LA
NUIT DES MILLE CHATS
Aka
Les Griffes du démon
De
René Cardona Jr.
1971
Mexique
avec
Hugo Stiglitz
Nanar
slasher félin/Attaque animale
63
minutes
Synopsis :
Hugo
est un playboy barbu qui kidnappe de jolies femmes rencontrées par hasard et
qui les emmène avec son hélicoptère jusqu’à sa demeure, une grande bâtisse dans
un coin paumé…
Il
leur fait visiter l’intérieur de sa maison et leur offre le couvert, servi par
Dargo, son fidèle serviteur un brin mongolo…
Tombeur
de pacotille, Hugo est en fait un dangereux criminel qui cache un terrible et
lourd secret !
Il
collectionne les chats par centaines et les regroupe dans une cave
immense !
Pour
les nourrir, il n’a rien trouvé de mieux que de leur offrir la chair humaine de
ses « invités » !
Un
long cauchemar est alors amorcé et quiconque aura le malheur de croiser Hugo le
paiera très cher !
Mon
avis :
Bon
gros nanar lexomylisé totalement à l’ouest « La nuit des mille
chats » (rien que le titre déjà laisse perplexe !) est proche des
pires films jamais tournés où faux raccords, incohérences et nullité
scénaristique sont légion…
Hugo
Stiglitz (l’incroyable journaliste du « Nightmare city » de Lenzi)
est expressif comme un tire-bouchons et les actrices (nombreuses) ont l’air de
cruches perdues dans une direction d’acteurs à la ramasse et quasi
inexistante !
Les
« stars » du film sont les chats, tantôt peluches tantôt réels, et
leur présence sert de levier pour accentuer la peur malgré un ridicule évident…
Cardona
Jr filme son histoire de manière dégueulasse et le support de la VHS n’arrange
rien…
Quelquefois
« la Nuit des mille chats » provoque une hilarité coupable grâce à
des séquences surréalistes et d’une incongruité complète (le mari qui salue
l’hélico, le tueur qui rame -dans tous les sens du terme- à contre courant pour
regagner la berge, les cris de terreur donnés à contrecoup avec quinze secondes
de décalage…).
Les
têtes dans le formol exposées dans l’arrière cuisine d’Hugo pourraient bien
être celles des spectateurs tant le métrage est soporifique et d’une mollesse
incarnée…
A
noter l'absence totale de la police, on se demande bien à quoi elle est payée !
Le
final hyper prévisible ne sauve en rien un naufrage cinématographique qui
accumule les gros plans et qui a du être tourné avec un budget hyper limité
puisque les décors sont pratiquement toujours identiques (je prends mon hélico,
je kidnappe, je ramène mes victimes chez moi, je prends mon hélico, je kidnappe
etc… etc…).
Bref,
pour visionner « la Nuit des mille chats » ça frôle l’héroïsme et
heureusement que le film dure à peine
une heure car cela relève du calvaire tant tout y est anémié et famélique…
Seuls
les chats ont quelque chose à se mettre sous la canine !
Note :
1/10
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