dimanche 4 décembre 2016

Bon à tirer de Peter Farrelly et Bobby Farrelly, 2011

BON A TIRER
de Peter Farrelly et Bobby Farrelly
2011
avec Owen Wilson, Christina Applegate, Alexandra Daddario, Nicky Whelan, Jason Sudeikis, Jenna Fischer, Alyssa Milano
Comédie graveleuse
105 minutes
aka Hall pass
Produit par New line cinéma
Budget : 36 000 000 dollars
Recettes au box-office mondial : 83 693 266 dollars
Synopsis :
Etats-Unis, années 2010…
Rick Mills vit avec sa femme Maggie et leurs enfants, son meilleur ami est Fred Searing qui partage sa vie de couple avec sa femme Grace, tout irait pour le mieux, l’argent coule à flots, ils ont un travail stable, une superbe maison, une belle voiture et ne manquent de rien, à part juste un petit défaut, les deux hommes sont des obsédés sexuels !
Dès qu’ils voient une jolie femme, ils ne peuvent s’empêcher de sortir des vannes graveleuses !
Leigh, la serveuse du snack où ils ont l’habitude d’aller, en fait les frais ; Paige, la baby sitter des enfants de Rick qui vient d’atteindre sa majorité, demande à Rick de lui acheter un pack de bières, ce qu’il refuse…
Bourrés aux as, Rick et Fred se voient proposer un deal par leurs épouses respectives, ces dernières leur donnent un « bon à tirer », ce qui signifie qu’ils ont une semaine entière pour aller à droite à gauche et tromper leurs femmes ; Grace et Maggie quittent le domicile et les deux lurons ont carte blanche pour se brancher tous les canons qu’ils rencontreront !
Avec trois autres bougres, Rick et Fred vont de restaurants en restaurants, de discothèques en discothèques, les débuts de leur « vie libre » sont plutôt laborieux…
Et pendant ce temps, Maggie et Grace se laissent « draguer » par d’autres hommes…
Une succession de quiproquos va attendre tout ce petit monde avec notamment pour les garçons des rencontres pas forcément heureuses !
Mon avis :
Trublions de la comédie américaine pas fine, les frères Farrelly ont fait leur classe avec le mémorable « Mary à tout prix » avec la belle Cameron Diaz, ici avec ce « Bon à tirer » (« Hall pass » outre –Atlantique) soyons nets ça ne vole vraiment pas haut et le film est quelque peu parasité par des passages vraiment trash voire carrément dégueux (la scène du sauna, la masturbation dans la voiture et le pompon : la scène de l’éternuement), bref je vous passe les détails, et pourtant on se surprend parfois à rire devant ces deux potaches (le duo Wilson/Sudeikis est sympathique et fait bien tourner la boutique) et l’enjouement dont fait preuve l’ensemble de l’équipe est communicatif…
Pétés de thunes jusqu’à l’écoeurement, les protagonistes sont là pour la frime et pour exhiber leurs demeures, leurs belles voitures et montrer qu’ils sont riches (tout comme le film et ses moyens mis à disposition : 36 millions de dollars quand même - !-)…
Alors bien sûr les trois quarts des actrices sont des bombes, des clones de Pamela Anderson mixées avec Cameron Diaz, ça barde grave niveau sex appeal mais le film semble un peu vide par moments, ce festival de séquences lourdingues enraye le rythme qui se désamorce par des blagues stériles et (appelons un chat un chat) débiles (le passage au golf)…
L’aspect dramatique lors des retrouvailles à la fin du « bon à tirer » est complètement flouée et ratée, l’émotion est absente car les frères Farrelly hésitent entre les genres, ce qui est bien dommage !
Bref, on est en plein dans la comédie américaine grasse revendiquée Mac do et consorts et ce déluge de pognon ad nauseam finit par devenir gênant, les frères Farrelly pondent un cinéma fin comme un kilo de gros sel qui s’adresse en premier lieu aux fans de Vincent Lagaf ou de Jean Roucas…
N’ayant peur de rien et ne reculant devant aucune outrance, les deux réalisateurs nous lâchent une séance d’une heure quarante de flatulences qui font rigoler au début mais qui, au final, finissent par lasser, même si l’aspect technique est très correct et les prises de vues aériennes récurrentes sont très belles pour amener les séquences…
Une comédie moderne américaine qui vise un public populaire et peu regardant sur la qualité et la finesse et qui vient là pour déclencher ses zygomatiques sans réfléchir (le film a eu un gros succès doublant la mise financière initiale)…
Il faut s’armer d’une grande ouverture et d’une tolérance en fer forgé pour visionner ce film en intégralité…

Note : 6/10





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