JURASSIC
WORLD
de
Colin Trevorrow
2015
Etats-Unis
Avec
Omar Sy, Brice Dallas Howard, Chris
Pratt, Nick Robinson, Ty Simpkins, Vincent d’Onofrio
Aventures
fantastiques
124
minutes
Produit
par Steven Spielberg
Budget :
150 000 000 dollars
Synopsis :
Isla
Nublar, île au large du Costa Rica, 2015…
Indominus
Rex, un dinosaure hybride créé génétiquement, est la dernière création de Simon
Masrani, un milliardaire via la société In gen, qui élabore des dinosaures
nouvelle génération en but de faire sensation dans le parc d’attractions qui
accueille et attire des dizaines de milliers de spectateurs par jour…
Claire
Dearing, une des directrices du parc, veille à ce que la logistique se passe
correctement, elle est souvent surmenée…
Zach
et Gray, les deux neveux de Claire, doivent faire une excursion d’une semaine
et leur mère a chargé Claire de les surveiller…
Claire
confie la « garde » des deux jeunes à une baby sitter, ce qui
provoque les foudres de leur mère…
Vic
Hoskins, le responsable de la sécurité, commet une erreur monumentale et laisse
s’échapper le Indominus Rex qui s’enfuit et dévore d’autres dinosaures…
C’est
la panique totale dans le parc, plusieurs dizaines de dinosaures s’échappent et
attaquent les visiteurs…
Zach
et Gray, partis en excursion avant que l’alerte soit donnée, se perdent dans la
forêt et cassent leur téléphone…
Claire
part à leur recherche…
Mon
avis :
Après
la trilogie « Jurassic Park », voici donc un nouvel ersatz qui fit un
carton monumental au box office mondial mais qui, hélas, ne tient pas vraiment
ses promesses eu égard au potentiel qu’il avait vis-à-vis des nombreux
cinéphiles qui attendaient ce moment avec la plus grande impatience…
Au
bout de quelques minutes et malgré des images magnifiques, on comprend tout de
suite que « Jurassic World » ne tient pas la route : acteurs
trop formatés et peu impliqués, mise en scène sans risques, scénario convenu et
sans surprises, codage blockbusterien sans âme…
Seule
reste la forme, elle, très habile, mais le fond est digne du plus mauvais
métrage hollywoodien, on sent que l’influence de Spielberg (pourtant aux
commandes de la production) est absente…
On a
envie de baffer les deux gamins, l’actrice Dallas Howard est aussi expressive
dans les scènes de panique qu’une courgette dans les étals de Lidl, quant au
bellâtre de service ça se voit qu’il n’a jamais mis les pieds à l’actor’s
studio…
Et
quel dommage ! Ils avaient 150 millions de dollars à disposition et se
cantonnent uniquement sur l’île ; une virée dans un Manhattan à la « Cloverfield »
aurait pu être gigantesque !
Au
lieu de ça, on assiste à du politiquement correct, du gentil et sympa sans le
moindre relief, même les dinosaures ont l’air paumés, c’est dire…
Il
ne reste quasiment aucun point marquant, aucun souvenir lorsque l’on sort du
visionnage, on a eu droit à un métrage fade, plat et dépourvu d’originalité…
Si
vous avez des enfants, aucun risque, vous pouvez leur montrer ce spectacle
familial (selon la formule consacrée), les cinéphiles fanatiques d’animal
attack seront fortement déçus…
Le
seul intérêt de « Jurassic World » réside dans deux trois scènes
hyper bien foutues (les raptors volants qui attaquent la foule, la caméra
survolant le parc et la séquence finale nocturne avec le Indominus Rex), c’est
quand même maigre et les dinosaures ont plus à se mettre sous la dent que le
spectateur !
On
aurait voulu plus de méchanceté !
Note :
6/10
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