« Les Wurdalaks »:
Ce deuxième conte est un conte fantastique gothique, avec un excellent Boris Karloff en père de famille/Wurdalak, redoutable qui, envoûté, parvient à s'emparer avec malice de l'esprit de son petit fils.
Le début du conte, très brumeux et ensorcelant, plonge très directement le spectateur dans une ambiance vampirique pleine de charme.
La découverte par le voyageur d'un poignard planté dans le corps d'un cavalier fait mouche, d'autant que le poignard est d'abord perçu au premier plan, alors que la scène est filmée en plan large et que l'on perçoit le voyageur en arrière-plan s'approcher.
Le décor de la demeure familiale est très travaillé et certains plans sont marquants, notamment celui où l'on voit le petit-fils dans la pénombre face à une porte en train d'implorer qu'on daigne le faire entrer, se plaignant d'avoir froid.
d'un poignard planté dans le corps d'un cavalier fait mouche, d'autant que le poignard est d'abord perçu au premier plan, alors que la scène est filmée en plan large et que l'on perçoit le voyageur en arrière-plan s'approcher. Le décor de la demeure familiale est très travaillé et certains plans sont marquants, notamment celui où l'on voit le petit-fils dans la pénombre face à une porte en train d'implorer qu'on daigne le faire entrer, se plaignant d'avoir froid.
Comme tout conte gothique qui se respecte, les agressions et les meurtres ne sont pas filmés de front, seulement évoqués au travers d'un plan subjectif ou de cris d'horreur qui dispensent de toute explication.
C'est notamment le cas du petit-fils, alors que le spectateur a pu suivre longuement les manoeuvres du Wurdalak pour l'emporter hors de sa chambre et le mordre.
L'agression de la mère du petit garçon est également filmée magistralement, tout en évocations frissonnantes.
La vision du Wurdalak assassiné au bout d'une pique est un des points d'orgue de ce court-métrage horrifique.
Une autre petite perle du cinéma gothique italien.
Mini critique de Nelly , janvier 2012
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