GHOSTHOUSE
d’Umberto
Lenzi
1988
Italie/Etats-Unis
avec
Lara Wendel, Donald O’Brien, Mary Sellers, Ron Houck, Kate Silver, Greg Rhodes, Timothy Van Patten
Film
fantastique/films de demeures
95
minutes
aka La
casa 3
aka La
maison du cauchemar
Produit
par Filmirage
Synopsis :
Etats-Unis,
Boston et sa banlieue, en 1967 puis en 1987…
Henrietta
Baker, une fillette, vit dans une grande maison avec ses parents, un soir elle
tue son chat, son père Sam, pour la punir, l’enferme dans la cave de la maison…
Henrietta
trouve un mannequin d’un clown, il s’agit d’un caméo maléfique qui va entrainer
la fillette dans une folie meurtrière !
Vingt
années plus tard, Paul Rogers, un étudiant en informatique très calé, alerte Martha,
sa petite amie, sur des signaux étranges qu’il reçoit de sa Cibi ; les
deux jeunes gens décident de partir sur l’endroit d’où sont émis les signaux
qui font penser à des appels aux secours…
Ils
rencontrent durant leur trajet Pepe un SDF qu’ils prennent en stop et, arrivés
sur lieux, ils trouvent des jeunes gens : Susan, la petite amie de Mark Dalen,
Jim, son frère et Tina, sa petite sœur…
L’endroit
d’où venaient les signaux est en fait la maison des Baker !
La
police, débarquée sur les lieux après l’appel de Paul Rogers, explique à celui-ci
que la maison a été abandonnée après le triple meurtre et que seul Valkos, un
contremaitre municipal devenu désaxé, reste sur les lieux pour y effectuer des
travaux de jardinage…
Très
vite, des manifestations étranges et fantômatiques vont régner sur la maison,
le spectre d’Henrietta avec son clown réapparait et provoque des meurtres sans
arrêt !
Valkos
attaque Martha avec une serpe et Tina est prise de crises de démences !
Le cauchemar
ne fait alors que commencer !
Mon
avis :
Avec
ce « Ghosthouse » dont le titre original est « La casa 3 »,
Umberto Lenzi a voulu faire une suite aux deux premiers « Evil dead »,
soyons nets, il s’est planté mais quel bonheur de visionner ce nanar pur jus où
c’est un festival au niveau des faux raccords et autres incohérences
scénaristiques, on les compte par dizaines et le film se savoure entre potes
avec le rituel bière/pizzas avec poilade garantie !
Comédiens
neurasthéniques, histoire bordélique à l’extrême, nanar qui n’a ni queue ni
tête, « Ghosthouse » dans le genre c’est du haut niveau, il ferait
passer « Les rats de Manhattan » pour « Citizen Kane » et
on a peine à croire que Lenzi réalisa huit ans auparavant des films comme « Nightmare
city » !
On y
trouve la belle Lara Wendel, aperçue dans le « Ténèbres » de Argento
(c’est la victime de Cristiano Berti, l’adolescente en minijupe qui meurt sous
les coups de hache en pleine nuit, dans le jardin du meurtrier !) mais
aussi cette trogne de sadique de Donald O’Brien vu dans « Zombie Holocaust »
de Girolami ou « Quatre de l’apocalypse »
de Fulci, sauf que là on ne comprend rien sur ses motivations puisqu’il se pend
alors qu’il allait attraper sa proie (ne cherchez pas d’explication, même le
scénariste du film n’en a pas trouvé ! ), et Pepe, ah Pepe ! le black
obèse autostoppeur SDF avec sa main en squelette factice qui apparaît, puis s’en
va puis réapparait 40 minutes après alors qu’il était à 40 kilomètres de la
casa des Baker !
Bien
sûr, personne ne suit les conseils de précautions de Paul (quel con celui- là !),
surtout il faut bien fermer A CLEF la porte du camping- car, cause à mon cul ma
tête est malade, Lenzi n’a pas réalisé son film il l’a chié et on soupçonne qu’aucun
script n’a mis les pieds sur le tournage !
On se
demande comment Paul a trouvé un jerricane d’essence dans la crypte de la tombe
d’Henrietta et idem pour l’épitaphe qui ne colle en rien de façon logique avec
l’histoire !
Ça fonctionne
quand même car même si le spectateur est pris pour un âne, bah on suit le film,
on a envie d’aller jusqu’au bout car diantre ! la gamine Henrietta avec son
clown, mais qu’est ce que c’est que cette histoire il doit bien y avoir une
explication !
Les
flics, on se demande ce qu’ils font !
La baraque,
genre depuis 20 ans, aucune agence immobilière n’a voulu la revendre et se
faire de l’argent ? d’où viennent ces satanés signaux de Cibi qu’on entend
au début ??
Lenzi
pique des trouvailles à droite à gauche à « Amityville » ou à « Poltergeist »
et agrémente son pudding de séquences un peu gore (dont une hyper bancale, le
meurtre de Tina coupée en deux !), des robinets qui coulent du sang ou un
gouliboulga laiteux sous les fondations de la baraque qui engloutit un pauvre
gus, mais franchement c’est du nawak à 200 % ce « Ghosthouse » !
Quant
à la fin, alors là, je sais pas quelle idée a pris Lenzi mais ma foi, il s’en
sort pas mal car tout le long c’était plutôt mal barré !
A
voir au 127ème degré, « Ghosthouse », dans le genre
nanardesque, se pose comme un pilier, on ne pensait pas qu’on pouvait encore
réaliser des films pareils à l’orée des années 90…
Prévoir
des bières et se laisser porter par un flot ininterrompu de connerie pendant
une heure trente, rameuter ses potes fans de nanars et pas regardant, telles
sont les conditions indispensables pour savourer « Ghosthouse », le « White
fire » du film de maison hantée !
Note :
4/10
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