WONDER
WOMAN
de Patty
Jenkins
Etats-Unis
2017
avec Gal Gadot, Chris Pine, Robin
Wright, Connie Nielsen, Danny Huston
Film
de super héros/aventures
141
minutes
Budget :
149 000 000 dollars
Recettes
au box- office : 821 900 000 dollars
Synopsis :
Au
début du vingtième siècle, au cours de la première guerre mondiale…
Diana
vit dans le peuple des amazones sur l’ile de Themyscyra, sa mère Hippolyta
souhaite en faire une guerrière, elle lui apprend dès son plus jeune âge à
combattre, Diana semble très précoce et maitrise beaucoup le maniement des
armes et l’équitation, arrivée à l’âge adolescent, elle déploie une force hors
du commun et s’aperçoit qu’elle possède des super pouvoirs, elle peut rester en
apnée des temps records et bondir dans les airs en volant…
Arrive
Steve Trevor, un pilote espion de l’armée britannique dont l’avion s’échoue non
loin du lieu où se trouve Diana, cette dernière vient à son secours et le sauve
de la noyade…
Comme
portée par un désir d’aider Steve Trevor et de sauver une humanité en déclin,
Diana prend le parti pris fou de le suivre sur le continent, elle arrive donc à
Londres après un périple en bateau…
Trevor
retrouve ses amis combattants, alliés dans l’armée britannique, Sameer et
Charlie ; il explique à Diana que les belligérants de l’armée allemande, Isabel
Maru surnommée Docteur Poison et le général Ludendorff, deux gradés très
dangereux et sans pitié, préparent une extermination de la population par un
gaz toxique !
Diana
se rend dans les tranchées et comprend la dangerosité du projet de Ludendorff,
elle a une grande empathie pour les villageois condamnés à une mort certaine et
imminente…
Sameer,
Charlie, Trevor et Diana s’introduisent dans un palais où l’armée allemande
donne un congrès, ils espèrent trouver et contrecarrer les plans de Ludendorff
et Maru…
La
tâche s’avère plus compliquée que prévue, Ludendorff inhalant un gaz créé par
Isabel qui booste sa force ; lors d’un combat, Diana parvient tout de même
à le mettre hors d’état de nuire…
Croyant
avoir le champ libre, Diana n’est pas au bout de ses peines ; c’est alors
qu’Arès, le dieu de la guerre, apparaît pour lui barrer la route !
Un
combat titanesque s’engage alors…
Mon
avis :
Intronisé
par Lynda Carter à la fin des années soixante-dix, le personnage de Wonder
Woman est revisité et modernisé en 2017 avec la personnification nouvelle de la
sculpturale Gal Gadot, ex Miss Israel 2004 et qui officia dans les rangs de
Tsahal pendant deux années ; à la plastique exceptionnelle, Gal Gadot
donne également un jeu d’actrice solide et crédible doté d’une grande
émotivité, c’est ce qui donne une grande densité à ce remix de Wonder Woman,
moins nunuche que l’original tout en restant divertissant, mais avec un côté de
distraction plus diversifié et plus ample…
L’idée de
base de faire se dérouler le début du film sur la terre des amazones est très
bien amené et donne un aspect mythologique et mystique aux origines de Wonder
Woman, on s’identifie bien à son personnage et on la suit depuis son enfance
jusqu’à l’âge adulte, la mise en scène de Patty Jenkins est très simple et
pure, il y a très peu de violence mais bel et bien une volonté de nous rendre
familier le personnage de Wonder Woman, sorte de super héroïne personnifiée par
la belle Gal Gadot, mais avec un côté maternel humaniste qui sonne très juste…
Wonder Woman
n’oublie pas cependant de combler les amateurs d’action et de film d’aventures,
combinant les deux genres avec brio et les deux heures vingts passent comme une
lettre à la Poste, servies par des décors somptueux et une reconstitution de la
grande guerre alliant réalisme et rêve, en outre, le spectacle s’avère envoûtant
et on est pris dans l’histoire de l’entame au dénouement…
Le
personnage du pilote espion incarné par Chris Pine s’allie avec celui de Wonder
Woman, et même si cette mini-histoire d’amour était immanquable, elle colle
parfaitement au métrage sans mièvrerie et avec une tendresse qui nous manquait
au cinéma ; Patty Jenkins donne une grande pudeur à son œuvre sans sombrer
dans la lourdeur, du coup « Wonder Woman » est un film raffiné, un
plaisir cinématographique simple et qui ne nous prend pas pour des imbéciles…
Au contraire
des précédents films de super héros souvent pachydermiques, « Wonder
Woman » consacre avant tout l’entertainment comme propos premier mais avec
des effets LISIBLES et identifiables facilement, nous ne sommes pas abrutis
lorsque l’on sort du visionnage et ce point positif est crucial dans la
réussite de « Wonder Woman », c’est ce qui fait sa force et sa
qualité, c’est sans nul doute LE meilleur film du genre depuis très longtemps…
L’aspect
mythologique prend son essor lorsqu’apparait Arès, le dieu de la guerre, et les
personnages de Docteur Poison et du général allemand Ludendorff personnifient
bien les ennemis de Wonder Woman, mais aussi de l’humanité, Wonder Woman est
« en mission pour le seigneur », pour remettre de l’ordre sur terre
et pour sauver les malheureuses victimes de cette guerre terrible, elle
s’impose comme rempart de sauveuse de l’humanité, ni plus ni moins, et cet
objectif sera aidé par ses super-pouvoirs, décuplant ses forces pour qu’elle
atteigne son but…
Magnifiquement
mis en scène par une cinéaste très talentueuse (déjà responsable du superbe
« Monster » avec Charlize Theron et Christina Ricci), au déroulé
scénaristique exemplaire et aux effets spéciaux calibrés à la perfection,
« Wonder Woman » est le meilleur spectacle de l’année 2017 et on n’a
qu’une envie, le revoir très vite ; intelligent dans sa forme comme dans
son fond et charismatique avec le corps sublime de Gal Gadot, « Wonder
Woman » se dote de toutes les qualités nécessaire pour s’ériger comme chef
d’œuvre ultime du film de super –héros post années deux- mille dix…
D’une force,
d’une sincérité et d’une vigueur/rigueur imparables, c’est sans nul doute un
des meilleurs films fantastiques de ces dix dernières années toutes
déclinaisons du genre confondues, un
Must have à visionner absolument !
Note :
9.5/10
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