58 MINUTES POUR VIVRE
De Renny Harlin
1990
Etats unis
Avec
Bruce Willis, Bonnie Bedelia, William Sadler, William Atherton, Reginald
Veljohnson
Film
d’action
123
minutes
Aka
Die hard 2 Die harder
Musique
de Michael Kamen
Budget
: 70 000 000 dollars
Recettes au box-office mondial :
240 247 433 dollars
Synopsis :
Aéroport de Washington, au début des
années quatre vingt-dix…
John Mac Clane attend sa femme Holly,
dont l’avion doit atterrir…
Mac Clane remarque des allers et
venues suspectes, il prévient le responsable de la sécurité…
Ramon Esperanza, un chef d’état
narcotrafiquant, doit atterrir également pour être jugé, ce que Mac Clane
ignore !
Le colonel Stuart, chef de mercenaires
et dangereux malfaiteur, a pour mission d’intercepter Esperanza !
Pour mettre le chaos, Stuart, fait
couper les liaisons entre la tour de contrôle de l’aéroport et tous les avions
qui doivent atterrir !
L’avion de Holly Mac Clane se trouve
dans le lot ; John Mac Clane comprend alors la situation mais le chef de
la sécurité ne croit pas ses dires !
De fil en aiguille, Mac Clane décide
d’aller lui-même sur la piste pour guider les avions, les signaux ayant été
coupés par Stuart…
Le premier avion se crashe, déclenchant
la panique parmi les voyageurs de l’aéroport !
Ramon Esperanza parvient à être
retrouvé par les hommes de Stuart ; une journaliste insistante filme tout
et une star de la télévision se trouve dans le même avion que Holly, qui ne
peut pas l’encadrer !
Holly communique avec John mais
celui-ci est pris de cours et doit tout faire pour éviter de nouveaux crashs d’avions !
C’est alors que les hommes de Stuart
enferment Mac Clane dans la carcasse d’un hélicoptère et lui balancent des grenades !
Mon avis :
Second segment de la saga des « Die
hard », « 58 minutes pour vivre » n’est pas le meilleur mais
demeure très sympathique et toujours aussi attrayant avec un Bruce Willis
survolté et toujours des répliques déclinées comme des « vannes » qui
font mouche à chaque fois et des seconds rôles savoureux…
L’action se déroule quasiment tout le
temps dans l’aéroport et Mac Clane a maintenant maille à partir avec des
terroristes mercenaires dirigés par le colonel Stuart et cela ne va pas être
une partie de plaisir…
Certains passages sont inoubliables
(le siège éjectable avec l’explosion des grenades, le crash du premier avion
sur la piste, la bagarre sur l’aile de l’avion, le début avec le repérage des
suspects dans la zone de transit des bagages) ; Renny Harlin est un
spécialiste des films d’action, il connaît parfaitement les codes propres aux
actioners et fait le job avec une grande efficience…
Bonnie Bedelia tient le second rôle
du film et on la voit beaucoup dans le film, c’est du pur cinéma hollywoodien
avec happy end et baiser final de rigueur, le spectateur n’est pas pris en traitre
et on prendra un grand plaisir au visionnage…
Une nouvelle fois c’est le jackpot au
box-office et l’équipe du film s’est donné un mal fou donc le succès est
amplement mérité !
Parfois un peu limite au niveau
crédibilité (un simple briquet zippo parvient à faire s’enflammer un avion au
décollage qui perd son kérozène) mais le timing des scènes tient la route et s’articule
bien avec la folie ambiante qui règne au sein de l’aéroport où les gens sont pris
de panique !
Bruce Willis donne, comme toujours,
une plus- value à ses films avec son attitude bourrue et débonnaire et ses répliques
à mourir de rire, c’est savoureux et cet humour déployé rehausse le film, qui
ne se prend jamais au sérieux avec, pourtant, un sujet grave (des terroristes
qui détournent des avions)…
C’est vraiment du cinéma américain,
fidèle à lui-même et à son style, et qui ne peut pas décevoir, on est à coup
sûr obligés d’acquiescer « 58 minutes pour vivre » tant ses qualités
sont évidentes et brillent comme un soleil…
Une nouvelle fois c’est du tout bon
et je ne vois pas trop ce que l’on pourrait reprocher à ce spectacle très
honnête et qui fait un bien fou, ce film
agit comme un anti-dépresseur, idéal pour un après- midi pantouflard de
dimanche pluvieux ou tout simplement pour se faire plaisir en tant que
cinéphile…
Un pied total à voir et à revoir sans
la moindre modération, l’intensité déployée procurera la jubilation instantanément !
Note : 8/10
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