NEZ
DE CHIEN
de
Victor Vicas
1974
France
Episode
des Brigades du tigre
Avec
Jean-Claude Bouillon, Pierre Maguelon, Jean-Paul Tribout, François Maistre,
Gérard Lecaillon, Robert Audran, Yvon Lec
Série
policière
55
minutes
DVD
édité chez AB productions
Musique
de Claude Bolling
Scénario,
adaptation et dialogues de Claude Desailly
Synopsis :
Valentin
et les brigades mobiles sont sur les dents car un des derniers membres de la
bande à Bonnot, Louis Lacombe, est dans la nature ; ce dernier entretient
une relation épistolaire avec Valentin où il le nargue en permanence !
Lacombe,
surnommé « Nez de chien », tente de se réfugier chez Guillaume, un
maitre imprimeur connu de tous pour ses penchants anarchistes, mais Guillaume
refuse de l’héberger…
Lacombe/Nez
de chien commet alors des attentats et même un meurtre, il tue de sang froid un
contrôleur dans un train, nommé Tardi, et parvient à s’enfuir !
De
son côté, Pujol mène une enquête sur la famille de Tardi et, de fil en
aiguille, il retrouve une photo de Nez de chien !
Celle-ci
est diffusée dans la presse et le tenancier de l’hôtel où loge Lacombe, le reconnaît
formellement….
Il
prévient Valentin, Pujol et Terrasson mais à leur arrivée dans la chambre d’hôtel,
Lacombe a disparu ! Pujol trouve un arsenal avec notamment des revolvers
et des grenades !
Plus
tard, un colis suspect est réceptionné aux bureaux des Brigades, il s’agissait
d’une bombe avec un détonateur…
Une
jeune femme demande à être reçue par Valentin, elle prétend connaître des
informations sur Lacombe…
A
peine celle-ci partie, Valentin demande à Pujol de la prendre en filature, mais
la filature échoue !
Le
lendemain, la même jeune femme propose de boire un thé avec Valentin, puis, le
soir Valentin l’invite à diner, pensant obtenir des révélations clefs sur
Lacombe…
Lorsque
la jeune femme quitte Valentin, elle prend un fiacre et indique au cocher qu’elle
lui dira l’endroit où aller un peu plus tard…
Le
cocher n’est autre que Pujol !
Pujol
prévient Valentin quelques heures plus tard !
Il
a vu Lacombe rentrer chez la jeune femme, puis celle-ci partir…
Pujol
fait le guet, Terrasson et Valentin arrivent ; ils vont enfin pouvoir
coincer Lacombe, resté dans la chambre…
Mon
avis :
« Nez
de chien » est un épisode phénoménal des « Brigades du tigre »,
tous les rebondissements sont excellents et l’acteur Gérard Lecaillon est
fabuleux dans le rôle titre, il était jeune à l’époque mais sa prestation est
inoubliable, tous les fans des « Brigades » se souviennent très bien
et il laissa une empreinte indélébile !
Un
twist incroyable (que volontairement je ne vous ai pas dévoilé) va faire
basculer toute l’intrigue et là, c’est du GRAND ART, Victor Vicas et Claude
Desailly se sont littéralement surpassés, c’est une tuerie totale !
Le
fait que Nez de Chien corresponde avec Valentin avec des missives rajoute du
piment et du mystère sur sa personnalité et rien ne semble pouvoir l’arrêter
dans ses forfaits…
Le
dernier quart d’heure est démentiel, digne des plus grands films policiers de l’époque,
la réalisation est parfaite, le climat lourd et oppressant, « Nez de chien »
est un pur coup de maitre et l’angoisse se fait prégnante jusqu’au dénouement
avec le gimmick du réveil (ceux qui l’ont vu comprendront)…
« Nez
de chien » est un des cinq plus grands épisodes des Brigades du tigre, c’est
aussi une des meilleures compositions pour un acteur autre que Valentin, Pujol
et Terrasson, Gérard Lecaillon est sidérant et incroyable, il est à fond dans
son rôle, comme envoûté par le personnage de Nez de chien…
Le
piège de la grange abandonnée, la filature qui échoue, le stratagème du cocher,
tout ça nous tient en haleine jusqu’à la fameuse révélation qui fait tout
basculer, on ne s’y attendait pas et on se prend ça en pleine face !
« Nez
de chien » est un travail collectif dans sa réussite, acteurs, scénariste,
réalisateur, Claude Bolling à la musique et tous les techniciens qui y ont
participé…
Je
vous laisse savourer cet épisode monumental et savoureux à l’extrême, c’est une
grande pièce maitresse de la télévision française des années 70, à voir et à
revoir toujours avec la même délectation, de plus l’épisode n’a pas vieilli, la
modernité et la dynamique employées par Victor Vicas sont restées intactes !
Un
épisode en or, du pur caviar…
Note :
10/10
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