SAN
ANDREAS
de
Brad Peyton
2015
Etats-Unis
Avec
Dwayne Johnson, Alexandra Daddario, Kylie Minogue, Carla Gugino, Colton Haynes
Film
catastrophe intelligent
114
minutes
Budget :
110 000 000 dollars
Box office
mondial : 270 000 000 dollars
Synopsis :
Villes
de Los Angeles et San Francisco, 2015…
Nathalie,
une jeune femme, fait une chute de voiture dans une route escarpée, elle est
sauvée in extremis par Ray Gaines, un pompier pilote d’hélicoptère…
Le
professeur Lawrence Hays, un éminent spécialiste des phénomènes sismiques,
effectue des recherches poussées sur la « faille de San Andreas » qui
s’ouvre à peu près tous les cent cinquante ans en Californie…
Emma
est sur le point de devenir l’ex épouse de Ray, celle-ci ayant entamé une
procédure de divorce ; Blake, leur fille d’une vingtaine d’années
appréhende ce moment, tout comme son père qui souffre énormément de cette
séparation, d’autant plus qu’ils ont perdu leur première fille dans un accident
de rafting dont Ray se considère comme responsable…
Le
beau-père de Blake, Daniel Riddick, est un riche industriel qui a fait fortune
dans l’immobilier…
Lorsque
la faille de San Andreas s’ouvre, d’immenses tremblements de terre ont lieu
dans un rayon d’une centaine de kilomètres…
Ben
Taylor et son frère Ollie, deux jeunes gens qui avaient sympathisé avec Blake,
se retrouvent bloqués dans le parking souterrain d’une tour…
Alerté
par sa fille, Ray va tout faire pour la sauver !
Mon
avis :
« San
Andreas » est avant tout un hommage à tout un pan du cinéma catastrophe
des années soixante dix (on pense immédiatement à des films comme « Tremblement
de terre » et même « La tour infernale »), le tout mixé à des
films d’actions où tout se joue au fil du rasoir (le début fait beaucoup penser
à « Speed »), pour ainsi dire ça n’arrête pas ! Le spectateur
est propulsé dans un tourbillon d’enchainements de situations toutes plus
périlleuses les unes que les autres, rendues crédibles par une application dans
la mise en scène et un jeu d’acteurs soigné voire touchant et attachant…
Dwayne
Johnson prouve ici qu’il n’est pas qu’un « Monsieur Biscotos » mais
bel et bien doté d’un jeu dramatique et qu’il peut s’avérer expressif et
empathique (la scène de l’hélicoptère où il évoque la mort de sa fille est très
poignante, le final également), cet acteur rendu dans la peau d’un personnage
meurtri par son passé est à la hauteur de la mélancolie qu’il dégage, même avec
sa carrure impressionnante…
Alexandra
Daddario devient une star planétaire avec « San Andreas », la jeune
femme endosse quasiment le rôle clef du film, elle dresse un fil d’Ariane, un
fil conducteur de l’intrigue où tout converge vers son personnage…
Emprunté
à « 2012 » de Roland Emmerich, la thématique du tremblement de terre
et du tsunami se bonifie encore plus dans « San Andreas », plus les
années avancent et plus la technique d’effets spéciaux s’avère bluffante…
Conventionnel
dans son intrigue (les parents qui doivent sauver leur progéniture coûte que
coûte, le danger latent et omniprésent), « San Andreas » réussit la
double gageure de faire passer un agréable moment au spectateur tout en le
projetant dans un festival de SFX extrêmement bien réalisés, on est pris en
haleine du début à la fin du film…
D’une
efficience totale et d’un impact très fort (il n’est pas exclu d’avoir la larme
à l’œil lors de certaines séquences), « San Andreas » est réellement
une grande réussite, un plongeon dans une aventure humaine hors du commun avec
un scénario rondement mené et sans faille (hou ! le jeu de mot pourri !)…
Bref,
vous l’aurez aisément compris, « San Andreas » c’est quasiment deux
heures de bonheur à voir et à revoir sans modération, ce film se hisse au
panthéon des meilleurs films catastrophes américains toutes périodes confondues…
Note :
9/10
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