MILAN
CALIBRE 9
de
Fernando di Leo
1972
Italie
avec
Gastone Moschin, Barbara Bouchet, Lionel Stander, Luigi Pistilli, Mario Adorf,
Frank Wolff
Polar
105
minutes
Blu
ray édité chez Elephant films
aka
Milano calibro 9
Synopsis :
À sa sortie de prison, un homme est
immédiatement pourchassé par la police et la mafia, qui le suspectent d'avoir
détourné de l'argent appartenant à un gros trafiquant américain.
Malgré son insistance, personne ne croit qu'il
est innocent.
(source :
Orange)
Après avoir purgé sa peine de 4 ans de prison,
Ugo Piazza est relâché un an avant son terme pour bonne conduite.
Son ancien complice, Rocco, le psychotique
homme de main de l'inquiétant baron du Crime, L'Américain, vient le cueillir à
sa sortie et lui rafraîchit la mémoire : 300.000 dollars ont curieusement
disparu alors qu'Ugo était le dernier maillon de la transaction...
(source : Wikipedia)
Mon
avis :
Fernando
di Leo est un cinéaste culte connu et vénéré de tous les cinéphiles, ici il
débute sa « trilogie du milieu » avec ce « Milan calibre 9 »
et c’est du super haut niveau !
J’ai
été attentif lors du visionnage et je n’ai vu aucun défaut dans ce film, le
déroulé de l’histoire, les personnages connexes au personnage central d’Ugo
Piazza, les décors, les scènes d’action, tout est nickel et s’accorde à
merveille…
« Milan
calibre 9 » se distingue de tous les autres polars italiens par sa rigueur
absolue et son sens de la précision, c’est une histoire toute bête : un
truand qui sort de taule et qui avait mis main basse sur la part de ses
complices, ces derniers le retrouvent et lui réclament leur part, le tout
coordonné par un parrain de la mafia (l’américain), mais Ugo est extrêmement
malin, voilà l’histoire ! mais di Leo nous la raconte avec un style, une
patte, une maestria incroyables !
Il
pimente son métrage avec un érotisme dément incarné par Nelly (splendide Barbara
Bouchet), une danseuse de cabaret incendiaire et le film file et défile avec un
rythme fabuleux, mais Fernando di Leo n’oublie pas pour autant les passages de
fusillades et de bourre pifs dans la tronche, « Milan calibre 9 » est
un film assez violent (mention spéciale à Mario Adorf, complètement ravagé et
qui cogne sur tout ce qui bouge, y compris les femmes !)…
Gastone
Moschin qui tient le rôle principal est réellement doté d’un charisme, on
dirait un peu le Steve Mac Queen italien ; « Milan calibre 9 »
est un festival de trognes et de sales tronches, mais ça renforce la
crédibilité et donne du peps’, ici pas de politiquement correct et c’est ça qui
est bon !
« Milan
calibre 9 », c’est une pure tuerie et on a envie de découvrir les deux
autres films du coffret, sorti chez Elephant et qui est impeccable !
La
musique super vintage est remarquable et se dissocie de la musique classique qu’on
connaissait habituellement dans les polars italiens ; le final de « Milan
calibre 9 » est incroyable et c’est là qu’on comprend pourquoi Tarantino
vénère di Leo, il a employé des twists identiques dans plein de ses films et
finalement il n’a rien inventé !
Génial,
remarquable et laissant un souvenir indélébile, « Milan calibre 9 »,
c’est du caviar et tous les cinéphiles vont se régaler ; des films de
cette trempe et de cette qualité c’est immanquable !
On
a là la perfection absolue en matière de polar italien et le plaisir est
transmissible grâce au talent de Fernando di Leo et toute son équipe…
Masterpiece !
Note :
10/10
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