APOCALYPSE
DANS L’OCEAN ROUGE
de Lamberto Bava (aka John
M. Old Jr)
1984
France/Italie
avec
Valentine Monnier, Michael Sopkiw, Dagmar Lassender
Fantastique/Animal
attack
89
minutes
Edité
en DVD chez Astro (édition allemande)
aka
Monster Shark
Participation
au film de Max Pécas
Synopsis :
Une
ville côtière des Etats-Unis, au début des années quatre-vingts…
Une
jeune océanographe au corps superbe travaille dans un parc d’attractions
nautique, elle s’est spécialisée dans l’étude du comportement des dauphins…
Un
jeune aventurier débarqué fraichement devient un de ses plus fidèles
amis ; lors d’une manifestation intempestive de panique des dauphins, des
plaisanciers sont attaqués par ce qui semble être un monstre marin doté
d’immenses tentacules, un croisement entre un poulpe géant et un requin qui, de
plus, possède un appétit féroce et terrorise tous les nageurs…
Les
décès se multiplient et la jeune océanographe se sert d’un logiciel
informatique pour repérer le parcours du monstre…
Lors
d’un raid marin, un équipage entier est tué avec son embarcation qui
chavire !
Les
autorités locales décident de faire appel à un commando d’élite de l’armée pour
neutraliser puis mettre hors d’état de nuire le monstre…
Les
soldats se mettent en place et, une nuit, après avoir retrouvé la trace du
mutant, provoquent un incendie pour l’attirer vers la berge…
Mon
avis :
Que
s’est-il passé dans la tête de Lamberto Bava ?
Pourtant
très honnête metteur en scène de films bis voire cultes (la bilogie des
« Démons », le splendide « Baiser macabre », chef d’œuvre
du genre et bien d’autres films dignes du plus grand intérêt), ici c’est le
foutoir total, aussi bien au niveau du scénario, des décors, de
l’interprétation (exécrable) et même des effets spéciaux pour un monstre de
pacotille construit en carton et animé de façon ultra rudimentaire…
Total
WTF movie, « Apocalypse dans l’océan rouge » ruine son potentiel dès
les dix premières minutes avec un prologue pompé grossièrement sur « La
mort au large » de Castellari, autre fleuron du nanar sorti trois années
auparavant…
Le
découpage des plans séquences n’a ni queue ni tête et est indigne d’un film du
fils de Mario Bava, on assiste impuissant à un pur foutoir cinématographique où
la connerie ne semble jamais s’arrêter (les soldats ne trouvent rien de mieux
pour « tuer » la créature que de vider des jerricanes d’essence dans
la mer pour provoquer un incendie - !-), « Apocalypse dans l’océan
rouge » est un festival de débilités ridicules ponctué par des défilés de
pin ups en maillot de bain qui exhibent leurs guiboles, OK mais ça ne suffit
pas à faire la qualité d’un film…
Le
père Lamberto y va à la rame pendant une heure et demie et se débrouille pour
« meubler » son « histoire » au scénario écrit sur une
feuille de papier à cigarettes, on se demande encore comment il a pu bâcler à
ce point son film, qui aurait pu être une déclinaison transalpine intéressante
d’un mix entre « Leviathan » et « Les dents de la mer »…
On
est dans la période cachetonesque de Lamberto (cacheton pour l’oseille et
cacheton pour le lexomyl qu’il a manifestement du prendre à haute dose !)…
Michael
Sopkiw et Valentine Monnier, les deux comédiens réchappés de l’inénarrable
« 2019 après la chute de New-York » ont toujours une interprétation
aussi plate qu’inconsistante et on a même droit au baiser final ( !), on
croit rêver !
En
définitive, « Apocalypse dans l’océan rouge » est un pur nanar,
naufrage à la fois pour les protagonistes du film que pour la mise en scène (le
terme est usurpé !)…
Il
faut le voir pour le croire et on comprend aisément pourquoi aucun éditeur
français de DVD n’a osé sortir cette
bouse dans l’hexagone…
Le
summum du film bâclé…
Note :
3/10
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