TEXAS CHAINSAW
de John Luessenhop
2013
Etats Unis
avec
Alexandra Daddario, Dan Yeager, Tania Raymonde, Scott Eastwood, Marilyn Burns,
Gunnar Hansen, Trey Songz, Bill Moseley
Horreur
92 minutes
Box office après une semaine de démarrage :
21 000 000 dollars
Synopsis :
Texas,
1974...
Sally Hardesty s'évade miraculeusement de la
maison des cannibales la famille Sawyer, le shériff de la ville et des
villageois prêts à en découdre une bonne fois pour toutes tuent et incendient
les occupants, tout le monde décède sauf une femme et son bébé qui est enlevé
par un homme...
Trente ans plus tard, le bébé est devenu une
jeune femme, Heather, celle ci apprend qu'elle est légataire d'un héritage, sa
famille adoptive essaye de la dissuader de se rendre dans le manoir de sa grand
mère mais la jeune femme ne les écoute pas, elle part avec des amis, Nikki, sa
collègue qui travaille dans une supérette et Ryan, son petit copain...
Tout serait angélique et l'endroit de rêve si
ce n'est qu'un dangereux psychopathe vit dans des catacombes sous la maison,
bientôt il décime tous ceux qui auront le malheur de s'aventurer dans son antre
!
C'est l'hécatombe, Nikki et Ryan sont tués,
le tueur au masque de peau humaine poursuit Heather jusque dans une fête
foraine, elle est recueillie in extremis par la police...
Le maire Burt Hartman, qui faisait déjà
partie du massacre de 1974, somme le shériff d'éradiquer le tueur manu militari
et après avoir compris le lien de filiation entre Heather et le tueur, l'emmène
dans un abattoir désaffecté pour la torturer...
Leatherface arrive juste à ce moment sur les
lieux !
Mon avis :
Enième déclinaison d'une série de films
lucratifs qui bénéficie du gimmick de la tronçonneuse porté par le personnage
de Leatherface, vrai monstre faisant partie du bestiaire slasherien de haut
niveau, ce "Texas chainsaw" malgré un accueil critique dénigrant et
catastrophique se révèle très bon et surtout fidèle à son aîné de 1974
puisqu'il reprend plan par plan là où nous nous étions arrêté, c'est dire que
la gageure est folle et tout de même rondement menée !
On sent que d'autres films sont passés par
là, notamment "Devil's rejects", l'intro ne fait pas dans la
dentelle, on craint un peu le pire lors de l'arrivée des personnages
secondaires (Nikki, la bimbo, aïe !) mais tout ceci est désamorcé lorsque les
protagonistes "parasites" du film disparaissent, celui-ci peut alors
prendre son envol et devient vraiment intéressant !
Et on se régale ! passées les vingt premières
minutes on obtient une version apocalyptique et customisée de slashers
modernes, un peu un immense "whodunit" à la "Scream" où
tout le monde devient dangereux (même les flics sont corrompus, le maire fou,
c'est peut être eux les "monstres" du film et moins Leatherface !)...
Ce sont tous ces éléments qui font la qualité
du métrage et qui l'érigent comme novateur d'une saga qui commençait à perdre
son souffle...
Non seulement "Texas chainsaw"
justifie pleinement sa filiation avec l'oeuvre de 1974 mais il lui rend un
hommage appuyé avec pléthore de caméo (le shériff s'appelle Hooper, Gunnar
Hansen et Marilyn Burns jouent dans le film) et la Miss Daddario prouve que
c'est une très bonne actrice, notamment lors de passages effrayants où,
terrifiée, elle fait parfaitement ressentir sa peur au spectateur...
La modernité étant pleinement présente, la
séquence avec les I phones est monumentale, nous sommes en totale immersion
dans le film avec ce pauvre lieutenant de police parti au casse pipe et le plan
de la fête foraine, même si inabouti et inachevé, colle vraiment des frissons
et fait se dresser les poils...
Si l'on fait abstraction du premier quart
d'heure (hormis le clin d'oeil du prologue), "Texas Chainsaw" est une
franche réussite, incorporant des éléments novateurs et revigorants à la saga
entamée par Tobe Hooper et se démarquant par une originalité indéniable pouvant
contenter à la fois les fans friands de slashers et les analystes de films
cultes...
Excellemment déroulé, tonique, énergique et
sincère, "Texas Chainsaw" est vraiment un film à voir sans à priori
mais UNIQUEMENT par et pour se faire PLAISIR...
Note : 8.5/10
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