CHATS
ROUGES DANS UN LABYRINTHE DE VERRE
d’Umberto
Lenzi
1975
Italie/Espagne
avec
Ines Pellegrini, Martine Brochard, Mirta Miller, John Richardson, Maria Pia di
Meo
Giallo
89
minutes
Blu
ray édité chez le Chat qui fume
Musique
de Bruno Nicolai
aka Eyeball
aka Gatti
rossi in un labirinto di vetro
Synopsis :
Barcelone,
Espagne, milieu des années soixante-dix…
Un
groupe de touristes venus des Etats-Unis doit effectuer un périple lors de
leurs vacances ; Mark Burton, accompagné de sa maitresse Paulette Stone
qui est aussi sa secrétaire, file une mauvaise passe dans son couple avec sa
femme Alma ; il apprend que celle-ci se trouve également à Barcelone et
part à sa recherche…
Burton
se rend à l’hôtel où doit se trouver son épouse mais elle n’y est pas…
C’est
alors que les touristes se font assassiner les unes après les autres, égorgées
et énucléées au niveau de leur œil gauche…
La
police chargée de l’enquête a des soupçons sur Mark ; lorsque le couteau
servant aux crimes est retrouvé, Mark a un flash, il a vu le même objet
contendant dans la main d’Alma, il y a quelques années !
La
ville de Burlngton, d’où est originaire Burton, fut le théâtre d’un meurtre
sanglant, ce qui incrimine Mark encore plus aux yeux des enquêteurs ; Mark
doit absolument retrouver sa femme Alma !
D’autres
crimes atroces ont alors lieu et Naiba Campbell, manque d’être tuée à son tour,
elle ne doit sa survie qu’à un fil alors que l’assassin se trouvait chez elle !
C’est
alors que Mark se rappelle que sa femme est droitière alors que la police a
découvert, dans ses investigations, que le meurtrier est gaucher !
La
donne change radicalement et l’enquête amorce un tournant !
L’identité
du tueur va être révélée et le spectateur n’est pas au bout de ses surprises !
Mon
avis :
Durant
sa prolifique carrière, Umberto Lenzi a, bien sûr comme ses congénères, apporté
une pierre à l’édifice des gialli qui pullulaient sur les écrans au milieu des
années soixante-dix et ce « Chats rouges dans un labyrinthe de verre »
est l’exemple typique de ce qu’on pouvait faire de mieux dans le genre…
Tout
y est : filles volages, tueur sadique, séquences flippantes et la musique
de Bruno Nicolai, magnifique, amplifie la qualité de ce film, qui n’a rien à
envier aux autres chefs d’œuvre giallesques, celui-ci se situant au-dessus de
la mêlée…
Les
actrices sont magnifiques, le rythme est effréné et les fulgurances sont légion
(surtout lors des crimes qui ne lésinent pas sur le gore), les décors sont
superbes et dès l’entame, Lenzi met le paquet pour captiver le spectateur et ça
marche !
L’issue
du film avec la révélation de l’identité du criminel est hyper inattendue et le
suspense est à son comble !
Le
film finit bien et Lenzi nous a réservé quelques passages de frousse pure grâce
à une mise en scène inventive et des comédiens crédibles ; il s’est
appliqué pour son film et l’a doté de séquences très originales (le train
fantôme avec le premier meurtre, la scène de l’hôpital, le final dans la
chapelle) ; « Chats rouges dans un labyrinthe de verre » est un
pur Whodunit car impossible de déduire qui est le meurtrier jusqu’à la fin du
film, bien malin celui qui a réussi à trouver, c’est quasiment impossible,
Lenzi brouille les pistes à chaque fois et balade le spectateur avec un talent
imparable !
Le
blu ray édité chez les éditeurs Le chat qui fume est superbe, l’image
impeccable et c’est un plaisir de retrouver l’actrice principale du film
Martine Brochard dans les bonus (attention ! il faut voir les bonus APRES
avoir vu le film !)…
Dans
l’ensemble, « Chats rouges dans un labyrinthe de verre » remplit son
contrat de façon nickel et le cinéphile féru de gialli et de films italiens se
ruera sur ce blu ray, à posséder impérativement et qui reste un modèle dans le
genre…
Très
bon giallo, on passe un très bon moment et ce film assez méconnu se doit d’être
réhabilité sans attendre, on peut dire qu’Umberto Lenzi, décédé récemment, a
légué au cinéma populaire italien de vraies perles, celui-ci en fait partie !
Note :
9/10
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