EN
QUARANTAINE
de John
Erick Dowdle
2008
Etats-Unis
avec
Jennifer Carpenter, Jay Hernandez, Columbus Short, Jonhathon Schaech, Steve
Harris (rien à voir avec le bassiste d’Iron Maiden !)
aka
Quarantine
Remake
culte/Horreur
89
minutes
Synopsis :
Quartier
de Hayley, Los Angeles, 2007…
Angela
Vidal est une très belle jeune femme, elle est journaliste, assistée de son
caméraman Scott Percival, elle doit effectuer un reportage sur une caserne de
sapeurs- pompiers, une des plus grandes de la ville…
Elle
sympathise vite avec les soldats du feu et se plie à des blagues potaches avec
eux…
Lorsqu’ils
interceptent un message d’alerte, les pompiers foncent vers un immeuble d’un
quartier de la ville, Angela et Scott sont avec eux !, ils trouvent les
locataires du bâtiment, hagards et sortis de leur sommeil !
Madame
Espinoza, une vieille dame, pousse des hurlements du dernier étage…
Les
pompiers essaient de la calmer lorsque celle-ci égorge l’un d’eux en le mordant
violemment…
C’est
le début d’un long cauchemar, d’autant que toutes les portes de sorties de l’immeuble
sont bouclées !
Tous
les habitants sont mis en quarantaine, un cas de rage virale a été détecté !
Angela,
Scott et tous les autres parviendront-ils à échapper à la mort ?
Mon
avis :
Remake
du film culte ibérique « REC » et en reprenant exactement la même
trame scénaristique, « En quarantaine » s’approprie l’histoire de son
prédécesseur mais, à la sauce hollywoodienne, il bonifie l’idée de départ par
un rythme soutenu et alerte et des comédiens convaincants et surtout, « En
quarantaine » instaure une terreur supplémentaire par des passages gore,
bien plus que dans « REC » !
Là,
ça charcle, ça y va à la trépanation à la perceuse, aux flots de baves et aux
jets d’hémoglobine, le film ne s’embarrasse pas de considérations anecdotiques
mais tranche vivement dans le lard, c’est une version surboostée de « REC »…
La
belle Jennifer Carpenter (l’actrice qui joue la sœur de « Dexter »
dans la série éponyme) reprend le flambeau après Manuela Velasco, elle s’en
sort honorablement…
Les
séquences du film ne sont pas redondantes et chacune d’entre elles permet de se
placer dans la continuité du scénario qui va crescendo dans l’horreur…
Found
footage filmé en « live », le spectateur n’a pas une minute de répit
et l’enchainement est réaliste (Scott
pose la caméra au sol lors des attaques dans les escaliers, puis la reprend),
pas de peau de renard en perspective car les mouvements filmiques sont bel et
bien lisibles et pas trop désordonnés…
Même
en ayant vu au préalable « REC », on prend tout de même grand plaisir
à visionner « En quarantaine », on sait forcément tout ce qui va se
passer, mais ça reste un bon moment de film d’horreur, à imbriquer au même niveau
que son homologue espagnol…
Et
surtout le générique final fait d’une musique sourde et atmosphérique (un peu à
la Blair witch ou à la fin de « Massacre à la tronçonneuse » de 1974)
est cent fois plus convaincant que la musique djeunz de « REC » qui
désamorçait complètement l’effet de surprise !
« En
quarantaine » est loin d’être un film inutile, il apporte une relecture,
un supplément stylistique à « REC » et ce n’est déjà pas si mal, tous
les fans de terreur cinématographique et de gore craspec y trouveront aisément
leur compte et même les moins connaisseurs de ce genre ne seront pas floués
dans ce film populaire qui trouve toujours son public…
A
découvrir pour tous les frileux qui en ont entendu du mal, ne vous laissez pas
manipuler par ce qui a été dit, laissez- vous aller et transporter car le
plaisir est réellement au rendez-vous avec « En quarantaine » !
Note :
9/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire