mercredi 10 janvier 2018

Wonder Woman de Patty Jenkins, 2017

WONDER WOMAN
de Patty Jenkins
Etats-Unis
2017
avec Gal Gadot, Chris Pine, Robin Wright, Connie Nielsen, Danny Huston
Film de super héros/aventures
141 minutes
Budget : 149 000 000 dollars
Recettes au box- office : 821 900 000 dollars
Synopsis :
Au début du vingtième siècle, au cours de la première guerre mondiale…
Diana vit dans le peuple des amazones sur l’ile de Themyscyra, sa mère Hippolyta souhaite en faire une guerrière, elle lui apprend dès son plus jeune âge à combattre, Diana semble très précoce et maitrise beaucoup le maniement des armes et l’équitation, arrivée à l’âge adolescent, elle déploie une force hors du commun et s’aperçoit qu’elle possède des super pouvoirs, elle peut rester en apnée des temps records et bondir dans les airs en volant…
Arrive Steve Trevor, un pilote espion de l’armée britannique dont l’avion s’échoue non loin du lieu où se trouve Diana, cette dernière vient à son secours et le sauve de la noyade…
Comme portée par un désir d’aider Steve Trevor et de sauver une humanité en déclin, Diana prend le parti pris fou de le suivre sur le continent, elle arrive donc à Londres après un périple en bateau…
Trevor retrouve ses amis combattants, alliés dans l’armée britannique, Sameer et Charlie ; il explique à Diana que les belligérants de l’armée allemande, Isabel Maru surnommée Docteur Poison et le général Ludendorff, deux gradés très dangereux et sans pitié, préparent une extermination de la population par un gaz toxique !
Diana se rend dans les tranchées et comprend la dangerosité du projet de Ludendorff, elle a une grande empathie pour les villageois condamnés à une mort certaine et imminente…
Sameer, Charlie, Trevor et Diana s’introduisent dans un palais où l’armée allemande donne un congrès, ils espèrent trouver et contrecarrer les plans de Ludendorff et Maru…
La tâche s’avère plus compliquée que prévue, Ludendorff inhalant un gaz créé par Isabel qui booste sa force ; lors d’un combat, Diana parvient tout de même à le mettre hors d’état de nuire…
Croyant avoir le champ libre, Diana n’est pas au bout de ses peines ; c’est alors qu’Arès, le dieu de la guerre, apparaît pour lui barrer la route !
Un combat titanesque s’engage alors…
Mon avis :
Intronisé par Lynda Carter à la fin des années soixante-dix, le personnage de Wonder Woman est revisité et modernisé en 2017 avec la personnification nouvelle de la sculpturale Gal Gadot, ex Miss Israel 2004 et qui officia dans les rangs de Tsahal pendant deux années ; à la plastique exceptionnelle, Gal Gadot donne également un jeu d’actrice solide et crédible doté d’une grande émotivité, c’est ce qui donne une grande densité à ce remix de Wonder Woman, moins nunuche que l’original tout en restant divertissant, mais avec un côté de distraction plus diversifié et plus ample…
L’idée de base de faire se dérouler le début du film sur la terre des amazones est très bien amené et donne un aspect mythologique et mystique aux origines de Wonder Woman, on s’identifie bien à son personnage et on la suit depuis son enfance jusqu’à l’âge adulte, la mise en scène de Patty Jenkins est très simple et pure, il y a très peu de violence mais bel et bien une volonté de nous rendre familier le personnage de Wonder Woman, sorte de super héroïne personnifiée par la belle Gal Gadot, mais avec un côté maternel humaniste qui sonne très juste…
Wonder Woman n’oublie pas cependant de combler les amateurs d’action et de film d’aventures, combinant les deux genres avec brio et les deux heures vingts passent comme une lettre à la Poste, servies par des décors somptueux et une reconstitution de la grande guerre alliant réalisme et rêve, en outre, le spectacle s’avère envoûtant et on est pris dans l’histoire de l’entame au dénouement…
Le personnage du pilote espion incarné par Chris Pine s’allie avec celui de Wonder Woman, et même si cette mini-histoire d’amour était immanquable, elle colle parfaitement au métrage sans mièvrerie et avec une tendresse qui nous manquait au cinéma ; Patty Jenkins donne une grande pudeur à son œuvre sans sombrer dans la lourdeur, du coup « Wonder Woman » est un film raffiné, un plaisir cinématographique simple et qui ne nous prend pas pour des imbéciles…
Au contraire des précédents films de super héros souvent pachydermiques, « Wonder Woman » consacre avant tout l’entertainment comme propos premier mais avec des effets LISIBLES et identifiables facilement, nous ne sommes pas abrutis lorsque l’on sort du visionnage et ce point positif est crucial dans la réussite de « Wonder Woman », c’est ce qui fait sa force et sa qualité, c’est sans nul doute LE meilleur film du genre depuis très longtemps…
L’aspect mythologique prend son essor lorsqu’apparait Arès, le dieu de la guerre, et les personnages de Docteur Poison et du général allemand Ludendorff personnifient bien les ennemis de Wonder Woman, mais aussi de l’humanité, Wonder Woman est « en mission pour le seigneur », pour remettre de l’ordre sur terre et pour sauver les malheureuses victimes de cette guerre terrible, elle s’impose comme rempart de sauveuse de l’humanité, ni plus ni moins, et cet objectif sera aidé par ses super-pouvoirs, décuplant ses forces pour qu’elle atteigne son but…
Magnifiquement mis en scène par une cinéaste très talentueuse (déjà responsable du superbe « Monster » avec Charlize Theron et Christina Ricci), au déroulé scénaristique exemplaire et aux effets spéciaux calibrés à la perfection, « Wonder Woman » est le meilleur spectacle de l’année 2017 et on n’a qu’une envie, le revoir très vite ; intelligent dans sa forme comme dans son fond et charismatique avec le corps sublime de Gal Gadot, « Wonder Woman » se dote de toutes les qualités nécessaire pour s’ériger comme chef d’œuvre ultime du film de super –héros post années deux- mille dix…
D’une force, d’une sincérité et d’une vigueur/rigueur imparables, c’est sans nul doute un des meilleurs films fantastiques de ces dix dernières années toutes déclinaisons du genre confondues,  un Must have à visionner absolument !

Note : 9.5/10









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