L’ESPION
QUI M’AIMAIT
De Lewis
Gilbert
1977
Grande
Bretagne
avec
Roger Moore, Barbara Bach, Curd Jurgens, Caroline Munro, Richard Kiel, Vernon
Dobtcheff, Valérie Leon
Espionnage/action
126
minutes
aka The spy who loved me
Collection
James Bond
Budget :
14 000 000 dollars
Synopsis :
Autriche,
fin des années soixante-dix…
En
mission, James Bond tue le mari d’Anya Amasova, l’agent triple X, lors d’une
poursuite à ski ; un sous- marin nucléaire russe disparaît des écrans
radars, Gogol, le chef officier, charge Anya de retrouver la source de cette
disparition, c’est en fait Karl Stromberg, un homme fou et mégalomane reclus
dans une base sous- marine qui veut détourner tout l’armement militaire mondial…
James
Bond doit coopérer avec l’agent triple X, ils se retrouvent en Egypte pour
intercepter un microfilm crucial avec tous les plans de Stromberg, ce dernier
est possédé par Max Kalba…
Requin,
un homme de deux mètres vingt à la mâchoire redoutable en acier, tue Kalba ; Bond et Anya le poursuivent et s’introduisent
dans son van, ils arrivent à côté des pyramides et après une énorme bagarre,
ils parviennent à récupérer le microfilm…
En Sardaigne,
Bond et Anya sont accueillis par Naomi, une femme de main de Stromberg, très
vite un piège se referme sur eux, heureusement Bond est équipé d’une voiture
amphibie, la Lotus…
De
retour à la base de Stromberg, l’Atlantis, Bond parvient à délivrer des soldats
prisonniers, il est peut- être trop tard, Stromberg ayant pu détourner la cible
de missiles, Bond a une heure pour le neutraliser et empêcher la catastrophe !
Mon
avis :
Dixième
film de la saga et troisième apparition pour Roger Moore dans le rôle de 007,
il endosse toujours le costume du célèbre agent secret à merveille, il y a une
pléiade de seconds rôles et surtout Richard Kiel en tueur mastodonte bourré de
charisme, on notera dans un petit rôle Valérie Leon, une ex Hammer Girl en
réceptionniste d’hôtel à la poitrine avantageuse et la belle Caroline Munro qui
fait une prestation éclair…
Tous
les ingrédients des films de Bond sont une nouvelle fois réunis et le
spectateur, tout comme le fan puriste de la saga, ne sera pas déçu ; tout
est codifié avec la plus grande précision et les décors magnifiques…
La
voiture amphibie Lotus reste culte pour bon nombre de cinéphiles, elle est
ancrée dans toutes les mémoires et reste un élément clef du film, qui se
rapproche presque du fantastique avec la base de Stromberg, l’Atlantis, à la fois
vintage et délirante, qui n’est pas sans
rappeler celle de « Fantomas » d’Hunebelle, tourné une décade
auparavant…
C’est
un pur plaisir et il faudrait vraiment être bougon pour ne pas reconnaître qu’on
passe un excellent moment, Barbara Bach est une James Bond girl sublime et pour
une fois, elle est moins nunuche que dans ses autres films « (« Le
continent des hommes poissons » ou « Alligator », tous deux de
Sergio Martino qu’elle tournera deux ans plus tard), elle a un rôle clef dans
le film et donne autant de son charme que de la crédibilité dans le personnage
de l’agent triple X, Anya…
Le
passage en Egypte avec la scène nocturne dans les Pyramides est fabuleux, tout
comme la bagarre à armes non égales (Requin fait beaucoup plus balaise que Bond
et semble invincible) dans le train est très inventive, Bond se débrouillant
avec les moyens du bord (une simple lampe de chevet) pour mettre hors d’état de
nuire le colosse redoutable et mettre la belle Anya en sécurité…
Curd
Jurgens est imparable en Stromberg et son antipathie est révélée dès la
première séquence où on le voit lorsqu’il annihile les deux pauvres bougres
informateurs de façon cruelle, ils finissent dans un hélicoptère qui explose,
alors que la première servante de Stromberg est dévorée par des squales (scène
hyper réaliste)…
Tout
l’enjeu pour Bond tourne autour du fameux microfilm pour dévier après vers la
folie meurtrière de Stromberg, qui donnera du fil à retordre à James Bond, ce
qui vaudra une belle scène de combat et d’attaque dans l’intérieur de l’Atlantis
avec moult fusillades et explosions…
La
mise en scène de Lewis Gilbert est impeccable, il n’occulte rien de l’histoire
et dirige avec une maestria évidente ses acteurs, l’ambiance est très divertissante
et il émane de « L’espion qui m’aimait » une grande rigueur dans la
continuité des plans séquences et une tonicité dans l’action qui en font un des
meilleurs segments de toute la saga…
Une
nouvelle fois, on prend un grand plaisir au visionnage et on attend la suite
avec impatience, ce sera « Moonraker » en 1979…
Dépaysant,
rythmé et élégant, ce James Bond est immanquable et procure des instants
de bonheur à tous les cinéphiles, à ne pas louper !
Le
travail sur le coffret intégrale Blu ray est prodigieux et le transfert d’image
parfait, pour le prix, on en a largement pour son argent et la somme payée s’amortit,
au vu du plaisir procuré, si vous ne le possédez pas encore, je vous le
conseille vivement, vous ne serez pas déçus !
Note :
9/10
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