POLICE
STORY 2
de
Jackie Chan
1988
Hong
Kong
avec Jackie Chan, Maggie Cheung, Bill Tung, Chu Yuan
Film
policier
101
minutes
Synopsis :
Hong
Kong, à la fin des années quatre vingts…
Après
avoir dévasté un centre commercial dans le premier épisode, Chan Ka Kui est mis
à pied par son supérieur Raymond Li, ce dernier décide de le reléguer à la
surveillance de la circulation…
Pour
couronner le tout, Chan a des ennuis avec sa fiancée May et le couple est au bord
de la rupture…
Alors
que Chan se trouvait dans une galerie marchande, un appel d’alerte à la bombe
retient son attention !
Raymond
Li refuse d’accorder confiance et crédit à Chan, qui, malgré cela, fait évacuer
le centre commercial ; une fois les clients évacués, rien ne se passe
pendant quelques minutes puis… une bombe dévaste l’entrée du centre !
Chu
Tao, l’ennemi juré de Chan Ka Kui, est
revenu et menace de faire sauter plusieurs endroits de la ville sauf en échange
d’une rançon d’un million de dollars !
Une
course effrénée s’engage alors et Chan parvient à s’introduire sous une table
pendant une réunion de plusieurs investisseurs de projets immobiliers…
Puis
May est enlevée et violentée par des hommes de Tao ; elle est séquestrée
dans une usine désaffectée ; non sans mal Ka Kui parvient à la retrouver
et à la délivrer, mais il sera torturé par les gangsters !
Une
succession ininterrompue de bagarres interviendra jusqu’à ce que Ka Kui finisse
par coincer Chu Tao…
Mon
avis :
« Police
story 2 » est la suite directe du premier et démarre juste quand le
précédent segment s’arrêtait, après le bordel monstre mis par Chan dans le
centre commercial…
Ceux
qui avaient apprécié le premier (et ils sont nombreux) vont donc se régaler
avec celui-ci, encore plus fou, encore plus rythmé que son prédécesseur !
Le
rythme est incessant et cette fois, Jackie Chan a maille à partir avec des poseurs
de bombes qui provoquent des attentats dans les quatre coins de la ville, mais
aussi des industriels véreux qui veulent détourner de l’argent ; la tâche
est donc hyper compliquée pour Chan qui, de plus, a des problèmes de couples
avec May, sa copine…
Les
bastons (qui se comptent par plusieurs dizaines) sont insensées, tout comme les
cascades incroyables, on n’a jamais le temps de souffler, c’est Jackie Chan
lui-même aux manettes et c’est toujours du cinéma free style, mais excellemment
bien orchestré ; on peut lui tirer notre chapeau car très peu de films
occidentaux ont autant la pêche que celui-ci, ça en deviendrait presque un film
fantastique tellement certains passages sont incroyables, et pourtant on n’est
pas encore à l’ère des CGI et les explosions sont bel et bien réelles ( !!!!)
Le
registre comique est un peu lourdingue voire carrément débile (les flatulences
dans l’ascenseur) mais finalement on rit de bon cœur et on prend part à tout ce
tourbillon, véritable maelström d’action incessante ; « Police story
2 » est vraiment un film hyper efficace et Jackie Chan se dépense sans
compter pour satisfaire le cinéphile friand d’action et de bagarres : le
résultat est surprenant et remarquable, c’est un peu pareil qu’ »A toute
épreuve » de John Woo mais en version gentille et sans les gunfights, OUI « Police
story 2 » est un film jusqu’au boutiste il n’y a aucun doute là-dessus !
Totalement
réjouissant et très sympathique, « Police story 2 » est aussi bon que
son prédécesseur et ravira les fans de Jackie Chan, ce gars est un génie et connaît
toutes les recettes qu’il faut pour satisfaire son public, cette énergie qu’il
déploie est communicative et fait bien plaisir à voir, tout fan d’actioner
surpuissant jubilera avec ce film, on ne s’ennuie à aucun moment et le
générique de fin montre les blessures engendrées sur les comédiens (Jackie en
tête), cela n’a pas dû être une partie de plaisir pour tourner tout ça et bien,
le résultat est bluffant !
« Police
story 2 » est super sympathique et jamais malveillant , il ne comporte
pas de séquences de sadisme outrancier malgré quelques petits moments de « tortures »
tout à fait supportables…
Il
faudrait être aigri pour ne pas apprécier le spectacle !
Note :
8/10
Dédicace
à Métin et à Daniel
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