone, « Highlander » subit
bizarrement un échec cuisant aux Etats-Unis, peut- être parce que la richesse
du postulat et des séquences décontenança le public américain, quoiqu’il en
soit c’est du très grand spectacle savamment orchestré par un Russell Mulcahy
auréolé du succès de son précédent film « Razorback » et aguerri par
la flopée de clips qu’il avait réalisé pour le groupe mythique des années
quatre-vingts Duran Duran ; « clip » c’est le mot qui définit le
mieux le style d’ »Highlander », un festival visuel et sensoriel
ponctué de passages d’un esthétisme hors normes et très réussi…
Epique
au summum et doté de combats à couper le souffle, « Highlander » est
un grand film multi-genres (héroïc fantasy, aventures, film fantastique) et
Christophe Lambert s’en sort à merveille, donnant une crédibilité à Connor Mac
Leod avec son rire et son air charmeur, les seconds rôles sont épatants (Sean
Connery tourna pendant une semaine seulement, il était bloqué par d’autres
projets mais parvint à se libérer)…
Clancy
Brown, le méchant Kurgan, semble sorti de « Mad Max 2 » le look cuir
noir voulu par Mulcahy pour l’adversaire de Mac Leod semble fonctionner au-delà
de toutes les espérances et le rend encore plus brutal et bourrin…
Les
paysages d’Ecosse sont fabuleux et on en prend plein les mirettes, un peu comme
pour les décors de Nouvelle Zélande que l’on trouve dans la trilogie du
« Seigneur des anneaux », cette féérie renforce encore plus le côté
« Héroïc fantasy » lors des séquences de flash backs et Mulcahy s’est
particulièrement appliqué au niveau de la technique de son film, multipliant
les trouvailles graphiques qui se révèlent bluffantes à chaque fois…
La
musique de Queen en binôme avec celle de Michael Kamen est majestueuse et le
générique final avec « It’s a kind of magic » donne une impression
rassérénante au spectateur…
« Highlander »
c’est quasiment deux heures de jubilation à savourer sans modération…
Les
diverses suites et adaptations en dessins animés sont anecdotiques comparées à
ce premier opus qui reste la référence…
Fantastique
dans tous les sens du terme !
Note :
9.5/10
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