ALIENS,
LE RETOUR
de James
Cameron
1986
Etats-Unis
avec
Sigourney Weaver, Carrie Henn, Michael Biehn, Lance Henriksen, Bill Paxton,
Jenette Goldstein, Paul Reiser
Science-
fiction
137
minutes
Oscars
du meilleur montage et des meilleurs effets visuels
Budget :
18 500 000 dollars
Box-
office mondial : 131 000 000 dollars environs
Musique
de James Horner
Synopsis :
2179,
après cinquante- sept années de dérive dans l’espace, Ellen Ripley, l’unique
rescapée (avec son chat) du carnage qui avait eu lieu sur le Nostromo, est
récupérée par un vaisseau spatial de l’armée américaine…
Burke,
un agent scientifique, lui propose de collaborer avec les Marines dirigés par le
caporal Dwayne Hicks, comprenant des soldats aguerris comme Apone, Hudson,
Vasquez et l’androïde Bishop…
L’expérience
de Ripley, qui a approché des xénomorphes, pourrait être mis à profit puisqu’on
est sans la moindre nouvelle des colons de la planète LV 4-26 depuis plusieurs
semaines…
Les
soldats supposent que la colonie a été attaquée par des aliens…
Arrivés
sur place, les soldats vont devoir lutter sans merci, surtout que Burke
souhaite repartir sur Terre avec un des spécimens aliens…
Très
vite, l’expédition tourne au carnage !
Mon
avis :
Second
segment de la saga des « Alien », cet « Aliens, le retour »
est peut- être le plus réussi, il s’empare des codes instaurés par le premier
et y rajoute des tas d’ingrédients correspondants aux films de guerre d’Hollywood,
dans une ambiance de folie furieuse ponctuée de déchainements qui s’aménagent
très bien avec l’esprit de son prédécesseur…
Cameron
n’y va pas par quatre chemins et, fort de son succès avec « Terminator »
tourné deux ans avant, parvient à créer un film de guerre dans l’espace, servi
par des moyens financiers colossaux…
Les
personnages sont tous à leur place, s’imbriquant dans un scénario sans failles,
qui privilégie beaucoup la dynamique et l’action burnée, teintée de passages
gore amplifiant le côté claustrophobe de l’endroit où se sont empêtrés ces
soldats blagueurs et trop surs d’eux…
Ripley
apporte au personnage de Rebecca (Newt) un aspect maternel et la fillette donne
une dimension fragile et forte en même temps au film face à tous ces aliens qui
déferlent comme des tsunamis et qui semblent demeurer invincibles…
Le
film est vraiment très spectaculaire et l’on est immergé dans l’histoire du
début à l’issue, c’est un pur plaisir de visionner « Aliens, le retour »,
aucun détail n’échappe au spectateur grâce à une efficacité imparable dans la
mise en scène de James Cameron…
Il
est parvenu à dépasser et à surpasser l’original grâce à des techniques malines
dont seul lui a le secret, il rend les soldats et tous les protagonistes
identifiables et à la sympathie acquise vis-à-vis du spectateur et pourtant, ce
n’est pas du Shakespeare, mais tout fonctionne à merveille, aucune faute de
goût n’est à déplorer !
Lors
du départ sur le vaisseau qui va partir sur la colonie, on assiste à une leçon
de cinéma, la technique utilisée par Cameron est que la caméra suit les
mouvements des soldats jusqu’à l’embarquement, c’est tout bonnement
sensationnel, c’est comme si le spectateur partait avec eux !
Cameron
nous offre une GUERRE des étoiles, moins un film de science- fiction qu’un film
de guerre, c’est un « Apocalypse now » mixé avec des aliens, dès l’arrivée
sur LV 4-26, c’est l’apocalypse et l’efficience règne en maitresse, il faut
combatte pour survivre et dès lors c’est chacun pour soi !
Le
personnage de Burke en immonde salopard symbolise le côté vénal de la guerre et
les antagonismes entre lui et Ripley le rendent aussi dangereux que les aliens
eux- mêmes…
Le
combat final, voulu jusqu’au-boutiste par Cameron (c’est récurrent dans ses
films, on retrouve le même parallèle dans la fin de « Terminator »),
est monstrueux et personne ne s’y attend, c’est une leçon de mise en scène et
une relance scénaristique qui fera date dans l’histoire du film de science-fiction…
Après
déjà trois décennies, « Aliens, le retour » n’a rien perdu de sa
vigueur et de l’impact qu’il déploie sur le spectateur, il s’est révélé en
classique du genre et même si les SFX des vaisseaux peuvent paraître datés de
nos jours, son efficacité est demeurée intacte…
Une
raclée totale !
Note :
10/10
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