10 000
de
Roland Emmerich
2008
Etats-Unis
avec
Camilla Belle, Steven Strait, Cliff Curtis, Affif Ben Badra, Nathanael Baring
Film
d’aventures fantastiques
109
minutes
Budget :
105 000 000 dollars
Recettes
mondiales au box-office : 269 052 025 dollars
Synopsis :
En
l’an 10 000 avant Jésus-Christ, dans une région montagneuse et rocheuse…
Evolet
est une jeune femme d’une beauté incroyable, elle est orpheline ; D’Leh
est un jeune homme guerrier, il est fou amoureux d’Evolet ; avec ses
compagnons de la fratrie comme Tic tic, Evolet et D’Leh font partie de la tribu
des Yagahl, ils combattent des sortes d’animaux sauvages ressemblant à des
mammouths préhistoriques…
Un
jour, des guerriers orientaux massacrent et kidnappent les membres de la tribu
Yagahl, ils enlèvent Evolet !
D’Leh
part pour la sauver et retrouver Evolet ; plus tard, D’Leh découvre des
esclaves qui sont menés dans le désert, en vue de construire une gigantesque
pyramide…
Il
parvient à sauver Evolet, qui est devenue une sorte de divinité ; le chef
des barbares veut en faire sa femme, mais celle-ci le refuse…
La
pyramide avance dans sa construction mais de multiples combats ont lieu !
D’Leh
et Evolet pourront-ils contrecarrer les plans du guerrier sanguinaire ?
Mon
avis :
Vous
l’aurez compris à l’énoncé du synopsis, « 10 000 » est un
portnawak complet qui prend des libertés énormes avec le temps et la
préhistoire !
Le
film est bourré d’anachronismes et il est complètement impossible que l’action
se passe 10 000 années avant Jésus-Christ !
Mais
bon c’est du Emmerich donc si on ne se pose pas trop de questions, on peut
arriver à acquiescer et se laisser charmer par l’histoire, car les plans
séquences sont grandioses et le film hyper bien foutu !
Les
décors, même s’il s’agit de trucages numériques, sont magnifiques, on s’en
prend plein la tronche ; outre l’aspect un peu ridicule de certains
passages et des situations capilotractées, « 10 000 » remplit
son contrat, à savoir : divertir le spectateur, et ça marche !
Il
y a pas mal de clichés dans les antagonismes et toujours le combat manichéen
bien/mal, gentils/méchants, mais « 10 000 » peut être vu par
tous les publics, ici pas de violence mais un côté flamboyant, comme si Roland Emmerich
voulait redorer le blason du film d’aventures fantastiques ; c’est une
obsession chez lui, il suffit de voir ses précédents films comme « Stargate »
ou « Independence day », Emmerich joue toujours sur la carte de l’aventure
épique et se contrefiche du reste, au risque de « nanardiser » ses
métrages…
Après,
on peut aisément comprendre que beaucoup de cinéphiles détestent son cinéma,
tout comme certains cinéphiles peuvent apprécier son travail !
Je
me situe un peu entre les deux catégories, mi- figue mi- raisin, certes il faut
reconnaître à Roland Emmerich un grand côté naïf mais de là à dire qu’il prend
les spectateurs pour des cons, il leur donne, en fait, du rêve et ce n’est déjà
pas si mal !
« 10 000 »
est donc un spectacle familial, sympathique et, malgré des anachronismes à la
pelle, il faut passer outre et reconnaître qu’il serait de mauvaise foi de dire
que le film n’a que des défauts, il a aussi pas mal de qualités : une
dynamique, des paysages somptueux et des fulgurances appropriées à l’histoire
(les animaux sauvages, la construction de la monumentale pyramide, la beauté d’Evolet),
tout compte fait c’est du pur Emmerich, « 10 000 » ne déroge pas
à la règle du cinéaste, après il laisse le spectateur seul juge, mais ne le
prend pas en traitre, il fait du Emmerich point barre, ça plait ou ça déplait,
ça passe ou ça casse, mais c’est le style Emmerich !
J’ai
tout de même passé un agréable moment et je vous recommande ce film en
visionnage familial, les enfants apprécieront et seront fascinés, tout comme
les adultes tolérants…
A
voir tout de même, ce n’est pas la purge annoncée et il y a de bons moments !
Note :
6.5/10
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