mercredi 5 décembre 2012

La nuit des mille chats de René Cardona Jr., 1971


LA NUIT DES MILLE CHATS

Aka Les Griffes du démon

De René Cardona Jr.

1971

Mexique

avec Hugo Stiglitz

Nanar slasher félin/Attaque animale

63 minutes

Synopsis :

Hugo est un playboy barbu qui kidnappe de jolies femmes rencontrées par hasard et qui les emmène avec son hélicoptère jusqu’à sa demeure, une grande bâtisse dans un coin paumé…

Il leur fait visiter l’intérieur de sa maison et leur offre le couvert, servi par Dargo, son fidèle serviteur un brin mongolo…

Tombeur de pacotille, Hugo est en fait un dangereux criminel qui cache un terrible et lourd secret !

Il collectionne les chats par centaines et les regroupe dans une cave immense !

Pour les nourrir, il n’a rien trouvé de mieux que de leur offrir la chair humaine de ses « invités » !

Un long cauchemar est alors amorcé et quiconque aura le malheur de croiser Hugo le paiera très cher !

Mon avis :

Bon gros nanar lexomylisé totalement à l’ouest « La nuit des mille chats » (rien que le titre déjà laisse perplexe !) est proche des pires films jamais tournés où faux raccords, incohérences et nullité scénaristique sont légion…

Hugo Stiglitz (l’incroyable journaliste du « Nightmare city » de Lenzi) est expressif comme un tire-bouchons et les actrices (nombreuses) ont l’air de cruches perdues dans une direction d’acteurs à la ramasse et quasi inexistante !

Les « stars » du film sont les chats, tantôt peluches tantôt réels, et leur présence sert de levier pour accentuer la peur malgré un ridicule évident…

Cardona Jr filme son histoire de manière dégueulasse et le support de la VHS n’arrange rien…

Quelquefois « la Nuit des mille chats » provoque une hilarité coupable grâce à des séquences surréalistes et d’une incongruité complète (le mari qui salue l’hélico, le tueur qui rame -dans tous les sens du terme- à contre courant pour regagner la berge, les cris de terreur donnés à contrecoup avec quinze secondes de décalage…).

Les têtes dans le formol exposées dans l’arrière cuisine d’Hugo pourraient bien être celles des spectateurs tant le métrage est soporifique et d’une mollesse incarnée…

A noter l'absence totale de la police, on se demande bien à quoi elle est payée !

Le final hyper prévisible ne sauve en rien un naufrage cinématographique qui accumule les gros plans et qui a du être tourné avec un budget hyper limité puisque les décors sont pratiquement toujours identiques (je prends mon hélico, je kidnappe, je ramène mes victimes chez moi, je prends mon hélico, je kidnappe etc… etc…).

Bref, pour visionner « la Nuit des mille chats » ça frôle l’héroïsme et heureusement  que le film dure à peine une heure car cela relève du calvaire tant tout y est anémié et famélique…

Seuls les chats ont quelque chose à se mettre sous la canine !

Note : 1/10





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